La chute de Bachar al-Assad : Qui a orchestré le renversement du régime syrien ?
Après plus de dix années de conflit sanglant, la Syrie entre dans une nouvelle phase de son histoire. La chute de Bachar al-Assad, l’ancien président syrien, a marqué la fin d’une époque et ouvert une période d’incertitude pour un pays meurtri. Mais qui sont les véritables acteurs derrière ce renversement ? Analyse des forces internes et externes ayant conduit à cet événement historique.
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Les acteurs internes : un soulèvement populaire et des dissensions
Le mouvement contre Bachar al-Assad a débuté en 2011 avec les manifestations pacifiques du printemps arabe. Toutefois, ces protestations se sont rapidement transformées en une guerre civile après une répression brutale par le régime.
1.Les groupes d’opposition :
•Les factions rebelles, comme l’Armée syrienne libre (ASL), ont joué un rôle clé dans l’affaiblissement du régime. Soutenus par des financements et des armes venus de l’étranger, ils ont permis de maintenir une résistance active sur plusieurs fronts malgré les pertes et divisions internes.
2.Les Kurdes :
•Dans le nord-est de la Syrie, les forces kurdes, notamment les Unités de protection du peuple (YPG), ont profité de l’effondrement du pouvoir central pour consolider leur territoire et réclamer une autonomie élargie. Bien qu’ils se soient concentrés sur leur propre gouvernance, leur opposition au régime a contribué à son isolement.
3.Dissensions au sein du régime :
•Des membres influents de l’appareil d’État, fatigués par les longues années de conflit et les sanctions internationales, auraient organisé des mouvements dissidents en coulisses. Certains anciens alliés de Bachar al-Assad auraient secrètement négocié avec les forces rebelles pour garantir leur survie politique.
Les puissances étrangères : des influences décisives
Le renversement de Bachar al-Assad ne peut être compris sans analyser l’implication des grandes puissances étrangères, dont les intérêts ont façonné le conflit syrien.
1.Les États-Unis et l’Union européenne :
•Depuis le début du conflit, les États-Unis et plusieurs pays européens ont appelé au départ de Bachar al-Assad, soutenant des factions rebelles et imposant de lourdes sanctions économiques au régime. Cette pression constante a contribué à affaiblir les ressources du gouvernement syrien.
2.La Turquie :
•La Turquie, voisine de la Syrie, a été un acteur clé en soutenant les groupes rebelles. Elle a également mené des opérations militaires dans le nord du pays, ciblant à la fois les forces kurdes et les forces pro-Assad, pour garantir ses propres intérêts stratégiques.
3.La Russie et l’Iran : des alliés distants :
•Bien qu’ils aient été les principaux soutiens du régime, la Russie et l’Iran ont réduit leur engagement au fil du temps en raison de coûts économiques et politiques croissants. La Russie, en particulier, aurait joué un rôle ambigu, cherchant une transition politique tout en maintenant une influence en Syrie.
Les événements clés ayant précipité la chute
La chute de Bachar al-Assad résulte d’une série d’événements déclencheurs :
•L’intensification des affrontements à Damas : Les forces rebelles ont multiplié leurs attaques dans la capitale syrienne, mettant en difficulté les forces pro-Assad.
•Le mécontentement populaire : L’épuisement de la population face à la guerre, la pauvreté et la corruption a alimenté des mouvements de contestation même dans des zones auparavant loyales au régime.
•Les sanctions économiques : L’effondrement de la livre syrienne et les pénuries alimentaires ont exacerbé la crise, rendant la situation intenable.
Un futur incertain pour la Syrie
Avec la chute de Bachar al-Assad, la Syrie se retrouve à un carrefour. La fragmentation du territoire, l’absence de leadership unifié, et les ambitions des puissances étrangères rendent la transition extrêmement complexe.
•Une réconciliation difficile : Les divisions entre les groupes ethniques, religieux et politiques compliquent l’établissement d’un gouvernement inclusif.
•Reconstruction économique : La Syrie, ravagée par la guerre, nécessitera des décennies pour se reconstruire, avec le soutien de la communauté internationale.
La chute de Bachar al-Assad résulte d’un mélange complexe de soulèvements internes, de dissensions au sein du régime et de pressions internationales. Alors que la Syrie entre dans une nouvelle ère, son avenir dépendra de la capacité des acteurs locaux et mondiaux à surmonter les divisions et à bâtir un pays stable et prospère.
Le président Emmanuel Macron a tout de suite réagi sur les réseaux sociaux en arabe : « L’État barbare est enfin tombé. J’exprime ma gratitude au peuple syrien pour son courage et sa patience. En ce moment d’incertitude, je lui souhaite paix, liberté et unité. La France reste attachée à la sécurité et à la stabilité dans tout le Moyen-Orient »
La France soutenait le régime :
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On strapole mais au final les chefs d’états ne savent pas vraiment ce qui se trame entre ces deux-là. Ils sont parti à la cloche de bois. C’était le grand point d’interrogation. Il est parti où le Bachar ? Vous pensez bien que si les « libérateurs » leur étaient tombés dessus ; ils les auraient mis en confeti.
Dommage pou zot mais j espère que la France fermera ses frontières et qu elles seront réellement hermétiques!
L’Occident a mis Al Qaïda au pouvoir et ils en sont satisfaits! Après la chute des dictateurs dans d’autres pays comme l’Irak, il y a une démocratie? Et non et c’est pire qu’avant! Les dictateurs dans ces pays sont garants d’un équilibre géo^polique!
Bachar El Assad était un rempart contre le terrorisme et la création d’un État islamique… Maintenant c’est fait, en 10 jours !!!!
En France on a intérêt à mettre le plan vigi-pirate à son plus haut niveau !
Vous voyez juste !
Si un grand pays comme la Syrie devient islamiste….complications à venir pour l’occident.
Si la Syrie est un grand pays avec 185180 Km2 et une population de 24millions d’habitants , que dire de l’Iran avec 1,648 million km² et de 89 millions d’habitants .
L’Occident est fière de dire que des djihadistes ont libéré la Syrie! Ce sont des terroristes et ils sont fiers de ça? Biden ne dispose que de 40 jours devant lui (jusqu’au 20 janvier, nomination officielle de Trump) pour déclencher une guerre mondiale! Il a armé jusqu’aux dents l’Ukraine et agit en Syrie! Ils veulent à tout prix installer le nouvel ordre mondial…
Mdr…Macron félicit le peup syrien…haha…mi ri encore…ben chouette on va pouvoir inviter son remplaçant a l’Elysée…
au lieu de se réjouir de la fin du régime Assad, on devrait s’en inquiéter, et se rappeler de ce que sont devenus l’Irak et la lybie, délivrés par les États-Unis et les occidentaux ainsi que l’Afghanistan, abandonné aux mains des talibans, pourtant ennemis de l’occident et surtout encore une fois des américains…
Comme ils n’ont pas pu faire péter une guerre mondiale par l’Ukraine, ils vont essayer par le biais du Moyen Orient! La Russie soutient ces pays et tire les ficelles. Trump est revenu et beaucoup de changements vont avoir lieu! Macron, Biden et Zélensky ont tout fait pour empêcher le retour de Trump mais il est là! La Russie, la Chine et les USA vont agir!
Comme quoi tout fanatique, tout puissant qu’il puisse être finit par tomber…. Cela prouve qu’à un moment donné ce que l’on sème on finit par le récolter. Personne ne peut user de son pouvoir, ni du fric pour spolier un peuple. Ça se termine extrêmement mal.
Pauvre Emmanuel Macron !
Les évènements en Syrie ont complètement occulté l’inauguration de Notre-Dame de Paris avec Donald Trump…
C’était pourtant un coup de Maître !
Macron salue le courage d’un peuple qui a évincé leur dictateur? On sait ce qui nous reste à faire pour virer le nôtre! Al Assad est probablement protégé par la Russie qui l’a évacué…
Le principal acteur c’est ERDOGAN,le copain de POUTINE et de l’IRAN,qui leur tire dans le dos alors qu’il est censé être leur ami,membre de l’OTAN,qui aurait pu, selon certains, être membre de l’Europe ( la pauvre). Le monde est un jeu de « Risk » pour ces dictateurs. Mais il est certain que Bachar était une belle ordure,un boucher ( non condamné par la CPI. Ah ben oui) que l’on ne regrettera pas. Mais que vont faire ceux qui le remplacent?