Le chef d’entreprise est suspecté d’achat de voix présumé, dans le cadre des élections législatives de 2017. Il devait comparaître aujourd’hui devant le tribunal correctionnel en compagnie de son directeur de campagne Christian Clain. Ce dernier étant hors département, le procès a donc été reporté.
Frédéric Foucque avait été entendu depuis 2017, par les enquêteurs, en compagnie de ses deux lieutenants de l’époque : son directeur de campagne et son mandataire financier, Christian Clain et Alain Differnand. Les enquêteurs s’appuient sur des témoignages, dont notamment celui d’un président d’association qui affirme que le candidat lui avait permis de donner jusqu’à 200 euros à des gens qui qu’ils votent pour lui.
Pour son avocate Me Béatrice Boyer-Bigot, il s’agit non pas d’achat de voix, mais de « simples promesses de campagne comme c’est souvent le cas en cas de campagne électorale ».
A noter que Frédéric Foucque est actuellement inéligible et ce, jusqu’en 2021 pour ne pas avoir présenté ses comptes de campagne dans les temps impartis, par le Conseil Constitutionnel.