4 mois de prison ferme pour avoir giflé Emmanuel Macron

2 min de lecture
49

Epilogue dans l’affaire de la gifle donnée au président Emmanuel Macron : Damien Tarel a été condamné à 18 mois de prison, dont 4 ferme. Il a été immédiatement conduit en détention pour y purger sa peine, assortie par ailleurs, d’une obligation de travail ou de formation et à une interdiction de port d’armes pendant cinq ans.

Pour sa défense,  Damien Tarel a évoqué le récent décès de son papa, le fait qu’il n’avait plus réussi à se faire former, en raison de sa dyslexie, ou trouver un travail depuis, avec la crise. Son sang n’a fait qu’un tour en voyant le président se diriger vers lui, tout sourire ce jour là. Il n’a aucun casier judiciaire, et vit  du RSA. Emmanuel Macron l’a redit hier « cette gifle il préfère la relativiser au vu des problèmes plus importants qui touchent le pays » fin de citation.

Rappel des faits

Le Président de la République était en visite dans la Drôme ce mardi 8 juin. A la suite d’une déclaration dans un lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage, il s’est approché d’une petite foule maintenue à distance par une barrière de sécurité et a reçu une gifle de la part d’un homme. Ce dernier a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre.

Deux individus ont été interpellés. L’un d’eux est soupçonné d’être l’auteur de la gifle, son test d’alcoolémie s’est révélé positif. L’autre homme l’accompagnait et a filmé la scène. Elles ont été placées en garde à vue pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique« . Selon une information donnée par BFM, des armes ainsi qu’un exemplaire de Mein Kampf, le journal écrit par Adolf Hitler, ont été retrouvés au domicile d’un des interpellés. Une carabine a été également été saisis, mais elle est détenue légalement, avec un permis.

« Des armes de reproduction avaient quant à elle été retrouvées chez le principal suspect, indique Le Parisien, mais également de nombreux livres de jeu de rôles, de simulations de combats, des ouvrages sur le Moyen Âge et même un drapeau soviétique« .

 

 

Un geste fortement condamné

La gifle infligée a suscité une indignation unanime de la part des responsables politiques.

A l’Assemblée Nationale, Jean Castex appelle à un « sursaut républicain« . « J’en appelle à un sursaut républicain, il en va des fondements de notre démocratie« , a-t-il lancé.
« La démocratie c’est le débat, le dialogue, c’est la confrontation, l’expression de désaccords légitimes, mais ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale et encore moins l’agression physique« .

Jordan Bardella écrit sur Twitter : « La violence est l’arme des lâches et n’a pas sa place en démocratie. Cet acte visant le Président de la République est inadmissible et nous le condamnons fermement. »

Xavier Bertrand : « Je condamne avec la plus grande fermeté le geste inacceptable dont a été victime @EmmanuelMacron. Aucun désaccord politique ne justifiera jamais la violence. Le respect des institutions de la République et de ses représentants est un principe cardinal de notre vie démocratique. »

 

0 0 votes
Note de l'article
S'inscrire
Me notifier des
49 Commentaires
plus de votes
plus récents plus anciens
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Article précédent

Drogue & stupéfiants : les policiers de la BAC multiplient les contrôles et saisies

Article suivant

St Pierre : « Je l’ai vu frapper sa femme à coup de poing dans la rue »

Free Dom