Cas de variole du singe : au 4 août 2022, 2 423 cas confirmés en France

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Point dans le monde

28 220 cas confirmés dans 88 pays !
États-Unis D’Amérique 7 509
Espagne 4 942
Allemagne 2 887
Royaume-Uni 2 859
France 2 423
Brésil 1 474
Pays-Bas 959
Canada 957
Portugal 710
Italie 545
Belgique 482
Pérou 340
Suisse 316
République Démocratique Du Congo 163
Israël 160
Autriche 160
Nigeria 133
Danemark 114
Suède 111

Point de situation en France

Au 4 août 2022 à 12h00, 2 423 cas confirmés ont été recensés en France. Les cas résidaient le plus fréquemment en Ile-de-France (862 cas soit 49 % des cas dont la région de résidence est connue), en Occitanie (210 cas, soit 12 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (181 cas, soit 10 %).

La distribution des cas par région de résidence (lorsqu’elle est connue) est présentée dans la figure 1 pour les cas résidant en France. Celle par région de signalement est présentée dans la figure 2.

La région de résidence n’est pas renseignée pour 653 cas et 8 cas résident à l’étranger.

Figure 1. Cas confirmés de variole du singe (n=1 762 cas) par région de résidence, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00)

Figure 1. Cas confirmés de variole du singe (n=1 762 cas) par région de résidence, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00)

Figure 2. Cas confirmés de variole du singe (n=2 420 cas) par région de signalement, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00)

Figure 2. Cas confirmés de variole du singe (n=2 420 cas) par région de signalement, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00)

La distribution des cas selon la date de début des symptômes (lorsque celle-ci est connue) est présentée en figure 3. La date de début des symptômes des cas s’étend entre le 7 mai 2022 et le 30 juillet 2022. Ils ont été diagnostiqués en médiane 6 jours (entre 0 à 36 jours) après le début des symptômes ; de ce fait et compte tenu des délais de déclaration, les données des dernières semaines ne sont pas consolidées.

es déclarations reçues ne mentionnent pas toujours la date de début des symptômes ou la date de diagnostic du patient. En alternative de ces informations, la distribution des cas selon leur date de signalement est présentée en figure 4.

Figure 3. Cas confirmés de variole du singe (n=1 643 cas) par semaine de début des symptômes, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00). Les données des dernières semaines (en gris) ne sont pas totalement consolidées.

Figure 3. Cas confirmés de variole du singe (n=1 643 cas) par semaine de début des symptômes, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00)

Figure 4. Cas confirmés de variole du singe (n= 2 422 cas) par semaine de signalement, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00). Les données de la dernière semaine (en gris) ne sont pas totalement consolidées.

Figure 4. Cas confirmés de variole du singe (n= 2 422 cas) par semaine de signalement, France, mai-août 2022 (données au 04/08/2022 – 12h00)

Le creux de déclaration observé en semaine 28 (du 11 au 17 juillet) peut s’expliquer par le jour férié (le 14 juillet).

Tous les cas recensés à ce jour sont des adultes de sexe masculin, sauf 20 adultes de sexe féminin et 2 enfants (moins de 15 ans). Les cas adultes ont un âge médian de 36 ans ; 25% des cas adultes ont moins de 30 ans et 25% ont de 43 à 84 ans.

Parmi les cas investigués, 75 % ont présenté une éruption génito-anale, 70 % une éruption sur une autre partie du corps, 76 % une fièvre et 72 % des adénopathies.

Quarante-sept cas (2,9 %) ont été hospitalisés du fait de leur infection au virus Monkeypox, dont 39 (2,6 %) pour complications en lien avec ce diagnostic. En France, aucun décès n’a été signalé à ce jour.

Le délai médian de recours au test par date du début des symptômes est en diminution depuis le début de l’épidémie : il est passé de 13 jours en S18-2022 (2 au 8 mai) à 5 jours en S27-2022 (4 au 10 juillet).

Parmi les cas investigués, 69 sont immunodéprimés (5,0 % des cas ayant répondu) ; 369 sont séropositifs au VIH (soit 26 % des cas connaissant leur statut VIH).  Chez les cas non porteurs du VIH, 677 sont sous prophylaxie pré-exposition ou « PrEP »* (soit 65 % des cas non porteurs du VIH ayant répondu à la question).

A ce jour, en France, 96 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Parmi les cas pour lesquels l’information est disponible, 72 % déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l’apparition des symptômes.

La plupart des cas interrogés déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés ; 24 % sont des cas secondaires, c’est-à-dire qu’ils rapportent avoir été en contact avec un cas de variole du singe dans les trois semaines précédant la survenue des symptômes.

3 Commentaires

    • Lé pas obliger. Puisque ti marmaille y « fréquente » pas zot. La question c’est « qu’est ce qui va nous tomber dessus » ? Les singes nous le refilent ou quoi, leur variole de m…? Nous n’avons même pas encore terminer avec le covid ! A cette allure si tous les animaux nous refilent toute leur cochonnerie et bien ils nous auront bien venger de tous le mal que nous leur faisons !

  1. Lucien Cerise: L’armée russe a décidé de déplacer les termes du débat en lançant une opération conventionnelle, symétrique, à découvert, donc en mettant fin à la guerre hybride de l’Otan en Ukraine.

    La guerre hybride repose essentiellement sur des forces de procuration, ou «proxies», paramilitaires et terroristes, des fausses révolutions, ou «révolutions colorées», qui sont de vrais coups d’Etat, des armes non-conventionnelles, biologiques ou autres,
    la furtivité, la ruse, le secret, le mensonge, la complicité des médias et la militarisation des civils, parfois à leur insu.

    L’armée russe a décidé de mettre un terme à cette forme de guerre sournoise et indirecte lancée en Ukraine depuis 2013 et la révolution colorée de l’EuroMaïdan. De son côté, l’Otan continue les manigances, avec des mises en scène morbides comme à Boutcha ou sur l’Île des serpents, et l’utilisation de civils comme boucliers humains ou «acteurs de crise».

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