Compte-tenu de la situation sanitaire concernant le Chikungunya à La Réunion, et malgré les contraintes budgétaires liées à l’absence d’adoption de la loi de finances pour 2025, le préfet Patrice Latron a décidé de rétablir le taux de prise en charge des PEC (parcours emploi compétences) à hauteur de 65% pour la lutte anti-vectorielle soit un effort financier de plus de 550 000 euros, répondant ainsi à la demande forte des élus du territoire.
La Réunion est le premier territoire bénéficiaire de PEC en France, avec près de 20% de l’enveloppe financière nationale, et ce depuis plusieurs années. Depuis 2020, La Réunion bénéficie en effet d’une enveloppe annuelle stable de 12 000 contrats PEC, comme annoncé par le Président de la République en octobre 2019 pour faire face à un taux de chômage élevé (17 %) et au taux de pauvreté (36%). Cette enveloppe a été consommée en totalité jusqu’en 2023.
Pour l’année 2024, le recours aux PEC par les collectivités avait diminué : 85,9 %, correspondant à 10 976 contrats prescrits dont 60% au sein des collectivités locales (entretiens d’espaces verts, emplois au seins des établissements scolaires, etc.). Face à cette baisse sensible de la consommation et afin de répondre à une situation épidémiologique préoccupante concernant le Chikungunya, le préfet de La Réunion a décidé d’orienter les contrats restants vers l’embauche de 400 personnels dédiés à la lutte anti-vectorielle, dont les missions principales sont le nettoyage et l’entretien des sites, la sensibilisation et la médiation auprès du grand public.
L’évolution du dispositif PEC dépendra des arbitrages du Gouvernement et des discussions autour de la loi de finances pour 2025 au sein du Parlement.
Frédéric Maillot, Député de La Réunion
Jean Hugues Rateon, député de La Réunion
Je salue le bon sens retrouvé de l’Etat en rétablissant le taux de prise en charge des PEC à 65% pour la lutte anti-vectorielle. Il apparaissait en effet illogique qu’à la veille d’une entrée en phase épidémique du chikungunya, les moyens financiers soient diminués.
Rappelons que grâce à ce dispositif, ce sont des centaines de personnes qui auront pour missions principales : le nettoyage et l’entretien des sites, la sensibilisation et la médiation auprès du grand public. Malgré cela, nous constatons, semaine après semaine, que les cas de chikungunya augmentent faisant craindre une flambée de la maladie.
Aussi, cette marche arrière du préfet est une bonne chose mais ne suffit pas : un nouvel arrêté est urgent et nécessaire.
Il doit pouvoir renforcer le nombre d’emplois aidés mobilisables et par la même occasion renforcer le plan ravine et le plan PEC LAV, avec des taux de financement pouvant atteindre 85% voire 95%. J’espère que la durée d’heures de travail hebdomadaires ainsi que la durée des contrats seront également rétablies car actuellement, elles ne sont pas prises en compte dans le recul du préfet. De plus, le compte n’y est pas, puisque la baisse de la prise en charge des CUI-CAE est maintenue
alors que ces contrats sont tout aussi nécessaires pour le fonctionnement des Collectivités. Compte tenu de notre taux de chômage élevé et de la cherté de la vie, ces contrats permettent aux familles de « survivre ». Aussi, j’appelle le préfet à réviser une nouvelle fois son arrêté et au vu de la situation, augmenter le taux de prise en charge ainsi que la durée de ces contrats. Il y va de notre cohésion sociale.
Il faut surtout et simplement informer et vacciner la population avec le nouveau vaccin de Valneva nommé Ixchiq et déjà disponible. Le temps presse. C‘est maintenant qu‘il faut vacciner
ces branleurs vont aller chasser le moustique ? mdrrrr …..sont déja fatigués à 9h du matin !!! cf front de mer st leu ….assis en rang d’oignons, pendu au tel ou a fumer ……et certains à la dodo …. brefffff