Covid-19 : le gouvernement adapte ses aides économiques pour les Outre-mer

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Les entreprises le réclamaient depuis la déclaration d’urgence sanitaire à La Réunion. Le gouvernement adapte en août les mesures d’aide économique dans les territoires d’Outre-mer.
Les entreprises le réclamaient depuis plusieurs semaines déjà. Selon le communiqué diffusé dimanche, les entreprises fermées administrativement plus de 21 jours par mois (contre 30 jours jusqu’à présent) et accusant plus de 20% de perte de chiffre d’affaires (CA) pourront bénéficier du fonds de solidarité « renforcé » (20% du chiffre d’affaires à hauteur de 200.000 euros).
Les entreprises des secteurs dit « protégés » (tourisme, événementiel, culture, sports et loisirs, hôtellerie-restauration, transports… et les activités qui en dépendent), soumises à l’état d’urgence plus de 21 jours en août, bénéficieront du fonds de solidarité « renforcé » dans les mêmes conditions que le mois de juin, c’est-à-dire à hauteur de 40% de leur perte de chiffre d’affaires (contre 20% dans les autres territoires) dans la limite de 20% du CA et de 200.000 euros. Elles pourront par ailleurs bénéficier de l’exonération de charges patronales et d’un régime plus favorable d’aide au paiement des charges sociales (20% au lieu des 15% actuels).

L’activité partielle toujours accessible

Pour les secteurs non protégés, les entreprises de moins de 50 salariés réalisant plus de 20% de perte de chiffre d’affaires soumises à un confinement de plus de huit jours mensuels bénéficieront d’une compensation de leur perte de chiffre d’affaires jusqu’à 1.500 euros.

L’activité partielle sans reste à charge reste accessible aux entreprises fermées administrativement ou partiellement (couvre-feu) et à celles qui connaissent une perte de chiffres d’affaires supérieure à 60% « dès lors que leur territoire d’implantation connaît des mesures de restriction ». Les autres entreprises peuvent bénéficier de l’activité partielle avec 15% de reste à charge grâce à l’activité partielle longue durée ou de 25% de reste à charge pour les secteurs protégés.

La situation s’est dégradée ces derniers jours dans plusieurs Dom-Tom. Depuis mercredi, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont venus rejoindre notre île et la Martinique, déjà en état d’urgence sanitaire depuis le 13 juillet.

 

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