Un tout « Ti Kozman » aujourd’hui. Agenda chargé, pas beaucoup de temps malheureusement pour passer en revue toute l’actualité locale. Ce ne sera que partie remise ! Je voulais quand même revenir sur quelques sujets.

Emmanuel Macron à la Réunion en avril prochain 

Un sujet qui a déjà été évoqué, fin janvier dernier, par certains sites d’information de la région océan Indien. J’avais vu cette info dans la presse mauricienne « Défimédia ». Une visite qui se précise. Le Président de la République devrait assister le 24 avril prochain au Sommet de la COI (Commission de l’océan Indien) qui se déroulera à Madagascar. A cette occasion, il envisage en effet d’effectuer un déplacement dans notre île ainsi qu’à Maurice, juste après le Sommet de la COI, histoire de travailler au renforcement de la coopération non seulement entre les îles OI mais notamment entre les îles sœurs que sont La Réunion et Maurice.

Rappelons qu’Emmanuel Macron s’est déjà rendu deux fois en Guyane depuis sa réélection, une fois à Mayotte (les 19 et 20 décembre derniers, après le passage du cyclone Chido). Son dernier déplacement à la Réunion remonte à 2019. La Réunion qui, faut-il le rappeler, d’un point de vue électoral, ne lui est pas du tout favorable. La majorité des électrices et des électeurs lui préférant les leaders des partis extrêmes : Marine Le Pen pour le Rassemblement National (RN) et Jean-Luc Mélenchon pour La France Insoumise (LFI).

A propos de déplacement présidentiel, avant de venir dans l’océan Indien en avril prochain, Emmanuel Macron est attendu ce mercredi 12 février à Marseille pour, entre autres rendez-vous, l’inauguration du consulat général d’Inde en France métropolitaine aux côtés du Premier ministre indien Narendra Modi. Nous aurons l’occasion de revenir sur le voyage prévu du Président de la République dans l’océan Indien en général et à la Réunion en particulier.

Puisque nous sommes à l’Elysée, restons-y encore un instant, pour vous annoncer que Déobal Gobin, qui a longtemps travaillé au cabinet du ministère des Outre-mer vient d’effectuer un retour à l’Elysée en rejoignant le cabinet d’Emmanuel Macron. Si le grand public ne le connaît pas vraiment, le microcosme politique connaît bien le conseiller politique qui, dans un premier temps, avait été chargé de mettre En Marche sur les rails dans notre île, avant d’être nommé au cabinet de Medetom. Une information que j’ai vue chez Outremers 360, média en ligne dirigé par ma camarade réunionnaise, la « Malbarisienne » (ti nom gâté que je lui ai affectueusement donné) Marie-Christine Ponamalé.

Déobal Gobin (à droite sur la photo) devient conseiller au sein du Pôle politique et parlementaire du chef de l’Etat. Au niveau de la Réunion, c’est lui avait ramené pas mal d’élus de la droite locale, et non des moindres, dans le giron de la Macronie. Rappelez-vous de ces élus de la droite locale devenus « Macron-compatible ». Lesquels élus, à l’instar de Cyrille Melchior, président du Département, se cherchent aujourd’hui, surtout après « le coup de patte dan’ coin z’oreilles » donné par la Macronie à cette même droite locale lors des dernières élections européennes en évinçant tout candidat réunionnais. Le guyanais Déobal Gobin ne désespère pas de « reconstruire » tout ça au profit du parti présidentiel. L’espoir fait vivre…

Quel parti présidentiel ? Renaissance ? Laquelle branche de Renaissance, celle de Gabriel Attal ou celle d’Elisabeth Borne ? Pour le moment, à la Réunion, force est de constater que c’est le courant Borne qui s’est imposé en choisissant Ramata Touré, élue proche de la plateforme réunionnaise (Bareigts, Gironcel et les autres), comme membre du bureau national, bordant ainsi au passage les Vergoz Michel et Virapoullé Laurent du MPTU (Mouvement Politique Trait-d’Union).

Ces derniers avaient pourtant déroulé le tapis rouge à Gabriel Attal lors de sa visite dans l’île en tant que ministre de l’Education nationale. Il paraît que les choses devraient bouger d’ici peu localement, que les Vergoz et consorts ne seront pas laissés sur le bord du chemin de Renaissance, avec la nomination à venir de Prisca Thévenot – la Franco-Mauricienne, ancienne ministre et bras droit d’Attal – au poste de référente Outre-mer de Renaissance. Il est dit que Gabriel Attal, qui sera sûrement candidat à la présidentielle de 2027, a une préférence pour le MPTU, comme soutien à la Réunion.

En parlant de parti politique, un mot pour vous rappeler que Florian Philippot sera à la Réunion du 10 au 13 février prochains en vue de mettre le parti en ordre de marche. J’avais employé dans le « Ti Kozman » de la semaine dernière le qualificatif « extrémiste » pour le parti « Patriotes » de Philippot ; L’adjectif n’a manifestement pas plu à Eric Marcely, le référent de « Patriotes 974 », qui m’a écrit : « si défendre la paix, nos libertés, notre identité et nos tradition -qui font la richesse de nos régions- est considéré comme extrémiste, alors le mot est mal employé. Nous prônons la souveraineté et le droit de décider par et pour nous-mêmes. Oui, nous sommes radicaux dans notre volonté d’agir sur les causes profondes des problèmes que nous dénonçons, mais en aucun cas extrémistes, un terme qui, dans l’imaginaire collectif, est souvent associé au fondamentaliste religieux. Nous rejetons donc fermement ce qualificatif et proposons plutôt celui de gaulliste, bien plus fidèle à notre engagement politique. Nous resterons vigilants face à ces attaques gratuites et répondrons systématiquement lorsque cela sera nécessaire ».

Il a bien raison de rester vigilant Marcely, qui aura du pain sur la planche pour installer « Patriotes » dans le cœur des Réunionnaises et des Réunionnais, lesquels ne jurent que par « Marine ». Contrairement à ce qu’écrit encore Marcely, mon intention n’était pas de « discréditer, d’invisibiliser et dénigrer » son mouvement politique. La preuve, j’en parle !

Michel Rocard, Premier ministre de François Mitterrand, avait usé du 49-3 à 28 reprises ; Bayrou a encore de la marge !

J’en arrive au budget 2025 voté à coups de 49-3 en début de semaine. Pour le PS (Parti Socialiste) « ce budget n’est pas bon pour les Français » (ultramarins y compris). Comme le souligne la socialiste Audrey Bélim, «ce budget comporte malheureusement des décisions arbitraires et incohérentes avec la crise que nous vivons, encore plus marquée à La Réunion ». Je résume : le PS vote contre le budget, « qui n’est pas bon pour les Français » mais ne vote pas la motion de censure déposée par LFI pour dénoncer ce « budget pas bon » ! Le PS se retrouve dans la même posture que le Rassemblement National de Marine Le Pen, qui vote contre le budget mais pas pour la motion de censure.

L’explication d’Audrey Bélim, concernant le PS : « nous avons cependant fait le choix d’écouter nos populations, nos associations, nos collectivités, nos entreprises, dont les craintes étaient grandes face à l’absence de budget. Sur le terrain, nous avons été appelés à la responsabilité par les forces vives, notamment les filières du BTP et du logement à La Réunion qui sont en crise et avaient besoin que la France se dote d’un budget. C’est dans ce contexte que le PS n’a pas voté la censure sur le budget à l’Assemblée nationale : une décision difficile vu la situation du pays que j’espère toutes et tous comprendront.

Nous revendiquons d’avoir cherché à négocier pour épargner aux Françaises et aux Français des efforts supplémentaires et d’avoir sur quelques sujets réussi à éviter le pire, en obtenant la réindexation des pensions de retraite, l’abandon du déremboursement des médicaments et des consultations, l’annulation de la suppression des 4 000 postes d’enseignants, la création de 2000 postes d’AESH pour nos enfants en situation de handicap, l’augmentation du budget de l’hôpital public, la multiplication par trois du fonds d’urgence pour les EHPAD, l’abandon des 2 jours de carence supplémentaires dans la fonction publique, l’augmentation du fonds vert pour les collectivités, ou encore l’ouverture d’une conférence sociale sur les retraites pour revenir sur la réforme injuste de 2023 ». C’est compliqué la politique !

Donc, la France a pu (enfin) se doter d’un budget depuis la dissolution, en juillet dernier, de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Un budget qui passe aux forceps, à coups de 49-3, mais François Bayrou, le Premier ministre, qui arrive à caresser tant le PS que le RN dans le sens du poil, n’a pas à rougir. Il est encore loin, très loin du record en matière d’usage du 49-3 sous la Ve République. Pour rappel, Michel Rocard, alors Premier ministre du Président socialiste François Mitterrand de 1988 à 1991, en a eu recours 28 fois. Bayrou a encore de la marge !

« Jacques De Chateauvieux, le traitre du patriotisme économique réunionnais »

Le vote du budget de la France fait penser au vote qui devrait avoir lieu ce vendredi matin, 7 février, à la commission permanente de la Région sur le dossier de la Sapmer. Je vous en avais parlé en début de semaine. Voir article ci-dessous :

La Région va aider De Chateauvieux : 5 millions d’euros pour la Sapmer « au nom du patriotisme économique »

Pour faire simple, la Région Réunion, présidée par Huguette Bello depuis juillet 2021, a décidé de voler au secours de Jacques De Chateauvieux, businessman qu’on ne présente plus, en investissant dans la Sapmer (pêche à la légine et à la langouste). La Région va mettre 5 millions d’euros dans l’entreprise privée de Monsieur de Chateauvieux. L’argumentaire de la Région est développé dans l’article ci-dessus.

Je ne vais pas y revenir, d’autant que je ne m’y connais pas du tout en pêche à la légine et encore moins en celle de la langouste. Poisson et crustacé que de nombreux Réunionnais ne doivent pas souvent consommer étant donné que ces produits de luxe ne figurent pas dans le BQP (Bouclier Qualité Prix). La pêche est un domaine qui m’est complètement étranger. Suis sans doute, au sens biblique du terme, un peu pécheur (plus par omission et en pensée que par action) car personne n’est parfait, mais je me garderai de juger la décision de la Région Réunion de mettre de l’argent public dans une société cotée en Bourse. Une fois élus, les politiques, ils font ce qu’ils veulent…

Je préfère laisser causer les élus.es de la pyramide inversée, y compris celles et ceux de la majorité qui ont été relativement nombreuses/eux à confesser auprès de moi (en off évidemment) leur gêne face à un tel dossier, surtout en cette période de crise où il est beaucoup question de la vie chère, même si le groupe GBH réalise un bénéfice de près de 250 millions d’euros. Ce n’est pas la crise pour tout le monde !Bref, c’est pas le même sujet, mais presque puisqu’il s’agit du grand capitalisme. Les élus de la majorité siégeant au sein de la commission permanente de la Région sont idéologiquement contre cet investissement régional en faveur de de Chateauvieux qui leur reste en travers de la gorge un peu comme une arête, mais solidarité politique oblige, ils vont devoir le voter même à contre-cœur au nom de la « discipline du groupe » et pour ne pas faire d’esclandre au sein du groupe majoritaire. Et aussi pour sauvegarder leurs indemnités et petits avantages qui vont avec quand on est élu.

Selon certains élus.es de la Région, y compris de la majorité, je le répète, que j’ai eu au téléphone cette semaine, « de Chateauvieux est un traître au patriotisme économique réunionnais ». Des propos qui n’engagent pas freedom.fr. J’ai d’ailleurs reçu ce jeudi (la veille de la réunion de la commission permanente !), dans ma boîte mail, un courrier de lecteur relatif à ce dossier. Il est signé Régis Hoareau, chef d’entreprise. Mais jusqu’à preuve du contraire, je ne connais pas de Régis Hoareau, chef d’entreprise, à moins qu’il ne s’agisse d’un petit artisan. Mon petit doigt me dit quand même que derrière ce Régis Hoareau, pourrait se cacher un ou une élue pas content.e de la pyramide inversée. Voici quelques extraits de ce courrier : « Qui a vendu la canne réunionnaise au leader francais du sucre de betterave ?
En 2001, Jacques de Chateauvieux PDG du Groupe Bourbon, anciennement Sucreries de Bourbon, a vendu à Union SDA, coopérative de Picardie et de la Beauce, 51% de son activité historique dans le sucre. Il se recentre dit-il sur les activités de distribution et de services maritimes. Il a pourtant longtemps garder son activité de sucre au Vietnam ».

L’auteur du courrier se demande encore : «Qui a vendu le leader de la distribution réunionnaise au groupe Casino de Saint-Etienne ? En 2005, le même Jacques de Chateauvieux PDG du groupe Bourbon, a vendu les 36% de sa branche distribution Vindemia au groupe Casino pour 200 millions d’euros. Les Score et autres enseignes du groupe passent sous contrôle du groupe français qui les revendra au groupe GBH en 2020. Son objectif: se concentrer sur les services maritimes pour devenir le leader mondial et engranger encore plus de profits. Le Groupe Bourbon, fleuron de l’économie réunionnaise quitte ainsi La Réunion pour s’installer à Paris puis à Marseille en 2017. La SAPMER restée filiale du groupe suit.
En 2019, le Groupe Bourbon mais aussi la société personnelle de Jacques de Chateauvieux, JACCAR, sont mis en redressement. À la suite de quoi, lui-même est « démissionné »  des deux sociétés marseillaises. La SAPMER est mise en vente ».

Et ce n’est pas fini : « Qui a vendu la terre réunionnaise à des investisseurs belges ? En 2013, toujours le même Jacques de Chateauvieux vend ses actions détenues par sa holding familiale JACCAR dans CBO Territoria à des investisseurs privés belges regroupés au sein d’Hendigo. Les belges deviennent les nouveaux patrons de fait de CBO. Ils ont la main  sur  3000 ha de foncier et les très juteuses opérations immobilières qui vont avec ? »

L’auteur du courrier conclut : «que la Région Réunion lui apporte 5 millions d’euros sans aucune contrepartie réelle et qu’elle le fasse sous couvert de patriotisme économique est une insulte à l’histoire économique de La Réunion et à l’intelligence des acteurs économiques, de toute taille, ancrés sur notre territoire. Il y a tant de chefs d’entreprises comme moi, qui attendons un véritable soutien de la Région Réunion au profit de l’économie réunionnaise, des TPE, PME et artisans qui créent de la richesse et des emplois localement. Ce cadeau à Jacques de Chateauvieux est une insulte à l’ensemble des Réunionnais. Que madame Bello vienne au secours de De Chateauvieux, voilà qui interroge mais, est-ce bien surprenant ? »

Face à un tel dossier, les élus de la gauche locale (vraie ou fausse gauche) en ont gros sur la patate. Ils estiment « qu’en agissant en faveur du capitalisme, la gauche est complètement à côté de la plaque dans son rôle social ». D’où l’expression, selon eux, de « la gauche légine-langouste » qui pourrait remplacer celle de la « gauche caviar » à la Réunion.

Concernant ce rapport, pas besoin de préciser que si la Région ou Jacques de Chateauvieux souhaite répondre à ce courrier ou à l’inquiétude des élus régionaux (opposition comme majorité), freedom.fr sera, au nom de la liberté d’expression, évidemment preneur d’un communiqué ou d’une tribune. Je rappelle toutefois que dans l’article ci-dessus, paru lundi dernier, nous avons repris de larges extraits de l’argumentaire régional développé dans le rapport relatif à cet investissement de 5 millions d’euros en faveur de la Sapmer.

Avant de terminer, je souhaiterai revenir sur une affaire qui avait quelque peu médiatiquement secoué la mairie de Saint-Louis avant-hier, mercredi : celle de l’employée communale interpelée  sur son lieu de travail. Juliana M’Doihoma, qui a aussitôt légitimement réagi sur nos ondes, a expliqué que l’affaire (vol et détention de produits stupéfiants) n’avait rien à voir avec la mairie, si ce n’est que cette dame a été interpelée sur son lieu de travail, qui se trouve être la mairie de Saint-Louis. Ça s’arrête à là !

Quant à cette rumeur relative à sa cheffe de cabinet et à son directeur de cabinet, actuellement absents, qui auraient été contrôlés positifs à des produits stupéfiants lors de leurs vacances en Thaïlande, Juliana M’Doihoma est catégorique : « c’est un fake que fait circuler l’opposition municipale, qui n’a rien à faire ! ». Idem pour la rumeur selon laquelle, sa cheffe de cabinet et son directeur de cabinet seraient conjoints. « Faux ! », rétorque Juliana M’Doihoma. Concernant leur absence, la maire précise « qu’ils sont allés en vacances en Thaïlande et qu’ils se sont blessés en tombant d’un cheval… Ils sont amis et ils ont le droit de partir en vacances ensemble ». C’est sûr ! Quant à savoir si ces deux personnes travaillaient bel et bien auparavant au cabinet de l’ancien président de l’Université, avec Juliana M’Doihoma, la maire de Saint-Louis ne conteste pas. Tous les deux ont pu se faire embaucher à la mairie de Saint-Louis par la maire, après avoir quitté le cabinet de l’université. Ils marchent toujours en duo. A ne pas confondre avec « conjoints » ou « couple ».

En tout cas, et cela je pense que la maire de Saint-Louis a bien compris que, même si nous ne sommes qu’en février 2025 et que les prochaines municipales n’auront lieu qu’en mars 2026, sa tête a déjà été mise à prix, politiquement parlant, à Saint-Louis mais aussi dans le Grand Sud. Nombreux sont ceux qui affûtent déjà leurs armes pour tenter de la lui couper (politiquement parlant, toujours) d’ici à un an.

Je ne vais pas revenir sur les violences en bande et le plan de lutte mis en place par le préfet pour en venir à bout. Suite à la montée au créneau des élus, les pouvoirs publics semblent durcir le ton. La justice ne fera plus de cadeau aux fauteurs de troubles en général et à ceux qui « importent » ces violences en bandes, en particulier. Comprenne qui pourra ! Il n’y a qu’à voir le verdict rendu en comparution immédiate par la justice dans une affaire de violences impliquant des délinquants : prison ferme ! Sans compter que la CAF examine actuellement une vingtaine de dossiers relatifs aux familles hébergeant des mineurs isolés délinquants. L’Etat ne plaisante plus ! J’ai bien aimé le plan de table. Je ne sais pas s’il résulte de l’ignorance du service de protocole de l’Etat ou d’un « foutan » de la part du préfet, du genre « vous souhaitez lutter contre les violences importées, les violences en bandes, commencez déjà, localement, par faire la paix entre vous, les élus ! » Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus : Joé Bédier, maire de Saint-André et Patrice Selly, maire de Saint-Benoit et président de la Cirest, ont été placés cote-à-cote. Durant la réunion, Bédier a regardé à gauche et Selly a regardé à droite. Attention au torticolis !

Y.M.

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