Chronique de Thierry Robert : découvrez le premier podcast diffusé ce samedi

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Après l’émission Allo Thierry , Thierry Robert fait sa rentrée sur notre site web. Dès demain, retrouvez La chronique de Thierry Robert , une chronique dans laquelle Thierry Robert abordera différents sujets d’actualité et de société.
Tous les samedis, La chronique de Thierry Robert sera disponible sur freedom.fr. Vous pourrez également l’écouter à la radio, tous les samedis à midi La chronique de Thierry Robert , c’est tous les samedis sur Radio Free Dom et sur freedom.fr

« REUNION MAYOTTE L’AFFRONTEMENT, MAIS JUSQU’A QUAND ?

À La Réunion, un vent de colère souffle, et il est grand temps d’en parler franchement et sans tabou.

Depuis quelques mois, la situation se dégrade sans qu’aucune solution efficace ne semble se profiler à l’horizon.

Le flot de personnes arrivant de Mayotte ne fait qu’exacerber les tensions, avec une montée constante de la délinquance et de la violence.

Il est urgent d’en découdre avec cette réalité insupportable.

Des élus, récemment, ont tenu des discours démagogiques en laissant croire qu’il serait possible d’enrayer l’arrivée de ce que certains qualifient de « migrants » à La Réunion.

Laissez-moi être clair : c’est totalement faux !

Mayotte, département français depuis 2011, bénéficie de la libre circulation des personnes et des biens, comme tous les départements français.

Cela signifie qu’un Mahorais peut se rendre librement à La Réunion, et qu’un Réunionnais peut également se rendre à Mayotte sans aucune restriction.

Les Mahorais, citoyens français aujourd’hui, doivent cohabiter avec les Réunionnais, et vice versa.

Cette coexistence doit être gérée avec sagesse, sauf si, par choix, l’un des deux départements décide de ne plus faire partie de la France. Ceux qui prétendent le contraire sont soit ignorants, soit irresponsables en jouant un jeu politique dangereux.

Les Réunionnais ont-ils raison d’être mécontents ? Absolument !

La dégradation de la situation est évidente : violence, bagarres, atteintes à la tranquillité publique…

Tout cela ne peut plus être ignoré.

Nous ne devons pas nous bercer d’illusions ; il est temps d’affronter la réalité. Il est essentiel d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe réellement et de réfléchir à ce qui peut être fait pour mettre un terme à ce chaos.

Une des problématiques majeures réside dans l’immigration illégale à Mayotte.

De nombreuses personnes entrent clandestinement sur l’île de Mayotte, et maintenant à La Réunion, en utilisant de faux documents ou d’autres moyens illégaux, comme des mariages arrangés. Ce fléau ne concerne donc plus seulement Mayotte ; il atteint désormais La Réunion, où la violence et la délinquance se répandent à une vitesse alarmante.

Comme les Mahorais vivant à Mayotte, les Réunionnais subissent également au quotidien des agressions, des vols et des dommages à leurs biens. Ce phénomène s’étend et nécessite une mobilisation sérieuse.

Il est incompréhensible de voir les élus mahorais et réunionnais, comme les députés Jean Hugues RATENON et Estelle YOUSSOUFFA, se livrer à des affrontements au lieu de chercher un terrain d’entente.

C’est une erreur monumentale.

Ils portent une responsabilité commune et doivent faire front ensemble. Leur objectif devrait être de parler d’une seule voix pour faire pression au niveau national afin de contrôler l’immigration clandestine à Mayotte, qui affecte également maintenant La Réunion.

La division entre élus réunionnais et mahorais ne fait que renforcer le statu quo, permettant ainsi à la France de ne pas répondre aux véritables besoins de notre région.

Pendant ce temps, des élus, ignorants les enjeux réels, se livrent à des manœuvres politiciennes, oubliant que l’exemple vient d’en haut. Leur division risque d’aggraver les tensions entre réunionnais et mahorais, et c’est très inquiétant pour l’avenir.

Les élus des deux régions doivent comprendre que plus ils se battent entre eux, plus la colère des populations réunionnaise et mahoraise risque d’exploser.

Par ailleurs, Il est temps aussi que notre Président de la République prenne la mesure des enjeux.

Comment expliquer qu’il soit capable de débloquer des milliards pour des conflits à l’étranger, comme la guerre en Ukraine, mais qu’il ne mette pas en place des moyens suffisants pour sécuriser nos îles ?

Des dispositifs de surveillance sophistiqués, tels que des radars et des patrouilles maritimes, devraient être déployés autour de Mayotte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

C’est une petite île, et il serait tout à fait possible et facile de mettre en place un « filet » de sécurité autour d’elle, mais cela exige une véritable volonté politique.

Un autre problème préoccupant concerne la gestion des prisonniers mahorais.

Actuellement, la France envoie des prisonniers de Mayotte à La Réunion, une folie. Une fois libérés, beaucoup se retrouvent à la rue, créant de graves problèmes de sécurité publique.

Les prisons réunionnaises sont déjà saturées, et des solutions doivent être trouvées. Il est impératif que ces prisonniers soient rapatriés vers l’Hexagone, où il y a plus de places disponibles, comme cela a été fait en 2024 pour les immigrés africains.

La concentration de ces populations à La Réunion peut entraîner un environnement potentiellement dangereux, amplifiant ainsi la violence. Cette question nécessite un dialogue constructif entre les différentes parties concernées pour trouver des solutions pérennes.

Passons maintenant à nos élus réunionnais.

Un exemple frappant, l’attitude changeante de certains élus réunionnais : alors qu’ils ont fait preuve de solidarité avec les Mahorais après le passage du cyclone CHIDO, je cite « nos frères et sœurs mahorais ».  Leur position a rapidement évolué en fonction du contexte politique, créant ainsi un climat de méfiance et d’incompréhension.

Nous observons des propositions totalement opposées à la résolution des problèmes complexes auxquels nous sommes confrontés.

Cela soulève une question fondamentale : quand les électeurs votent, est-ce pour soutenir un parti politique ou pour défendre leurs intérêts et ceux de l’ensemble de la population ?

Il est essentiel de distinguer l’intérêt collectif des ambitions personnelles ou partisanes.

Prenons l’exemple de la Présidente de Région, Huguette BELLO, qui a réagi à des propositions discutables comme celle d’Ericka Bareigts, en s’opposant à l’idée de couper les aides financières aux parents d’enfants délinquants.

Ce type d’opposition politique stérile entrave une action efficace pour le bien de la société. Les élus, en tant que représentants responsables, doivent se concentrer sur l’intérêt général et non sur des stratégies visant à sauvegarder leurs postes.

Il est vital qu’il y ait une entente et une coordination entre les élus réunionnais pour parler d’une seule voix.

Les affrontements publics sur des sujets aussi cruciaux sont inacceptables et nuisent à la crédibilité des élus auprès de la population.

La situation actuelle nécessite une réponse collective, pas une compétition politique.

À cet égard, une grande manifestation prévue le week-end prochain témoigne des aspirations des citoyens à voir des actions concrètes et significatives. Si les élus locaux continuent à se déchirer, aucun d’entre eux ne pourra maîtriser la situation, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour notre territoire.

En attendant des solutions durables, il est impératif d’appliquer une politique de tolérance zéro, avec des mesures législatives et répressives déjà en place dans la loi française pour juger immédiatement les auteurs de violences. Quant aux enfants ou adolescents livrés à eux même, les parents ou leurs tuteurs doivent être lourdement condamnés sans délais.

On peut d’ailleurs se poser une question concernant les jeunes délinquants, La sécurité et le bien-être de nos concitoyens pourraient-ils passer par une nouvelle version de l’APECA ?

Il est donc grand temps de mettre de côté les querelles politiques et de se concentrer sur l’essentiel, tout en impliquant la population dans le processus décisionnel, afin qu’elle puisse soutenir des initiatives positives, c’est ainsi que nous retrouverons notre force collective. »

 

Thierry ROBERT

4 Commentaires

  1. relancer l’APECA pour accueillir les petits délinquants mahorais arrangerait les tutrices mahoraises implantées chez nous vu que notre département aura la charge de les nourrir et qu’elles pourront faire venir chez eux d’autres enfants de Mayotte. à mon sens cette immigration vers notre île est voulue par l’état français vu que celui-ci se trouve dans l’incapacité dans l’immédiat de construire des logements sociaux à Mayotte. donc l’immigration vers notre île est voulue tout en sachant que nous les reunionnais sommes toujours prêts à tout accepter.

  2. Demandez à Mme Amina Djouma, ramenez tout ces délinquants à la réunion c’etait voulu et organisé par les élus de mayotte car elle avait bien dit lors d’une interview avec charles luilhier sur freedom comme les réunionnais disaient que c’était pas notre problème elle avait dit, donc prenez les chez vous car à la réunionnais vous etes plus riche que nous et que le gouvernement vous donne tout, demander à mr luilhie,r refaite passer la bande sur cette interview demander à radio freedom de trouver cette enregistrement qui datte d’un moment car le but c’était qu’on soit dans la meme merde qu’eux afin de nous ralier à eux pour ce combat qui à la base n’était pas le notre croyait moi c’était bien voulu moi je demande qu’on les renvoi tous chez eux les prisonniers, les familles qui ne travaillent pas qui sont ici que pour l’argent et les délinquants peu importe leurs ages car s’ils ont ,de la force pour se défouler sur des gens à la réunion ils auront de la force pour reconstruire leur ile car leur place n’est pas ici mettez des chaines dans leurs pieds et faites leur travailler au lieu de les ramener en prison à la réunion car s’est bien nous les contribuables qui travaillons pour payer leur confort en prison arretez c’est bon on en a marre sa va vous péter en pleine gueule messiers et mesdames les élus fini les conneries on ne vous croit plus les décisions de mr le préfet c’est que de la foutaise car les mineurs qui sont dans la rue sont isolés et tout à coup ils trouve l’adresse des parents pour leurs envoyés un courrier, ils faire coupé les allocs dites moi comment ils ont tous le meme nom, il va expulser les familles des délinquants mais il a pas dit si on les renvoi à mayotte si non c’est déplacer le problème quel con et la certaine personnes tombe encore dans ce piège vous savez les politiciens sont très fort pour manipuler la population, faire de la com, faire, diversion, amusez la galeries, diviser pour mieux régner et enfin naviguer en sous marin voilà bonne lecture à tous et à bientot pour le grand combat car ne compter sur aucun politicien pour nous défendre car ces gens venus d’ailleurs sont leurs réserve de voix pour les élections à venir

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