Coups à la tête, séquestrations : agressions au CHU de Guadeloupe

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La directrice générale de l’ARS condamne fermement l’agression du directeur général du CHU de la Guadeloupe, de son adjoint et de son assistante. Les personnes qui ont agi ainsi ne peuvent plus se qualifier de professionnels de santé.  Il est profondément choquant que des directeurs d’établissements de santé puissent se sentir menacés et être injuriés, frappés, salis par des personnes se disant appartenir à leur établissement. Lorsque l’on appartient à une institution, on a certes des droits mais aussi des obligations. Une de ces obligations est de protéger les patients dont on a la charge. Pour cela la vaccination est devenue obligatoire, sur l’ensemble du territoire national.

C’est une condition d’exercice indispensable. Si on ne souhaite pas la respecter, on doit alors changer de profession. Concernant la perte de salaire, il a été proposé à ces personnes de dialoguer, pour comprendre leurs freins à la vaccination, et de les aider en trésorerie pendant cette période. Il est ensuite proposé de l’aide à la fois financière et en termes d’accompagnement professionnel. C’est plus de 600 personnes qui se sont inscrites dans ce dispositif et qui pourront ainsi être soutenues si elles le souhaitent.Or les organisations syndicales qui appellent à la violence, ont aussi appelé à ne pas bénéficier de ce dispositif d’accompagnement.

Leur attitude est extrémiste. C’est intolérable car cela traduit avant tout une volonté de destruction (ils ne sont pas déterminés, comme ils le disent, ils sont destructeurs.)Alors que la 5ème vague est là, et qu’eux-mêmes et leurs familles seront peut-être soignés par les mêmes qu’ils ont insultés, le calme doit revenir et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner doivent tourner la page de leur exercice professionnel au sein de la santé.

Dans un autre communiqué, Alexandre ROCHATTE, préfet de la région Guadeloupe, condamne également très fermement les violences dont ont été victimes messieurs Gérard Cotellon, le directeur général du centre hospitalier universitaire, Cédric Zolezzi son adjoint ainsi que leurs proches collaborateurs, malgré l’intervention des forces de l’ordre.

« Ces exactions délibérées sont inadmissibles et intolérables. Elles ont été perpétrées par des agents de l’établissement mais aussi par des personnes extérieures à celui-ci et feront l’objet de poursuites après dépôt de plaintes. Tout sera mis en œuvre pour garantir la sécurité des agents du CHUG.
Le préfet tient à assurer de son total soutien à monsieur Cotellon, à l’ensemble de ses collaborateurs et au personnel médical qui se mobilisent nuit et jour pour la santé de la population guadeloupéenne. »

 

 

9 Commentaires

  1. La liberté selon les anti-vax , c’est de molester ceux qui ne pensent pas comme eux , pourquoi ils se font toujours soigner contre le chlordécone ils devraient refuser le traitement aussi car ils ne savent pas de quoi il est composé .

  2. Faut les virer de l’établissement,. Atteint d’une forme grave de la maladie , je remercie le personnel de santé pour les soins et leur disponibilité.

    Ça va bientôt être la catastrophe sanitaire., si les gens sont tête dures.

  3. De toutes façons il faut favoriser l’emploi local alors sortir quelques goyaves de leur bureau mal acquis c’est pas mal. Mais attention à ne pas raper le goyave se contenter de le mettre dans l’avion avec un test pcr valide sinon il pourrit.

    • C’est à cause des goyaves que nos compatriotes réunionnais sont obligés de s’expatrier à l’étranger. Les goyaves sont une peste végétale que nous devons faire partir impérativement pour laisser des indigènes diplômés et capables diriger notre pays. Seuls les indigènes peuvent comprendre comment faire pour développer leur propre lieu de vie, nul besoin de goyaves d’importation supplémentaires, il y a suffisamment d’indigènes capables et beaucoup de goyaves acclimatés de longue date le crient en coeur avec moi.

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