Le Conseil d’Etat a tranché. Celui-ci a rejeté le recours des associations de défense des consommateurs UFC Que Choisir et CLCV contre l’ordonnance autorisant les voyagistes à proposer un avoir, et non un remboursement, aux clients dont le séjour a été annulé à cause de la crise sanitaire actuelle.
“Ces mesures ont été prises afin de sauvegarder la trésorerie des prestataires, dans un contexte où plus de 7.100 opérateurs de voyages et de séjour immatriculés en France, confrontés à un volume d’annulations d’ampleur jamais égalée et à des prises de commandes quasi nulles, se trouvaient en grande difficulté”, se justifie le Conseil d’Etat.
Un bon d’achat ou un avoir valable 18 mois
Cette décision vaut également pour les voyages qui devaient se faire pendant le confinement. Depuis le 25 mars, si les clients ne peuvent pas réaliser leur séjour en raison du Covid-19, les tour-opérateurs et les agences de voyage doivent cependant leur proposer un bon d’achat ou un avoir valable 18 mois.
La Commission européenne se bat quant à elle pour un remboursement obligatoire, en cas d’annulation d’un séjour à cause de la pandémie de coronavirus.