En ce 11 novembre 2024, lors de la cérémonie commémorative de l’Armistice, quatre temps forts ont animé cette matinée, dans la petite commune de Bras-Panon, plus précisément sur la Place Michel Debré. La municipalité, en étroite collaboration avec la Société des Membres de la Légion d’Honneur (SMLH) et l’association des Anciens Combattants et Militaires de Réserve de Bras-Panon, a d’abord procédé à la remise de la médaille de la Ville à Bernard Salaï pour son courage salutaire. Le maire de Bras-Panon Jeannick Atchapa, en présence de la vice-présidente du Département et présidente du SDIS, Sophie Arzal, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires, a décerné à Bernard Salaï la médaille de la Ville pour son acte de bravoure lors de la journée paralympique du 24 août dernier. Le pompier, présent sur-place à titre bénévole, avait permis le sauvetage d’un Panonnais, victime d’un malaise.
Inauguration de l’Allée de la Légion d’Honneur
Les officiels ont ensuite inauguré la place du Monument aux Morts. Une première ! La Section Réunion de la SMLH a en effet baptisé l’allée de la Légion d’Honneur site emblématique pour la commune de Bras-Panon. “Cette première action devrait se dupliquer dans d’autres communes afin de rendre hommage à l’ensemble des Réunionnais morts pour la France, décorés ou en lien avec le premier Ordre National”, a expliqué Ary Langenier, président de la section SMLH de La Réunion.
Les officiels ont ensuite procédé au dépôt de gerbes. Mais auparavant, les élèves du lycée Paul Moreau, de Bras-Panon, ont interprété l’hymne national. Ensuite, une lycéenne a lu la lettre d’un soldat de la première guerre mondiale à sa famille.
Dernier et quatrième temps fort de cette matinée : la remise de la médaille du travail à des agents communaux à la salle polyvalente sur le champ de foire, suivi d’un pot de l’amitié.
Le capitalisme, c’est la guerre. À bas le capitalisme !
Lundi 11 novembre 2024, le premier ministre Michel Barnier s’est rendu à Meaux pour inaugurer la reconstitution d’une tranchée telles celles dans lesquelles des centaines de milliers de jeunes ont vécu l’enfer pendant les quatre années de la première guerre mondiale.
Au sortir de cette saignée terrible dans les populations d’Europe, mais aussi d’Afrique, provoquée par les dirigeants des puissances capitalistes française, allemande, britannique ou russe, l’espoir partagé par beaucoup était que cette guerre serait la « der des der ».
C’était sans compter sur la logique intrinsèquement guerrière du système capitaliste qui, vingt ans après l’armistice signé le 11 novembre 1918, amena les bourgeoisies européennes à s’affronter à nouveau pour se repartager territoires en Europe et colonies en Afrique, en jetant à nouveau des peuples entiers les uns contre les autres.
Commémorer ces massacres sans expliquer ce qui fondamentalement les a provoqués est une façon d’exonérer les bourgeoisies et leurs personnels politiques, c’est ce que font régulièrement les représentants de l’État français à l’occasion du 11novembre ou du 8 mai (fin 2ème guerre mondiale en 1945).
Et la guerre qui sévit aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine, depuis trois ans, montre qu’aujourd’hui, tant que les travailleurs ne se seront pas débarrassés du système capitaliste, ils peuvent, à tout moment, se retrouver propulsés dans une nouvelle guerre et de nouveaux massacres !
reviennent = deviennent
Cette légion d’honneur qui est attribuée à n’importe qui, pour peu que ce soit un franc-maçon? Même la franc-maconnerie accueille n’importe qui! C’est les amis de mes amis qui reviennent frères, même des repris de justice! Le pauvre Napoléon doit se retourner dans sa tombe!