Canton 21 (St-Pierre 2) : Richard Riani préconise le revenu d’activité durable et solidaire (RADS)

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Richard Riani, artiste-recycleur de Tanambo/Terre-Sainte (quartier de Saint-Pierre) est candidat aux prochaines élections départementales et régionales des 20 et 27 juin.  Il se présente avec sa binôme Pascaline Mara dans le canton 21 (Saint-Pierre 2). Les remplaçants sont Céline Le Rouzic et Laurent Bridier. Richard Riani est également 3e sur la liste conduite par Philippe Cadet aux régionales. Parmi toutes les mesures qu’il défend aussi bien aux départementales qu’aux régionales, le président fondateur du « RCR » (Rassemblement des Citoyens Réunionnais) insiste sur le « RADS » (Revenu d’activité durable et solidaire).

« Comment concilier à la fois fin du monde et fin du mois ? Comment allier développement endogène, lien social et développent durable ? Comment changer de modèle en remettant l’EMPLOI et l’ACTIVITÉ au coeur de ‘nout kartiés ?

Le Revenu d’Activité Durable et Solidaire [RADS] est une solution innovante que propose le Rassemblement des Citoyen.ne.s Réunionnais.es [RCR] pour répondre efficacement et durablement à ces questions essentielles pour l’avenir des Réunionnaises et Réunionnais.

Le RADS a déjà été expérimenté dans certaines régions de Métropole où il est appelé « Revenu de Transition Ecologique » [RTE]. Sur le site internet www.ville-grande-synthe.fr/2019/04/30/grande- synthe-experimente-le-revenu-de-transition-ecologique-une-premiere-en-france on peut y lire à propos de cette proposition innovante « dont le but est d’expérimenter le Revenu de Transition

Ecologique : une première en France :

L’état de notre planète et de sa biodiversité (preuve à l’appui des études scientifiques) doit nous inciter à trouver des solutions innovantes, tournées sur la préservation de notre patrimoine commun : la terre.. Il constitue « une garantie de revenu pour toutes celles et ceux qui portent des actions favorisant une transition écologique et sociale ».

L’objectif fondamental : réduire l’empreinte écologique tout en créant une autre forme d’actitivtié économique respectueuse de l’environnement. Ce dispositif incitatif permet de franchir le pas, d’oser se lancer en disposant d’une sécurité, liée à un revenu complémentaire. Il suscite l’innovation, la recherche. Il demande à se dépasser, à imaginer, à créer…bref à projeter l’avenir.

Les caractéristiques du Revenu de Transition Ecologique :
La caractéristique première du RTE est le couplage entre revenu et activité. Pour en bénéficier, il faut donc exercer une activité, qui peut être aussi bénévole. Elle doit être reconnue comme écologique et sociale par une liste des parties prenantes au projet (ville, associations, entreprises…).

La deuxième réside dans la nécessité d’accompagner cette activité par de la formation et donc de l’accompagnement. La troisième composante tient dans l’adhésion à une structure dit démocratique mais surtout collective qui prendrait la forme d’une coopérative de transition écologique. Le Revenu de Transition Ecologique (RTE) s’adressera aux Grand-Synthois répondant à ces caractéristiques. A travers ces 3 critères, le RTE veut soutenir la valeur travail, l’engagement dans des activités de son choix, l’épanouissement humain et le collectif comme générateur d’un nouveau lien social.

Des exemples concrets.
Un maraicher souhaitant se convertir en agriculture biologique pourrait bénéficier du RTE, ou encore une boulangerie qui souhaiterait changer ses pratiques pour qu’elles rentrent dans les principes de respect des humains et de la nature ou encore le créateur d’une entreprise de nettoyage qui souhaite fabriquer des produits écologiques.

Un Revenu de Transition Ecologique compatible avec le Minimum Social Garanti.
Une personne qui se lancerait dans une activité entrant dans les critères de transition promus par la Coopérative, et qui par ailleurs aurait droit, de par les revenus de son foyer en tant que Grand- Synthois, à un coup de pouce de la ville, pourrait cumuler ces aides et être accompagné dans son projet.
Grande-Synthe, avec cette nouvelle expérimentation s’affirme comme un laboratoire d’innovations sociales et environnementales et poursuit la révolution engagée pour une société durable et solidaire.

Cette solution appliquée et adaptée à La Réunion pourrait permettre à toute Réunionnaise & Réunionnais de 17 ans ou plus souhaitant porter un projet durable ou solidaire de gagner jusqu’à 400 € nets pour 30 heures par mois, temps que le bénéficiaire pourra gérer comme il le souhaite : 7 heures par semaine ou 1 heure par jour ou autre. Ce revenu est en outre cumulable avec les allocations (RSA/R+, chômage, bourses…) dans la limite totale de 1000 € / mois.

Le Coût pour le Département serait de 15 M€ / an pour 100 bénéficiaires par canton, ce qui est tout à fait réalisable puisque le Département a dégagé en 2020 un excédent de 25 M€.

L’objectif en terme économique est de créer 25 emplois directs par quartier , ce qui représente 200 emplois directs sur le canton 21, soit 15 000 emplois – directs [5000] / indirects [10000] – sur le Département Réunion).

Un accompagnement et des Formations seront également au rendez-vous via la création d’une Coopérative d’Activité Durable et Solidaire, avec la possibilité pour chaque jeune d’un Contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) puis, selon le souhait du porteur de projet, d’un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE).

Les projets éligibles à ce dispositif RADS peuvent être des :
• projets de service : services aux personnes défavorisées, entreprises insertion/ réinsertion ;

• projets de commerce: commerce équitable, circuits courts, nouveaux modes de consommation
• projets agricoles : agriculture biologique, permaculture, conversion éco-responsable ;
• projets de production : artisanat social, organismes d’insertion par l’activité économique ;
• projets financiers : epargne solidaire, micro-credit, plateformes de financement participatif • projets technologiques : start-up, entreprises sociales innovantes…

Par exemple, ci-dessous une liste non exhaustive de projets pouvant être accompagnés/financés :

Projet n°1 : Creer une RESSOURCERIE / RECYCLERIE (textiles, metaux, electromenager…) ; Projet n°2 : Creer une réseau de récupération de produits recyclables (canettes, bouteilles en plastique, electro-menager, textiles, papier/carton, metaux…) ;

Projet n°3 : Lancer une marque de vêtements recyclés et durables ;

Projet n°4 : Creer ou animer une épicerie solidaire ;

Projet n°5 : Creer/Animer un lieu de formation au numérique pour personnes a$ faible revenu ;

Projet n°6 : Creer une association d’aide aux personnes âgées (visite, courses, courriers…) ;

Projet n°7 : Creer une monnaie locale complémentaire citoyenne ‘PÉI’ ;

Projet n°8 : Creer un réseau social pour les handicapés ;

Projet n°9 : Animer une maison de quartier pour l’Education Populaire ;

Projet n°10 : Creer une maison de lutte contre le ‘décrochage’ scolaire des adolescents ;

Projet n°11 : Creer sa marque de produit local équitable. (the/cafe/chocolat, ve(tement, savon..)

Projet n°12 : Ouvrir une école Montessori ;

Projet n°13 : Creer une structure de coiffure/maquillage solidaire ;

Projet n°14 : Creer une Communauté d’Énergie locale et solidaire ;

Projet n°15 : Creer/Animer un club des entreprises responsables et solidaires ;

Projet n°16 : Creer/Animer une maison de retraite sociale ;

Projet n°17 : Creer un centre de coaching pour les chômeurs de longue durée ;

Projet n°18 : Ouvrir un magasin solidaire de produits biologiques ;

Projet n°19 : Creer une marque de bijoux équitables avec des matériaux locaux ;

Projet n°20 : Creer une plateforme de financement participatif de projets durables ;

Projet n°21 : Creer une entreprise d’isolation pour personnes en habitat modeste ;

Projet n°22 : Creer une garage automobile solidaire ;

Projet n°23 : Creer une AMAPÉI (Asso. pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne PÉI) ;

Projet n°24 : Creer une marque de produits cosmétiques biologiques et équitables ;

Projet n°25 : Creer un centre de musicothérapie pour enfants handicapés ;

Projet n°26 : Creer un centre de vacances pour les sourds et malentendants ;

Projet n°27 : Creer un journal gratuit, distribué dans les lieux alternatifs ;

Projet n°28 : Creer un centre de formation à l’entrepreneuriat social ;

Projet n°29 : Creer une entreprise de déménagement social ;

Projet n°30 : Creer une entreprise de réparation d’appareils électro-ménagers / ordinateurs

Projet n°31 : Creer un tiers-lieu ou café associatif d’échange autour des projets de quartier ;

Projet n°32 : Creer une Structure d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) ;
Projet n°33 : Animer/Creer un jardin partagé (conseils/formation, evenements/lien social…) ;

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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