Corrida et batay coq : l’artiste Richard Riani dénonce « la souffrance animale »

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L’artiste de Tanambo (Saint-Pierre de la Réunion) estime que « la barbarie est devenue plus douce que le sucre en boîte ». Voici son opinion sur la corrida et sur les batay coq

« Le retrait de la proposition de loi visant à abolir la corrida le 24 novembre à l’Assemblée Nationale démontre que divertir par la souffrance animale est plus important que la tragédie que subit les animaux dans l’arène. Au nom de la tradition et de la mise à mort en beauté du taureau ,la barbarie est devenu plus douce que le sucre en boite. AVE CESAR . La France ,pays des lois à deux vitesses,i di dans le code pénal article 521-1 alinéa 1 ke ekzersé dé sévis grave,ou sexuèl,ou komèt in ackt de kruoté si bann zanimo domestik lé puni de 2 ans anprizonman ek 30 000 € zamand. Mé li di osi dan alinéa 7 ke la loi lé pa aplikab po la kours toro ni po batay kok sou prétexte de tradition.Mé ko sa sa Kom di la chanson eske le monde lé sérié.
Quelle jouissance domoune néna devant l’estocade qui consiste a planté une épée de 80 cm dans la cage thoracique du taureau pour le tercio de mise à mort. Quel plaisir nou néna de voir le Tercio de pique ou le Tercio de
banderilles sur un taureau qui souffre lors de ce combat injuste et inégal. Le Toréro ne sera jamais comme un peintre devant sa toile ni un écrivain devant sa page blanche, il est juste une poupée en costume de papier.
Si la corrida est une identité régionale, on doit garder le paganisme ou sacrifice humain chez les Vikings pour apaiser les Dieux à l’équinoxe du printemps ou le solstice d’hiver. Si la tauromachie est un art,l a cardiectomie ou ablation du cœur pratiquées chez les Aztèques pour maintenir l’équilibre du cosmos lé un gayar tradition alors. Par la même occasion, on garde aussi les combats de
gladiateurs de La Rome Antique, on applaudie les combats de chien en Russie, on encense le ad bestias qui est attaché à un poteau et dévoré par des fauves. Pour finir on doit jouir sur le Donkey-Baiting qui consiste à lâcher des chiens sur un âne, pratique révolue depuis au Royaume-Uni. Oui ,je déteste la corrida, les combats d’alligators, les combats de chameaux, les combats de poissons, les combats de béliers, le batay kok et autres bassesses de l’Homos Sapiens pour son plaisir de sociopathe sadique. Mi sa essaye voir si mi trouve un sensation a garde deux zoizo batay si la tole la caze mémé .
Le monde est beau et la nature est un chef d’œuvre, a-t-on besoin de voir du sang et de la souffrance pour apprécier la vie ? ». A méditer !

 

Yves Mont-Rouge

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Téléphone : 0692 85 39 64

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