Covid-19 : plus de 24, 4% des Réunionnais ont reçu leur première injection de vaccin

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Les données officielles sur la progression de l’épidémie en France du ministère des Solidarités et de la Santé, publiées mercredi 16 juin, montrent qu’à La Réunion,
211 930 premières doses de vaccin ont été injectées.

Mais l’ARS, dans un communiqué diffusé ce jeudi, a indiqué que  » Depuis le début de la campagne de vaccination, 209 169 Réunionnais ont reçu une première injection (soit 24,4% de la population totale). La couverture vaccinale progresse, mais reste insuffisante, quelque soit la tranche d’âge et notamment chez les populations les plus vulnérables exposées aux formes graves de la maladie, avec risque de décès. Elle reste aussi insuffisante pour progresser dans la voix de l’immunité collective qui ne sera pas acquise autrement.

L’ARS rappelle l’importance de la vaccination puisqu’elle permet de réduire la circulation virale et ainsi de produire une protection collective. De plus, les essais cliniques réalisés sur les vaccins disponibles à La Réunion, Pfizer et Janssen, ont prouvé leur efficacité sur les formes graves de la maladie et sur le variant > beta ? d’origine sud-africaine, ou le variant > delta ? d’origine indienne, si celui-ci devait arriver sur le territoire.

Aussi, l’ARS encourage l’ensemble des Réunionnais et notamment les personnes âgées de plus de 75 ans, comme le jeunes qui sont désormais concernés, à se faire vacciner contre la Covid-19, lors des opérations de proximité éphémères ou dans les centres de vaccination.

Les chiffres de la vaccination au 12 juin 2021 :
• 326 510 doses de vaccin ont été administrées (dont 4 521 de Janssen)
• 209 169 Réunionnais ont pu bénéficier d’une première  injection
• 117 341 Réunionnais ont pu bénéficier d’une deuxième ou d’une injection au Janssen
• Faisant ainsi entrer plus de 24% de la population de La Réunion dans le processus de vaccination.
Sur la semaine dernière :
• 34 138 injections ont été réalisées

Pfizer et Janssen : une efficacité prouvée sur le virus de la Covid-19 et ses variantes

Les études scientifiques les plus récentes dans le monde entier ont confirmé l’efficacité de ces 2 vaccins contre les formes graves de la Covid, mais aussi contre le variant + beta , d’origine sud-africaine, ou le variant + delta , d’origine indienne, si celui-ci devait arriver à La Réunion.
Des études scientifiques à grande échelle pour la mise sur le marché des deux vaccins Avant toute autorisation de mise sur le marché de ces deux vaccins, des études scientifiques ont été menées à grande échelle auprès de dizaines de milliers de personnes volontaires. Dans un contexte de crise sanitaire inédite, les volontaires ont été beaucoup plus nombreux à se prêter rapidement aux essais comparatifs dans le cadre de protocoles de recherche clinique rigoureux.

Ces essais comparatifs, réalisés sur deux groupes de personnes (un premier groupe recevant le vaccin à évaluer, l’autre groupe recevant un placebo) ont permis de mesurer l’apparition du nombre de cas de Covid-19 durant plusieurs mois, ainsi que la fréquence des effets indésirables.

Une efficacité confirmée par des études menées dans le monde entier à grande échelle et en milieu réel

Selon une étude conduite par les Centers of Disease Control (Etats-Unis), la vaccination empêche la circulation du virus et offre une protection de très haut niveau contre les formes sévères de la maladie. En effet, après avoir suivi plus de 100 millions de personnes vaccinées, il est démontré que la fréquence des infections Covid-19 chez les vaccinés est inférieure à 1 pour 10 000.

Par ailleurs, lorsqu’une personne infectée est vaccinée, le nombre de personnes hospitalisées est de 7 pour un million de vaccinés.

Une étude menée en Angleterre a démontré également l’efficacité des vaccins contre le variant + delta. En effet, la majorité des personnes touchées par le variant dans le pays ne sont pas vaccinées. A La Réunion, l’évolution constatée depuis 5 semaines pour les personnes âgées de plus de 55 ans, du nombre de nouveaux cas, comme des hospitalisations, commence à démontrer le bénéfice de la vaccination déjà effectué pour une personne sur 2 en moyenne.

Janssen : un vaccin efficace qui permet de gagner une semaine sur le schéma vaccinal complet

Réservé aux personnes de plus de 55 ans, ce vaccin a l’avantage d’être mono dose et permet donc une protection plus rapide que celle apportée par le Pfizer, puisqu’il permet de gagner une semaine sur le schéma vaccinal complet.

Le vaccin est efficace à 72% sur les formes sévères quatre semaines après l’injection unique qui se fait aussi bien en centre de vaccination que chez son médecin, en pharmacie, ou auprès de son infirmier.

Pfizer : une deuxième injection essentielle pour compléter le schéma vaccinal

Le délai entre la première et la deuxième injection est de 3 semaines. L’efficacité maximale du vaccin est atteinte deux semaines après la deuxième injection.
Un essai clinique démontre qu’après la deuxième dose, la protection engendrée par le vaccin Pfizer est d’environ 95% contre l’infection, alors qu’après une première dose, elle se situe aux alentours de 55 à 60%. Il est donc important de respecter ces préconisations pour s’assurer d’un schéma vaccinal complet. Un échappement vaccinal très rare

Ce terme traduit l’inefficacité de la vaccination lorsqu’une personne ayant achevé son schéma vaccinal peut être encore contaminé par la Covid, voire hospitalisé. Ce phénomène existe puisque l’efficacité des deux vaccins, bien que très bonne (Plus de 80% pour éviter les risques de contamination et plus de 70% pour se protéger des formes sévères de la maladie), fait l’objet d’un signalement systématique aux autorités.

A La Réunion, il s’avère jusqu’à présent très rare puisque sur 6 000 cas de contamination recensés, sur quelques semaines, 22 personnes seulement avaient bénéficié d’un schéma vaccinal complet. Sur les 116 hospitalisations induites par ces contaminations, aucune ne concernait les personnes vaccinées avec
deux doses.

Rappel : la vaccination ouverte à partir de 12 ans

Depuis le 15 juin, les jeunes de 12 à 17 ans peuvent se faire vacciner. En application de l’avis du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du 11 juin 2021, la vaccination n’est en revanche pas recommandée aux adolescents ayant développé un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) à la
suite d’une infection par la Covid-19.

Un enjeu collectif mais aussi individuel :

Les jeunes n’ont que peu de risque de développer une forme grave de la maladie. Ils peuvent participer à la transmission du virus. Leur immunisation contribue donc à freiner l’épidémie.

Selon la Haute Autorité de Santé, la vaccination des mineurs a également un bénéfice individuel sur le plan psychologique et social. En évitant les fermetures de classes et d’établissements scolaires et donc les ruptures d’apprentissage des adolescents, elle contribue à éviter l’isolement des adolescents.

VACCINOBUS, un premier arrêt prometteur au Port : 300 personnes vaccinées en 2 jours

Un bilan positif, puisque sur les deux jours, 300 personnes ont pu se faire vacciner.
Une opération qui sera donc reconduite selon des critères précis et avec pour objectif d’aller vers :
• les publics les plus éloignés du système de soins,
• les des jeunes qui sont désormais éligibles à la vaccination,
• les zones de forte affluence de façon à toucher les personnes indécises.
Ce dispositif qui offre de nombreux avantages tels que la rapidité et l’accès sans rendez-vous, complète l’offre proposée dans les 9 centres de vaccination de l’île ou chez les médecins, qui disposent de leurs propres atouts :
• En centre de vaccination, une prise de rendez-vous simple :
– Par téléphone 02 62 72 04 04 : une plateforme téléphonique efficace avec un délai d’attente d’1 minute en moyenne.
– Par internet : un site web dédié et intuitif qui vous permet de prendre un RDV en toute simplicité depuis un ordinateur ou votre téléphone portable.
• Avec le médecin traitant, le pharmacien ou l’infirmier qui permet un dialogue plus approfondi si la personne en ressente le besoin. »

12 Commentaires

    • Surtout si on laisse la tv éteinte, et que l’on fait preuve de bon sens et de discernement on s’apercevra qu’en réalité la situation n’a jamais était alarmante, mais c’est plutôt un système politico-médiatique qui l’a était

  1. que les covidiots se fassent piquer autant de fois qu’ils le souhaitent 3 fois par an s’ils le veulent…

    mais laissez les etres humains avoir un consentement éclairé…

    la déraison pourrai entrainner le feu dans la société

  2. La toute première autopsie d’une personne vaccinée contre le COVID-19, qui a été testée négative 18 jours plus tard lors de son admission à l’hôpital, mais 24 jours après le vaccin, a révélé que l’ARN viral était présent dans presque tous les organes du corps. Le vaccin, tout en déclenchant une réponse immunitaire, n’a PAS empêché le virus de pénétrer dans tous les organes du corps.

    L’ARN viral a été trouvé dans presque tous les organes du corps, ce qui signifie que les protéines Spike aussi.

    Il existe des anticorps (comme ceux que le “vaccin” est censé créer), mais ils ne sont pas pertinents car, d’après une étude japonaise, nous savons maintenant que c’est la protéine spike S1 qui cause les dommages.

  3. Selon le rapport d’autopsie publié, l’homme vacciné était âgé de 86 ans et a été testé NÉGATIF pour le COVID-19 lorsqu’il a été admis à l’hôpital pour de graves troubles gastro-intestinaux et des difficultés respiratoires. Voici ce que décrit le rapport :

    Nous rapportons le cas d’un homme de 86 ans résidant dans une maison de retraite qui a reçu le vaccin contre le SRAS-CoV-2. Ses antécédents médicaux comprenaient une hypertension artérielle systémique, une insuffisance veineuse chronique, une démence et un carcinome de la prostate. Le 9 janvier 2021, l’homme a reçu le vaccin BNT162b2 à ARN modifié par des nucléosides, sous forme de nanoparticules lipidiques, en une dose de 30 μg. Ce jour-là et au cours des 2 semaines suivantes, il n’a présenté aucun symptôme clinique (tableau 1). Le jour 18, il a été admis à l’hôpital pour une diarrhée qui s’est aggravée. Comme il ne présentait aucun signe clinique de COVID-19, l’isolement dans un cadre spécifique n’a pas eu lieu. Les tests de laboratoire ont révélé une anémie hypochrome et une augmentation des taux sériques de créatinine. Le test d’antigène et la réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour le SRAS-CoV-2 se sont révélés négatifs.

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