La Chine est confrontée à une nouvelle épidémie de maladies respiratoires. À la mi-novembre, les autorités chinoises ont signalé l’apparition de cas de pneumonies, principalement chez les enfants, dans le nord du pays. Les symptômes les plus fréquents comprennent la fièvre, une inflammation pulmonaire sans toux et la présence de nodules pulmonaires.

Ces derniers jours, l’hôpital de l’Institut de Pédiatrie de Pékin a été fortement sollicité par des parents accompagnés de leurs enfants, On parle d’infections à Mycoplasma pneumoniae, une cause connue de pneumonies pédiatriques, traitées avec des antibiotiques.

Depuis mi-octobre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) analyse les données des systèmes de surveillance en Chine. Selon ces observations, une augmentation significative des maladies respiratoires chez les enfants est constatée dans le nord du pays.

Pékin, équipé d’un système de surveillance des maladies de type grippal et des infections respiratoires aiguës sévères comme la grippe, le VRS et le SARS-CoV-2, a lancé une surveillance renforcée des diverses maladies respiratoires à partir de la mi-octobre. Pour la première fois, le pays a inclus les mycoplasmes pneumoniae, responsables des pneumonies pédiatriques, dans son dispositif de surveillance.

Le lundi 20 novembre, le système de veille ProMED a émis une alerte concernant des hôpitaux chinois « submergés d’enfants malades ». Cette flambée est particulièrement notée à Pékin et dans des villes telles que Liaoning, dans le nord-est de la Chine. Selon les informations de ProMED, tous les malades avaient contracté une infection respiratoire inconnue.