CASUD : « non à l’augmentation intercommunale des taxes ! »

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C’est un communiqué de la majorité municipale de Saint-Joseph dont le maire est Patrick Lebreton (notre photo de Une), laquelle dénonce « l’augmentation de la taxe foncière sur le bâti » que les élus de la majorité la Casud s’apprêtent à voter demain, vendredi 7 avril. 
« Épisode 3 : NON à l’augmentation de la Taxe Foncière sur le Bâti (part CASUD) Ce vendredi 7 avril 2023, la majorité intercommunale de la CASUD (composée de la majorité municipale du Tampon, de Saint-Philippe et de l’Entre-Deux ainsi que des 2 élus des oppositions municipales de Saint-Joseph) s’apprête à voter une augmentation de la taxe Foncière sur le Bâti (part CASUD).
C’est le 3ème épisode d’un acharnement fiscal voulu par cette majorité après :
• la tentative du 24 février dernier d’augmenter les taxes sur l’eau et
l’assainissement, mise en échec pour absence de quorum par la majorité
municipale de Saint-Joseph en quittant le conseil communautaire au moment de voter les 3 affaires y afférentes :
• l’approbation à la majorité par le conseil communautaire, convoqué d’urgence une semaine plus tard par le Président de la CASUD, de ces 3 mêmes affaires et ce malgré le vote contre de la majorité municipale de Saint-Joseph et des oppositions du Tampon et de l’Entre-Deux.
L’insistance du Président de la CASUD à vouloir ponctionner une nouvelle fois dans le porte-monnaie des ménages Tamponnais, Saint-Philippois, Entre-Deusiens et Saint- Joséphois relève de l’entêtement et de la rigidité alors que notre population, déjà structurellement sinistrée sur le plan socio-économique, doit faire face à une envolée du coût de la vie.
Augmenter le taux de la Taxe Foncière sur le Bâti (TFB) de 2 points sur le territoire de la CASUD, y compris sur la commune-membre de Saint-Joseph où des élus responsables ne l’ont jamais fait depuis plus de 22 ans, va incontestablement fragiliser et précariser notre population.
Les plus vulnérables seront impactés ainsi que les classes moyennes déjà fortement pressurées fiscalement, en particulier les ménages modestes propriétaires notamment après avoir hérité d’un petit patrimoine bâti issu d’une vie de labeur de leurs parents. Ce matraquage fiscal et cette casse sociale sont d’autant plus inutiles que la CASUD n’a aucunement besoin de recettes supplémentaires (en l’espèce estimées à 2,2 millions d’euros par an). L’EPCI est en effet incapable de tenir un Programme Pluriannuel d’Investissement (PPI) ambitieux, à l’exemple du PPI 2017-2022 où les taux de réalisation
des investissements étaient faibles ces dernières années (inférieurs à 50%) ainsi qu’en attestent les comptes administratifs de ces exercices.
Il n’y a donc pas lieu de thésauriser l’argent des contribuables plus que de raison, ce qui serait d’ailleurs attaquable au regard notamment de la jurisprudence administrative.
Les élus de la majorité municipale ont transmis hier au Président de la CASUD un amendement sur les affaires 16 et 21 visant d’une part à retirer l’augmentation de 2 % de la taxe sur le foncier bâti et d’autre part à rééquilibrer le budget primitif (budget principal) de la CASUD sans les recettes qui en découlent.
Il est à espérer que tous les élu.e.s communautaires, notamment celle et ceux composant cette majorité intercommunale, retrouvent raison garder et que les intérêts de la population du territoire de la CASUD soient préservés ».

 

Yves Mont-Rouge

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Téléphone : 0692 85 39 64

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