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Collectif Oasis Réunion : « La canne, un sujet passionnel mais aussi existentiel »

1 min de lecture

La canne, un problème récurrent :


Comme nous l’avons déjà dit et écrit, le problème récurrent de la canne est de plus en plus insoluble dans le contexte actuel, sauf à entrer (enfin) dans un processus de valorisation qualitative et de diversification vivrière, en lien avec l’objectif « primordial » car « vital » pour tous les Réunionnais et Réunionnaises qui désirent, en tant que « consommateurs – mangeurs – payeurs » obtenir une sécurité et une qualité alimentaires « durables » sur l’île, pour tout le monde, au juste prix, c’est-à-dire au prix qui permet aux agriculteurs de vivre dignement de leur si beau, si utile mais si difficile métier sans augmenter les prix, voire en les baissant grâce aux réductions considérables du coût caché de la dépollution (qui peut atteindre 1€ de coût caché pour 1€ d’aliment consommé, selon Michel Duru directeur de recherche à l’INRAE à lire ici) .

La canne, un problème de société :
C’est devenu un problème de société qui doit être analysé et résolu collectivement comme OASIS RÉUNION le propose au travers de son PSG (Plan Stratégique Global) « sans a priori ni exclusive » (comme disent les politiques…) mais plutôt dans un esprit d’écoute, d’attention, de liberté de parole, d’échanges autour de l’intérêt public collectif qui ne doit en aucun cas léser l’intérêt particulier et corporatiste des canniers, « en toute co-responsabilité et cohérence ». Ceci implique donc, enfin, un fort engagement des pouvoirs publics, suivi et évalué constamment par les parties prenantes, selon un processus de soins non plus palliatifs (sous perfusion constante de fonds publics) mais réellement curatifs (1).

La canne n’est pas l’ADN de La Réunion :
La canne n’est pas l’ADN (2) de La Réunion ni des 860 000 habitants de l’île qui consomment chaque année 600 000 tonnes de nourriture pour vivre. Leur ADN, c’est la sécurité alimentaire et la qualité alimentaire traditionnelles et respectueuses de la biodiversité et de la santé pour eux, leurs enfants, et les générations qui arrivent, à qui nous devons laisser une Terre bien vivable et donc bien vivante !

Collectif Oasis Réunion

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