Ce matin, à la Nordev, la CINOR a tenu une conférence de presse pour présenter les avancées des travaux liés au projet de Bus Aéroport-Ouest, également connu sous le nom de Bus Aéroport Bocage ou Baobab. Il s’agit d’un Transport à Haut Niveau de Service (THNS), un projet d’envergure destiné à améliorer la mobilité sur l’île en proposant un système de transport collectif plus performant et écologique. Après l’achèvement des études préliminaires, la CINOR a pu dévoiler le tracé définitif et les aménagements prévus pour sa mise en service.
Un projet ambitieux pour une meilleure mobilité
Les études de ce projet, lancées en 2016, ont abouti à un tracé de 27 km qui reliera l’aéroport à plusieurs points stratégiques de la région, offrant ainsi une meilleure connectivité aux usagers. L’objectif principal de ce projet est de réduire l’usage de la voiture individuelle, de fluidifier le réseau routier et, par conséquent, de limiter les émissions de gaz à effet de serre et d’hydrocarbures. Le Bus Aéroport-Ouest contribuera ainsi à une mobilité plus durable et plus respectueuse de l’environnement.
« Ce projet est essentiel pour répondre aux défis de la mobilité sur notre territoire. Nous devons anticiper les besoins futurs et proposer des solutions concrètes pour réduire la congestion routière et améliorer la qualité de vie des habitants », a déclaré un représentant de la CINOR lors de la conférence.
Détails du tracé et des aménagements envisagés
Le projet couvre un linéaire total de 27 km, dont 14 km de couloirs réservés aux bus. Parmi ces 14 km, 10 km seront nouvellement créés afin de garantir une circulation fluide et rapide pour les bus THNS. Le tracé passera par 49 carrefours qui bénéficieront d’un système de priorité pour les bus, assurant ainsi une réduction des temps de trajet pour les usagers. Au total, 54 stations seront desservies, offrant aux voyageurs de nombreuses options pour rejoindre leur destination.
L’un des aspects les plus novateurs du projet est son intégration avec les systèmes de transport par câble, renforçant ainsi l’interconnexion de tout le réseau de transport collectif. Cette initiative vise à rendre l’ensemble du réseau plus performant et à encourager les habitants à opter pour des moyens de transport collectifs plutôt que de prendre leur voiture.
Un projet évolutif et adaptable
L’un des points forts soulignés par la CINOR lors de cette présentation est la nature évolutive du projet. Bien que le Bus Aéroport-Ouest soit prévu comme un THNS, il pourra à terme se transformer en train urbain ou tramway en fonction des besoins futurs du réseau routier et de l’augmentation de sa fréquentation. « Nous devons concevoir des infrastructures qui soient capables de s’adapter aux évolutions de notre société et de nos besoins en transport. Ce projet a été pensé pour être évolutif », a ajouté le représentant de la CINOR.
Le début des travaux est prévu pour 2028 ou 2029, avec une ambition clairement affichée de proposer un transport moderne et adapté aux défis climatiques actuels.
Préparatifs pour le téléphérique de la Montagne
Lors de la conférence, il a également été question des préparatifs des travaux du téléphérique de la Montagne, un autre projet de la CINOR prévu pour 2025. Ce téléphérique, qui s’intègre dans la vision globale d’amélioration de la mobilité, permettra de connecter des zones difficiles d’accès et de renforcer encore davantage le réseau de transport collectif. Il s’agit d’un élément clé pour réduire l’isolement de certains quartiers et offrir aux usagers une alternative pratique et rapide pour se déplacer.
Plus d’informations dans nos interviews
Avec ces projets, la CINOR se positionne comme un acteur majeur de la transformation de la mobilité à La Réunion, en développant des solutions qui allient efficacité, écologie et modernité. Pour en savoir plus sur les aspects techniques, les délais et les investissements liés au Bus Aéroport-Ouest et au téléphérique de la Montagne, retrouvez les interviews complètes des responsables de la CINOR, disponibles dès maintenant.
Ce projet ambitieux et évolutif marque une étape importante dans l’amélioration du réseau de transport collectif sur l’île, en offrant aux Réunionnais une alternative fiable, rapide et respectueuse de l’environnement. Avec la mise en place du THNS et des systèmes de transport par câble, La Réunion se dote des infrastructures nécessaires pour relever les défis de demain en matière de mobilité durable.
Le projet Baobab continue de prendre forme : Saint-Denis renforce son engagement pour améliorer les déplacements et le mieux-être de ses habitants.
Au cœur même du projet de la mandature dionysienne, la question des mobilités douces, à travers le projet Baobab, a fait l’objet d’un COPIL, mercredi 16 octobre 2024, à la Nordev.
Relier le Barachois à Quartier Français semblait être, à première écoute, un rêve inaccessible, il y a quelques années de cela. Pour autant, aujourd’hui, on pourrait dire qu’impossible n’est pas Dionysien. Car depuis deux ans, en collaboration avec la Cinor, la Région et les services de l’État, la Ville de Saint-Denis s’est engagée à améliorer les déplacements de ses habitants, avec le projet Baobab.
Pour rappel, ce dernier consiste en un vaste aménagement de 27 km dépendant de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne. Son objectif est de fluidifier les déplacements sur le territoire en connectant les différents pôles urbains via un réseau de transport en commun en site propre (TCSP). Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des habitants tout en répondant aux enjeux écologiques et économiques.
La circulation à La Réunion est depuis longtemps un sujet de fatigue majeure, avec plus de 150 000 véhicules en mouvement quotidien à Saint-Denis, provoquant fatigue, stress et accidents. Dans ce contexte de circulation tendu sur l’ensemble du territoire réunionnais, où l’on constate depuis de nombreuses années un coma circulatoire, l’heure est à la transformation. Et le projet Baobab propose une alternative durable à ces problèmes, en misant sur l’optimisation des infrastructures existantes.
Car plutôt que de créer de nouvelles routes, l’idée est de transformer les espaces actuels en voies réservées aux bus, offrant ainsi une solution plus économique et collective. En intégrant ce projet dans les infrastructures existantes, la Ville fait le choix d’une transformation peu coûteuse, mais d’une mise en œuvre accélérée. Comprendre ainsi que les premiers chantiers sortiront rapidement de terre, au même titre que les premiers effets, qui seront visibles pour les usagers.
L’une des avancées majeures discutées lors du COPIL est l’accord trouvé entre la ville, la Cinor, la Région et l’État sur le tracé et le calendrier du projet. Très concrètement, le couloir de bus reliera Sainte-Suzanne à Saint-Denis, facilitant les déplacements pour des milliers d’usagers. Cela signifie que les automobilistes venant de l’Est pourront laisser leur voiture à Sainte-Suzanne, emprunter un bus express jusqu’à Saint-Denis, puis de poursuivre leur trajet à vélo grâce aux nombreuses pistes cyclables et stations de locations présentes dans la ville. . Un système pensé pour les usagers de la route, qui favorisent ainsi un déplacement plus rapide, tout en leur permettant d’échapper aux embouteillages qui rallongent souvent ce trajet à plus de deux heures.
En parallèle, 400 places de stationnement seront aménagées à la Nordev, disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ce stationnement permettra aux habitants de l’Est, par exemple, de garer leur véhicule en toute sécurité avant de prendre un bus rapide. vers le centre-ville.
Et le projet ne s’arrête pas là : la création de trois gares multimodales à Saint-Denis est prévue. L’une sera située à l’entrée Ouest, près de la caserne Lambert, une autre au cœur du Chaudron, et la dernière à Bellepierre, en lien avec le futur téléphérique de la Montagne. Ces infrastructures permettent de faciliter les correspondances entre différents modes de transport, renforçant l’accessibilité de la ville.
Baobab incarne une transformation majeure des mobilités à Saint-Denis, avec des retombées positives sur l’environnement, la santé publique et la qualité de vie des Dionysiens et des habitants du Nord-Est de l’île. D’autant que Saint-Denis entend bien encourager sa population à préférer les modes de déplacement doux en réalisant entre autres, 51 km de piste cyclable ou en multipliant les stations de vélo sur toute la ville.
et la zotte le content de zotte la le telepherique la plupard du ten les en panne et la y veut faire encorre un la montagne aler marcher don gironcel
pourquoi la mette la circulation des bus rue gabielle gerveguen au chaudron il reste juste une fille pour les voiture attend la rentrer ou va voir bientot ce sera un comma circulatoir a coter la nordeve di la cinor arret gaspille largent de citoyen tamrin la fait 6 arret de bus y serve pas rien toute bande baque maron parreile big mama ou ca y les combien la coute ca aquanor combien la couter arrete un peu oter jouer avec largent le pas a zot