Le 5 décembre dernier s’est tenu à la Région le comité de pilotage du PACTE en présence de Nathalie Infante, secrétaire générale de la Préfecture, des directeurs de France Travail et de la DEETS et de Karine Nabénésa, vice-présidente de la Région Réunion en charge de la formation professionnelle.
Ce comité de pilotage a été l’occasion d’un bilan de suivi du protocole d’accord signé entre l’État et la nouvelle mandature régionale concernant les engagements régionaux pris dans le cadre du PACTE depuis sa recontractualisation en 2022 par la Présidente Huguette Bello.
Pour rappel, l’ancienne mandature avait fait le choix de renoncer à la signature de ce dispositif d’aides d’État concernant l’accès à la formation professionnelle des demandeurs d’emplois réunionnais.
Le bilan concerté État-Région exposé dans ce comité de pilotage est édifiant. Il démontre l’effort consenti par la Région Réunion et son engagement sans précédent dans la formation professionnelle, pour lutter contre le chômage des Réunionnais sortis du système scolaire.
De 2022 à 2024, l’opportunité pour les demandeurs d’emplois réunionnais éligibles au PACTE d’accéder à une formation professionnelle a triplé, passant de 2 000 à 6 900 places de formations disponibles à la Réunion.
La Région Réunion est au rendez-vous de ses engagements pris sur le PACTE régional d’investissement dans les compétences et même bien au-delà, et cela grâce à un effort soutenu de la collectivité régionale adossé à un partenariat efficace avec les services de l’État.
Cette dynamique sur le PACTE s’inscrit également dans un contexte record de la dynamique de l’accès à la formation professionnelle sur le territoire réunionnais. La Région a fait le choix de reprendre sa place de cheffe de file de la formation professionnelle, et cela afin d’accompagner les Réunionnais vers une qualification et un emploi lorsqu’ils sont sortis du système scolaire.
Après deux années de travail, cette ambition se concrétise par un doublement du nombre total de places de formation professionnelle sur le territoire, passant de 6 000 places disponibles en 2022 à plus de 13 000 places disponibles en décembre 2024, soit une augmentation de 116 %.
C’était 20.000 places sous Didier Robert