À Saint-Denis : les deux-roues exclus des voies de bus, la cohabitation sur la route s’annonce compliquée !

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La police municipale de Saint-Denis et la police nationale veillent scrupuleusement au respect du code de la route, en interdisant aux deux-roues (vélos, scooters, trottinettes) de circuler dans les voies réservées aux bus (TCSP – Transport Collectif en Site Propre). Cette mesure, bien qu’importante pour assurer la fluidité des transports en commun, ne va pas sans créer des tensions pour les automobilistes circulant dans les rues déjà chargées de la ville.

Une cohabitation compliquée sur les axes principaux

Sans piste cyclable sur des axes tels que la rue Maréchal Leclerc, l’avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, et l’avenue Leconte de Lisle, les trottinettes et vélos se voient contraints d’emprunter les voies de circulation classiques, où ils sont en droit de rouler. La vitesse des trottinettes, limitée à 25 km/h, peut ralentir la circulation déjà dense aux heures de pointe, augmentant les risques de frictions entre usagers. Les altercations entre cyclistes et automobilistes se multiplient, témoignant de l’inconfort que cette situation génère.

La loi est claire : pas de klaxon, ni de récrimination

Amis automobilistes, il est important de rappeler que les utilisateurs de trottinettes et de vélos ont le droit de circuler sur ces voies lorsqu’aucune piste cyclable n’est disponible. Il est donc inutile de klaxonner ou de manifester votre mécontentement : la réglementation est de leur côté !

Sécurité et conformité des trottinettes : des contrôles intensifiés

Rappelons également que les propriétaires de trottinettes sont tenus d’assurer leur engin, avec un coût mensuel entre 5 et 19 €, selon le contrat. De plus, les contrôles seront renforcés, particulièrement pour vérifier que les trottinettes ne dépassent pas les 25 km/h. Malheureusement, certains revendeurs omettent de mentionner cette limite légale, poussant à la vente des modèles puissants, pouvant atteindre des vitesses bien au-delà de la limite légale et coûtant jusqu’à 4000 €.

Pendant ce temps, les véhicules arborant un logo de transport scolaire, les ambulances ou les taxis n’hésitent pas à franchir les feux rouges spécifiques aux voies du TCSP, lorsqu’ils indiquent un signal rouge pour les bus, ou à entrer et sortir des voies de bus à leur guise, sans aucune hésitation, et en roulant parfois à des vitesses excessives, alors que nous sommes en centre-ville, dans une zone normalement limitée à 50 km/h. Les témoignages à ce sujet sont de plus en plus nombreux.

BON COURAGE à tous pour la cohabitation dans le respect des règles !

2 Commentaires

  1. Charité bien ordonnée commence par soit même.
    Et si les forces de l’ordre respectaient eux mêmes le code de la route en n’empruntant le TCSP ou voie de bus uniquement en intervention, seul moment où il existe une dérogation.
    Qu’en pensez-vous ?

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