Cas de Monkeypox(variole du singe) : point de situation en France et dans le monde

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Au 7 juin 2022 à 14h, 66 cas confirmés de Monkeypox ont été rapportés en France : 48 en Ile-de-France, 8 en Occitanie, 5 en Auvergne-Rhône-Alpes, 2 en Normandie, 1 dans les Hauts-de-France, 1 en Centre-val de Loire et 1 en Paca.

Sur 66 cas confirmés au 7 juin 2022 14h, 61 ont fait l’objet d’une investigation, un a refusé celle-ci un demeure injoignable et 3 sont en cours d’investigation. Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans (âge médian : 35 ans). Parmi les cas investigués, 3 sont immunodéprimés, un a été hospitalisé mais ne l’est plus à ce jour ; aucun n’est décédé.

A ce jour, comme dans les autres pays d’Europe, ces cas sont survenus majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique.

Parmi les cas investigués, 28 ont voyagé à l’étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents : 14 voyages sont ainsi rapportés en Espagne, 4 en Belgique, 4 en Allemagne, 1 au Portugal, 1 au Royaume-Uni, 1 au Pays-Bas, 1 au Maroc, 1 en Inde, 1 en Suisse, 1 aux Etats-Unis et 1 au Mali. Ces voyages ne constituent pas systématiquement l’origine de la contamination.

La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés. Enfin, 3 des cas investigués sont des cas secondaires, dont 2 non vaccinés et en cours d’investigation, de cas confirmés en France.

La prochaine actualisation de ce bilan aura lieu jeudi 9 juin 2022.

Compte tenu de ce qui a été observé en Europe sur la maladie, une communication ciblée a été rapidement mise en œuvre en direction des personnes HSH. Les messages rappellent les modes de transmission, les symptômes, la conduite à tenir en cas de symptômes. Ils sont actuellement diffusés en digital sur le site Sexosafe dédié aux HSH et via les réseaux sociaux. En parallèle, sur le terrain, des affiches, des flyers et des fiches-conseils ont été diffusés grâce aux acteurs associatifs, aux ARS et aux équipes de Sexofe présentes sur le terrain. Les actions de prévention s’adapteront à l’évolution de la situation.

En l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe. C’est pourquoi, en France, la surveillance pérenne du Monkeypox par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé. Les échanges se poursuivent par ailleurs avec les autres pays européens, l’OMS et l’ECDC.

Le virus de la variole du singe s’installe dans les pays non endémiques, avec déjà 1 000 cas signalés, a indiqué mercredi 8 juin l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)

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