Air Austral « va mal »; Huguette Bello obtient l’unanimité « pour sauver notre compagnie »

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En raison de la persistance de la crise sanitaire, la situation financière de la compagnie aérienne Air Austral se dégrade. Le plan stratégique validé en juillet 2020 prévoyait un retour à une activité normale à partir de fin de l’année dernière. L’apport de 120 millions d’euros couvrait les besoins estimés de trésorerie jusqu’en janvier 2022. Or, la crise sanitaire ne s’est pas arrêtée. Conséquences : de nouvelles restrictions de voyages ont été imposées aux compagnies aériennes. La situation ne s’arrange pas. Ce qui fait qu’Air Austral, à l’instar de nombreuses autres compagnies, se retrouve dans une forte zone de turbulences.

Aussi, pour « ne pas laisser mourir notre compagnie » et « la voir partir dans les mains d’une autre compagnie », la présidente Huguette Bello a fait voter à l’unanimité des élus régionaux, ce matin, lors de la session plénière, une délibération demandant à l’Etat de soutenir Air Austral « comme il a soutenu Air France ou encore Corsair. « Nous demandons à l’Etat de tenir ses engagements. La Région a fait son travail. A l’Etat de faire le sien ».

Rappelons que sur les 60 millions d’euros d’aide validés il y a quelques mois en faveur d’Air Austral, la Région a déjà versé sa part, à savoir 25 millions. En revanche, la CDC qui devait attribuer une enveloppe de 5 M€ n’a toujours pas honoré sa parole. Idem pour l’Etat qui n’a versé que 10 M€ sur les 30 M€ promis.

Yves Mont-Rouge

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21 Commentaires

    • Air austral le a ou sa ? Tres très cher les billets pour voyager. Prendre l exemple : le prix pour aller à mayotte à 2h de la reunion. Idem pour aller à maurice. Sur air mauritus, haute saison c à peine 150 euros et sur austral c le double et même plus. N en parlons pour la métropole. I prend reunionnais pour couillon. Region reunion i manque à ou juste donne la continuité territoriale seulement aux gens voyageant avec cette compagnie, loll….. car zot va tjrs sauvé à li, i changera rien, faudra tjrs débourser pour cette compagnie

  1. la gestion de airaustral à l’image de la Réunion, et au fait on en est où des histoires de viols à airaustral ???? bien enterré cette affaire, à l’image la aussi du reste.
    Depos de bilan pour airaustral ça fera des économies

  2. juste la face cache de la région un exemple ??

    Cumul des mandats, des fonctions et des indemnités Modifier
    Didier Robert est un des élus français qui a le plus cumulé de mandats et fonctions et donc d’indemnités[56]. En 2009, selon le classement des députés cumulant le plus de mandat du journal Le Monde, Didier Robert est en 48e position, avec un « budget théorique » à gérer de 138 millions d’euros[57],[58].

    En 2013, selon la magazine L’Express, il est le 56e « cumulard » de la République au classement national comptant 1 573 élus, et premier au classement réunionnais[59],[60].

    Le JIR affirme en septembre 2014 au regard sa déclaration d’intérêt de sénateur, qu’il déclare environ 15 000 € par mois (6 800 € de la SPLA Maraïna, 4 571 € en tant que président de région, et 7 100 € en tant que sénateur). Par ailleurs, il reçoit aussi des « jetons de présence » au conseil de surveillance d’Air Austral estimé entre 500 € et 1 000 € par séance (il assiste à 4 à 5 séances par an)[61].

    En janvier 2016, il fait voter lors de la première assemblée plénière de l’année du conseil régional une indemnité de fonction maximale de 5 512 € bruts[62]. Ainsi, il bénéficie d’une indemnité logement de 2 300 € mensuelle[63]. Les conseillers régionaux d’opposition Thierry Robert et Huguette Bello dénoncent l’augmentation de cette indemnité[64].

    En décembre 2018, pendant le mouvement des Gilets jaunes, il affirme qu’il prône « un homme, un mandat »[65].

    Affaire de la SPLA Maraïna Modifier
    Fin novembre 2010, lors de la visite de la ministre Marie-Luce Penchard à La Réunion, Didier Robert s’est fait désigner comme PDG de la SPLA (société publique locale d’aménagement) Maraïna et s’est attribué une rémunération de 6 800 € nets par mois[66]. Cette SPLA a été créée en janvier 2010 par Paul Vergès dans l’objectif de conduire le projet du tram-train, celui-ci ne recevait aucune rémunération à ce titre. Comme Didier Robert avait abandonné ce projet il a requalifié les missions de cette SPLA. En 2014, Didier Robert laisse sa place à Fabienne Couapel-Sauret qui a une rémunération inférieure à la sienne, de 4 500 € nets par mois. En 2017, la Chambre régionale des comptes dénonce cette structure car trop dépendante de la Région et critique le montant de rémunération des PDG de la SPLA Maraïna[67],[68]. Selon sa déclaration du 18 décembre 2015 à la HATVP, il a reçu à ce titre 84 416 € en 2011, 87 977 € en 2012, 87 677 € en 2013 et 83 211 € en 2014[69].

    Affaire des musées régionaux Modifier
    En novembre 2017, Karine Nabenessa, élue d’opposition au conseil régional, dénonce « un gaspillage d’argent public […] caractérisé sur certains salaires de complaisance » dans la gestion de la SPL Réunion des musées régionaux (RMR). Elle dénonce les augmentations de salaires de la direction proche de Didier Robert alors que la SPL est déficitaire[70].

    Le 10 octobre 2018, une enquête pénale est ouverte, car Didier Robert est suspecté d’un « détournement de fonds publics et recel de fonds publics »[71].

    Le 8 novembre 2018, la presse révèle qu’il est devenu président-directeur général de la SPL Réunion des musées régionaux le 3 juillet 2018 par vote du conseil d’administration de cette SPL. Par conséquent, il bénéficie d’un salaire de 6 800 € net (8 400 € brut) par mois, soit une augmentation de 52 % par rapport à la personne qui occupait le poste auparavant. De plus, il mettait en place un plan de licenciement économique à cette période. La presse locale note qu’il s’agit d’un montant analogue à la somme qu’il percevait à la SPLA Maraïna[72]. Cette révélation suscite un fort scandale et de nombreuses réactions politiques dans l’île[73].

    Lors du mouvement des Gilets jaunes, fin novembre 2018, il est obligé de démissionner de ce poste. Le journal Le Quotidien révèle qu’il a mis en place un stratagème pour récupérer 33 mois d’arriérés de salaires à la SPL RMR (environ 120 000 €) sur la période de mars 2016 à juillet 2017[71]. Il déclare le 17 décembre 2018 à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique avoir reçu 35 204 € nets en 2017 et 78 147 € nets en 2018, de la part de la SPL RMR[74].

    Le 17 janvier 2019, la Chambre régionale des comptes demande à Didier Robert le remboursement des salaires qu’il a perçu entre 2017 et 2018 en sa qualité de PDG de la SPL RMR, car elle dénonce l’absence de fondement juridique à ces versements. L’avocat de Didier Robert, Me Creissen, conteste cette lecture des faits qu’elle juge « erronée »[75]. Didier Robert est interrogé en septembre 2019 sur ses revenus[76]. Le 21 mai 2021, il est condamné à 15 mois de prison avec sursis et 3 ans d’inéligibilité par le tribunal correctionnel de Saint-Denis ; Didier Robert fait appel de cette décision[77],[78].

    Affaire Corine Beaulieu : emploi familial et contournement de la loi Modifier
    Didier Robert est depuis longtemps entouré de sa conjointe dans l’exercice de ses fonctions politiques. Lors de son élection à la région en 2010, Corine Beaulieu devient directrice de la communication et cheffe de cabinet.

    En novembre 2017, en raison de la loi de moralisation initiée par François Bayrou, interdisant l’embauche de leurs conjoints ou enfants par des élus, Corine Beaulieu doit démissionner de ses postes de cheffe de cabinet auprès de son conjoint Didier Robert[79]. Le cabinet serait désormais dirigé par Vincent Bègue[80].

    Toutefois, en mars 2018, elle travaille de nouveau à la région Réunion dirigée par son époux, bien qu’elle se présente toujours comme « directrice de l’information et de la communication du conseil régional » sur ses cartes de visites et en signant les communiqués de presse[81],[82].

    Elle serait réintégrée sur le papier en devenant administratrice de l’inspection générale. L’éditorial du journaliste Yves Montrouge, publié le 4 janvier 2018, qui expliquait qu’elle allait officiellement revenir à la région occuper le poste d’Alain Abbadie, a été supprimé du site de la radio locale Free Dom. Au sein de la région, le journaliste du Quotidien Stéphane Fontaine révèle qu’en mars 2018 des pressions ont été faites aux employés par l’envoi de notes internes rappelant que « toutes les informations relatives au dossier d’un agent sont confidentielles » et qu’il y a « l’interdiction faite à tous les agents de faire de sa fonction l’instrument d’une quelconque propagande », ainsi « que des procédures disciplinaires sont susceptibles d’être engagées par la collectivité régionale sur la base de dispositifs de contrôles sur les communications électroniques et/ou contrôles ponctuels des courriels professionnels »[83].

    Entre décembre 2017 et janvier 2018, elle travaille à la mairie de Sainte-Marie dirigée par Jean-Louis Lagourgue, où un poste de « directrice de la culture et du patrimoine » avait été créé pour elle. Mi-décembre, elle se met en disponibilité pour trois ans pour rejoindre la région.

    Attribution des chantiers de la nouvelle route du Littoral Modifier
    Au printemps 2014, pour donner suite à des dénonciations, le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour corruption, favoritisme et trafic d’influence concernant l’attribution des marchés de la nouvelle route du Littoral (NRL)[84],[85].

    Le 15 octobre 2013, le groupement Vinci/Bouygues et GTOI (Colas)/SBTPC avait reçu l’attribution des deux principales tranches du chantier de la NRL pour un montant de 1,2 milliard d’euros, de la part du conseil régional. En décembre 2013, le groupe Eiffage TP qui avait perdu l’appel d’offre avait contesté l’attribution de ces marchés au tribunal administratif de Saint-Denis, celui-ci avait rejeté ses deux recours[86].

    Le 30 janvier 2015, les gendarmes de la brigade financière ont interrogé Didier Robert au siège de la région concernant l’attribution des marchés de la nouvelle route du Littoral[87]. L’agence de presse Imaz Press qui avait annoncé l’ouverture d’une enquête sous le titre « Les gendarmes à la région » voit quelques jours plus tard les bandeaux publicitaires de la région Réunion sur son site supprimés, et perd ainsi une partie de ses recettes publicitaires[88].

    Le 8 octobre 2015, une quinzaine de perquisitions sont menées concernant cette affaire, notamment au domicile de Didier Robert au quartier de la Montagne à Saint-Denis (cambriolé moins de deux mois avant) et à celui de son épouse Corine Beaulieu à Saint-Paul (considéré comme leur résidence secondaire), au siège du conseil régional, au siège du groupement Vinci-Bouygues au Port et chez des élus comme Dominique Fournel[89]. Lors de ces perquisitions, le couple Robert-Beaulieu était à Paris dans le cadre de « divers rendez-vous institutionnels »[90],[91],[92].

    Au mois d’août 2015, plusieurs mois avant les élections régionales de décembre 2015 où Didier Robert était candidat à sa réélection, son domicile dionysien avait été cambriolé, alors qu’il y dormait avec sa famille[93]. Quelques bijoux, deux téléphones mobiles (celui qu’il utilise pour le Sénat et pour la campagne des régionales à l’époque en cours) et des ordinateurs privés et professionnels avait été dérobés[94]. Des soupçons quant à l’origine de ce cambriolage avait été émis, affirmant qu’il pourrait s’agir d’un cambriolage « commandité » avant l’arrivée des enquêteurs du PNF, visant à faire disparaître des preuves compromettantes[95]. Après avoir retrouvé les objets en juin 2017, en décembre 2017, trois personnes considérées comme étant les receleurs des objets volés chez Didier Robert ont été condamnées, mais les voleurs n’ont jamais été retrouvés[96],[97],[98].

    Le 20 et 21 juin 2017, Dominique Fournel, conseiller régional, et des salariés administratifs de la région sont placés en garde à vue et le député-maire Thierry Robert est entendu comme témoin[99],[100],[101],[102],[103].

    En septembre 2018, la procureur Éliane Houlette du PNF vient à La Réunion en visite pour faire le point sur cette affaire et les autres en cours dans l’île[104],[105],[106],[107].

  3. les dirigeants d’air austral madame Marois présidente émarge très gros! vous laissez faire madame la presidente ????? fermer cette compagnie c’est du gaspillage et des emplois ROBERT ( famille, cousin, matante, tonton….)

  4. en tant que présidente de la Sematra, madame Bello devrait supprimer les emplois inutiles de cette compagnie, et surtout vérifier le staff de copains qui est partis chercher le nouvel avion à Seattle aux USA! c’était un voyage de remerciement après les élections de 2015, pour les copains coquins à nos frais madame la présidente Bello! trouvez vous cela normal????? mettez sur la table le montant de cette plaisanterie, et les noms des accompagnateurs svp!!!!!!et surtout vérifier le bon de commande c’est un conseil

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