À la suite du cyclone Chido qui a frappé de Mayotte à la mi-décembre 2024 en causant des dégâts importants aux infrastructures scolaires, l’éducation nationale met en place des mesures pour l’accueil d’enfants dont les familles ont fait le choix de quitter l’archipel pour une autre académie, à La Réunion ou dans l’hexagone.
Le cadre d’action pour garantir l’accès à l’instruction
Le Code de l’éducation garantit l’accès à l’instruction à tous les élèves âgés de 3 à 16 ans et l’obligation de formation pour les enfants de 16 à 18 ans présents sur le territoire national.
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Dans le premier degré, une commune doit procéder à l’inscription en école maternelle ou élémentaire de tout enfant nouvellement arrivé qui est domicilié sur son territoire.
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Dans le second degré, les demandes d’inscription dans les collèges et les lycées sont centralisées au rectorat. Les affectations dans les établissements scolaires sont traitées au fur et à mesure.
Afin de suivre la situation au plus près en disposant de données fiables, et ainsi pouvoir mobiliser les moyens utiles rapidement, le rectorat a organisé une remontée régulière des chiffres auprès des communes.
Les moyens mis en œuvre par l’académie
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Mise en place d’un dispositif de suivi et d’accompagnement dans le premier degré, en lien avec les communes : à compter du lundi 3 février, une assistante sociale et un psychologue de l’éducation nationale accompagnent les communes ayant un nombre important de demandes d’inscription, en s’assurant des conditions d’accueil et de vie d’enfants mineurs.
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L’ouverture de classes supplémentaires si besoin, afin de pouvoir accueillir les élèves nouvellement entrants en maintenant les niveaux d’encadrement actuels dans les écoles et établissements scolaires de l’académie.
Au 30 janvier, l’académie compte 625 jeunes arrivants de Mayotte pour lesquels une demande d’inscription a été enregistrée :
Dans le 1er degré : 288 demandes d’inscription faites dans 13 communes
(107 à Saint-Denis, 44 à Saint-Pierre, 28 à Saint-André, 25 au Port, 21 à Saint-Louis, 15 à Saint-Paul, 14 à la Possession, 11 au Tampon, 7 à Saint-Benoît, 6 à Saint-Joseph, 5 à Sainte-Suzanne, 3 à Petite-Île, 2 à Saint-Leu).
Dans le second degré :
– 220 demandes d’inscription en collège : 113 dans le nord, 47 dans le sud,
38 dans l’est, 22 dans l’ouest.
– 114 demandes en lycée d’enseignement général et technologique : 67 dans le nord, 22 dans le sud, 18 dans l’ouest, 7 dans l’est.
– et 3 demandes d’inscription en lycée professionnel (1 dans le nord et 2 dans l’est).
Pourquoi doit-on à la réunion accueillir la misère du monde au préjudice de ses habitants quand l’exagone le refuse..!
Tout d un coup on trouve des moyens. Combien d adultes accompagneront chaque petit mahorais et combien en pondront ils encore sur place ? À nous kréols nous lé kouyon mëme . Lé vrai, anvoye un peu en Corse , là na war comment y chauffe pou ce gouvernment de merde.
et toussa c zanfan professeur enfin sak na plus l’argent po zott zanfan
bizarrement n’a ke zorey land la point l’école, à St Gilles la ville VIP n’a point d’étudiants n’a point l’école, arrête prends kreole pou kouyon
C.Q.F.D
la point l’école Saint Gilles ? Un moment donné faudrait arrêter faire rentrer oussa i loge tout sa la ah oui c vrai priorité sur cette i attend depuis longtemps.
Si Air Austral cesse les vols, nous n’aurons plus de nouveaux arrivants sur notre territoire! Que la France fasse des vols entre Mamoudzou et la Corse! Tout le monde est le bienvenu mais il ne peut y avoir un grand remplacement!
La Réunion ne peut plus accueillir autant d’enfants, on ne repousse pas les murs!
Il n’y a aucun frein de l’Etat français qui autorise tout : santé, éducation, logement etc c’est tout est permis! la France a failli depuis 2011 en n’aménageant pas Mayotte et la Réunion est en train de se fusionner avec Mayotte! Notre identité n’est pas respectée comme pour les Kanaks!