//

30 ans de prévention : St-Denis maintient le Cap

3 min de lecture
2

Le CAP, Club Animation Prévention, a été créé en 1992 sous l’impulsion de l’ancien maire de Saint-Denis Gilbert Annette, suite aux émeutes du Chaudron. L’association fête aujourd’hui ses 30 ans au service de la politique de prévention définie par la Ville de Saint-Denis. Ville citoyenne, Saint-Denis maintient et renforce sa volonté d’offrir aux Dionysien.nes bien-être et bien-vivre au quotidien. C’est dans cette optique que Gilbert Annette et le parquet de Saint-Denis avaient impulsé la création du Club Animation Prévention.

30 ans plus tard, la municipalité a tenu à célébrer l’anniversaire de cette association, toujours engagée à ses côtés dans la mise en œuvre de ses politiques de prévention, et plus largement en faveur de l’insertion. Plusieurs personnes accompagnées par le CAP ont d’ailleurs témoigné de l’impact positif de l’association sur leur vie, en exposant tour à tour
leurs parcours de réussite : Marie-Luc Boyer dit JanJo, ancien porte- parole des jeunes lors des émeutes de 1991 et accompagné par le CAP pour son permis, Jessica Caroupin, désormais doctoresse en éducation,   Jean-Max Hoarau, animateur au CAP depuis 1995 et Mickaël Pouvin et Christine Salem, artistes.

L’événement s’est achevé avec la présentation d’un Jeu des 7 Familles revisité, créé par des élèves de CM2 avec l’aide de leurs professeurs et du personnel du CAP. L’objectif du jeu « Déclic sans clope ni drogue » : la prévention des addictions auprès d’enfants à partir de 9 ans.

AU DÉPART, UNE ACTION CENTRÉE SUR LES JEUNES DE SAINT-DENIS

La création du CAP était avant tout une volonté de la Ville de Saint-Denis, en réponse aux violences urbaines qui ont secoué le Chaudron en 1991, sur fond de chômage et de fragilité sociale. Les premières missions de l’association ont donc consisté à mettre en œuvre des politiques de prévention sur le territoire de la commune, en partenariat avec les acteurs de la prévention, et de mettre en œuvre des actions favorisant la réinsertion sociale. Ces actions s’adressaient alors aux jeunes des quartiers défavorisés de Saint-Denis.
Depuis 2006, le CAP est également chargé de développer des prestations d’ingénierie de projet et de formation sur tout l’Océan Indien, et de mettre en œuvre des actions de prévention et de réinsertion sur l’ensemble du territoire de La Réunion.

30 ANS PLUS TARD, SAINT-DENIS MAINTIENT LE CAP

Faisant du bien-vivre de ses citoyen.nes une priorité, Saint-Denis continue à soutenir le CAP et ses actions.
La Ville offre ainsi au CAP un accompagnement financier (80 % du budget du CAP est financé par la Ville), mais aussi fonctionnel et organisationnel, par le biais de la Direction Sécurité Prévention, de la Direction de l’Insertion et de la Direction de la Santé. Un accompagnement qui favorise les financements et accompagnements par d’autres partenaires, concourt à la mise en synergie de l’association avec d’autres acteurs et à la valorisation de ses actions.

SAINT-DENIS POURSUIT SON ENGAGEMENT POUR L’AVENIR

Devant l’importance et l’efficacité du travail mené par le CAP, la Ville renouvelle son engagement et son accompagnement en faveur de l’association. Elle souhaite notamment labelliser le travail de médiation du CAP, ce qui permettrait de le valoriser et mieux le prendre en charge.

Elle s’attachera également à renforcer le partenariat du CAP avec la Direction de l’Insertion sur les Ateliers Chantiers Insertion. Gérard Françoise, Élu délégué à la prévention citoyenne : « Les actions en faveur de la tranquillité de la ville sont multiples. La plus visible, est l’action des forces de l’ordre et des forces de sécurité. Mais il y a aussi la « main invisible », c’est-à-dire la médiation dans les territoires, qui permet d’éviter la violence.

Or le CAP, depuis une trentaine d’années, travaille avec les services de la Ville pour désamorcer les risques de débordement. Ces activités sont aujourd’hui centrées sur la prévention. Le CAP travaille par exemple étroitement avec la Fédération dionysienne d’éducation populaire (Fedep) ou est partie prenante des Groupes de Partenariats Opérationnels (GPO), piloté par la police nationale.

Le CAP fait partie intégrante de ce puzzle qui travaille pour la tranquillité de la Ville et de ses citoyen.nes. »

2 Commentaires

    • Exactement. On devrait lui rendre service et lui supprimer ses indemnités. Avec sa peau « tirée » dans tous les sens elle fait peur. A certains moments il faut arrêter d’être ridicule dans la peur de vieillir. On dirait ces vieilles californiennes bronzées et ridees et fletries a part qu’elle, elle est blème comme la mort. On est à La Réunion, il faut oser le naturel.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

La délégation des départements d’Outre-mer de l’AMF installée

Article suivant

Hausse des prix des carburants : la Région apporte les explications

Free Dom