Les AED, ce sont les assistants d’éducation. Nombre d’entre eux/elles nous ont écrit pour nous faire part de leur ras-le-bol qui, selon eux, dure depuis quelques temps déjà. « Ras-le-bol » notamment face au comportement d’une autre AED, « manifestement de mèche avec le principal de l’établissement » et qui ferait régner « un climat malsain, de peur » au sein du collège où il existe des « AED de bureau, les préférés du principal » et les « AED de coursive ». Syndicats et rectorat ont été avertis.

« Depuis quelques années certains personnels du collège Plateau goyaves vivent dans un climat malsain qui s’est amplifié depuis l’année scolaire 2023-2024  où des employés  de la vie scolaire vivent dans un climat de peur car étant contractuelle, les AED sont renouvelés (ou pas) tous les ans. Depuis quelques années une AED prend à partie d’autres collègues qui finissent par ne pas avoir leur renouvellement de contrat », expliquent ces AED qui en sont « victimes ».

« Est est-ce bien le principal qui décide des renouvellements et des non-renouvellements de ces AED car en effet, nous avons une assistante d’éducation qui semble avoir les plein pouvoirs au niveau de la vie scolaire, qui semble également faire la pluie et le beau temps avec le consentement du chef d’établissement », s’interrogent les AED qui ont été « remerciés ».

Selon eux, « cette personne (l’AED qui serait protégée par le principal) est source de conflit depuis  des années avec ses autres collègues et toutes personnes qui sont en désaccord avec elle voient, bizarrement, leur contrat ne pas être renouvelé. Cette AED s’octroi  également les missions des CPE (conseillers principaux d’éducation) avec l’aval du principal qui, eux, par conséquent, ne gèrent plus la vie scolaire puisque c’est elle qui le fait et lorsqu’une mise au point est fait sur ses missions mademoiselle montre  clairement son mécontentement. en se plaignant également auprès du chef d’établissement », observent les autres AED mécontents.

Nous avons pu, via le canal syndical, nous procurer les copies des courriers qui ont été adressés justement aux syndicats ainsi qu’au rectorat. Voici un petit extrait entre le principal du collège qui s’adresse à certains AED se trouvant dans le collimateur de l’AED préférée du chef d’établissement.

« Depuis plusieurs année des CPE titulaires partent en arrêt  maladie et ne reviennent plus dans l’établissement; Ils demandent leur mutation dans un autre collège. L’année 2024 a été particulièrement difficile pour certains AED où les mots harcèlement moral, souffrance au travail et maltraitance ont été évoqués à plusieurs reprises. Quatre AED n’ont pas été renouvelés alors que leur travail était irréprochable. Trois AED ont particulièrement fait les frais de cette situation et de cette jeune femme qui, visiblement, aurait beaucoup d’influence sur le principal.

 Il y a eu de nombreux signalements auprès du rectorat (AED et CPE). Plusieurs missions leur on été retirées et ces personnes ne faisaient plus que de la surveillance active dans la cour et dans les couloirs qu’il fasse beau ou qu’il pleuve », observent-ils.

« Leurs noms ne doivent plus être prononcés au sein de la vie scolaire et les AED qui travaillent au collège Plateau Goyaves ne leur parlent plus sous peine de représailles.

On parle véritablement de souffrance au travail où tout le monde sait ce qu’il se passe ». Les AED « victimes » ne sont plus en poste depuis le 31 août dernier.