Championnats du monde para-athlétisme : quid de nos 2 réunionnais en lice?

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Les championnats du monde Virtus de para-athlétisme  se déroulaient en Pologne, et se sont achevés ce week end. L’heure de faire les comptes niveau médailles est arrivé, sachant que   le Réunionnais Lucas Tandrayen ainsi que le Créopolitain Nicolas Virapin  étaient sélectionnés en équipe de France pour défendre nos couleurs péi. Et on peut être fier d’eux, car pas moins de 43 médailles ont été récoltées par l’équipe de France :  médaille d’or, d’argent et de bronze.

Ecoutez Georges Marie Nacoulivali l’entraineur de Lucas , qui était sur place, et qui nous fait le récapitulatif de cette fin de championnat :

Et pour aller plus loin :

Le para athlétisme est au programme des Jeux Paralympiques depuis 1960. Il regroupe une grande variété d’épreuves et concerne la majeure partie des types de handicaps représentés aux Jeux Paralympiques.

En fonction de leur catégorie de compétition, certains athlètes courent en fauteuil roulant, utilisent des prothèses, lancent à partir d’une chaise de lancer. Les déficients visuels peuvent être accompagnés d’un guide pour les courses ou guidés par un entraineur pour les lancers et les sauts. Le para athlétisme est ouvert à de nombreuses catégories de handicaps physiques, visuels et mentaux.

Le programme paralympique intègre toutes les épreuves de l’athlétisme « traditionnel » hormis le saut à la perche, le lancer de marteau, les épreuves de marches et les courses d’obstacles. Toutefois, toutes les catégories n’ont pas accès à l’ensemble des épreuves.

Contrairement à une idée reçue, la famille d’épreuves la plus représentée aux jeux paralympiques est, loin devant toutes les autres, les lancers (37% des épreuves), et notamment le lancer de poids. Dans ces épreuves le poids des engins est adapté au handicap, mais aussi leur nature. En effet, il existe aux jeux paralympiques une épreuve de lancer de massue pour les athlètes ayant des difficultés singulières à tenir un poids, un disque ou un javelot.

Les deux principales différences avec l’athlétisme que vous connaissez sont :

1) L’attribution de deux couloirs à un athlète déficient visuel et son guide. Par conséquent, il n’y a que 4 places en finale des épreuves de 100m et de 400m (8 couloirs).

2) L’organisation des épreuves de lancer assis. Du fait de la nécessité de fixer solidement le siège de lancer de l’athlète au sol et au lanceur de se sangler dans ce dernier, chaque athlète effectue ses six essais à la suite. Si sa performance est ensuite battue par un autre lanceur, il ne pourra plus tenter de reprendre la tête de l’épreuve.

Par ailleurs, la seule épreuve de relai existant désormais est le 4x100m universel, qui a la particularité de mixer les sexes et les grandes catégories de handicap dans chaque équipe.

Du fait du grand nombre de catégories de compétition, l’athlétisme est le premier sport paralympique en termes de nombre d’épreuves au programme. Il représente en effet à lui seul plus de 30% du total des épreuves aux programme des jeux paralympiques.

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