Décembre à la Réunion, c’est le mois des letchis, des flamboyants et… du PNF

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J’annonce d’emblée la couleur, ce sera un court « Ti Kozman » aujourd’hui, en raison d’une santé défaillante depuis maintenant une semaine : grosse toux, bronches encombrées, problèmes respiratoires, un corps « mol » comme pas possible, des douleurs de quasiment partout, bref, pas la grande forme du tout. Un peu de vieillesse aussi, sans doute ! Une année qui va bientôt s’achever. La faute aux vaccins ? Je n’en sais rien, je ne préfère pas entrer dans ce débat. J’espère que ça ira mieux la semaine prochaine et que le « Ti Kozman » pourra retrouver un peu plus de consistance.

L’actu pour démarrer. C’était à Paris, hier soir (jeudi 8 décembre), plus précisément, rue Oudinot, au ministère des Outre-mer où le ministre délégué, Jean-François Carenco a présenté les mesures préconisées par le gouvernement pour lutter contre la vie chère dans les régions ultra marines. Le fameux « Oudinot du pouvoir d’achat » qui, à bien y regarder, ne va pas casser trois pattes à un canard.

Concernant la Réunion, voici ce que propose le ministre : 348 €, prix global maximum autorisé de la liste de produits du BQP (Bouclier Qualité Prix).  La négociation a permis de stabiliser le prix du panier du BQP de 153 produits à La Réunion, et ce, malgré une inflation à 7,1% sur les produits alimentaires à La Réunion sur les 12 derniers mois. 61 magasins participants à l’opération.
La charte signée à La Réunion ne concerne pas seulement une liste des produits et leurs prix, mais elle œuvre également pour un meilleur accès au dispositif, avec la participation de 61 magasins. Une meilleure disponibilité des produits en rayon : les 61 magasins participants s’engagent sur des efforts d’approvisionnement et de substitution accrues résultant d’une garantie sur les volumes et les prix négociés entre fournisseurs et distributeurs. Les prix des paniers sont garantis pendant 5 mois.

Le ministre a rappelé qu’au niveau national, l’État a adopté, notamment au travers de la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat et de la loi de finances rectificative pour 2022, des mesures spécifiques visant à limiter l’impact de l’inflation sur le budget des ménages en 2022, avec une attention particulière aux ultramarins. Des taux de TVA plus faibles que dans l’Hexagone : 8,5% et 2,1% en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion, une TVA non appliquée en Guyane et à Mayotte ; Un tarif réglementé de vente d’électricité qui permet aux ultramarins de payer le même prix que dans l’Hexagone, malgré des coûts de la production locale 3 à 4 fois supérieurs ; L’État ne perçoit aucune taxe sur les carburants consommés en Outre-mer.

Il a encore rappelé qu’en outre-mer, les revenus étant en moyenne inférieurs à ceux de l’Hexagone, une plus grande part des ménages a bénéficié de la revalorisation de 4 % des prestations sociales. A partir de 2023, grâce au Gouvernement, un ultramarin pourra recevoir les colis envoyés par ses proches habitant dans l’Hexagone sans avoir à acquitter de taxes (octroi de mer et TVA), si leur valeur est inférieure à 400 € , contre 205 € actuellement. A la fin de l’année, la remise carburant se terminera. Mais le Gouvernement continuera à protéger les travailleurs les plus modestes. Comme annoncé par la Première ministre, à partir de janvier la remise carburant sera remplacée par une indemnité carburant de 100 euros pour les salariés éligibles qui prennent leur voiture pour se rendre au travail.

Jean-François Carenco a encore précisé qu’en outre, le groupe CMA/CGM s’est engagé à effectuer une remise de 750€ sur l’ensemble des conteneurs de 40 pieds à destination des Outre-mer afin de faciliter les démarches de maîtrise des prix. Certains diront « tout ça pour ça ! » ou encore que « la montagne des négociations depuis juillet dernier aura accouché d’une souris »… A vous d’en juger ! De mon point de vue, la Réunion ne sera pas plus avancée avec ce « Oudinot du pouvoir d’achat » qui semble davantage profiter aux Antillais.

En décembre à la Réunion, il y a le Père Noël et le… PNF (Parquet National Financier)

Le PNF (Parquet national financier) est de retour chez nous, comme chaque année, en décembre, lorsque les flamboyants sont fleuris, les pieds de letchis bien chargés, le soleil au zénith (30° à l’ombre des filaos à Saint-Gilles), l’eau tiède dans les lagons bleus. Je ne sais pas pourquoi, mais les flics de l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales) débarquent toujours chez nous en fin d’année, lorsque la « frais i totoche » à Paris. Raison pour laquelle, même si je n’ai pas d’affinités particulières avec Maurice Gironcel, comme c’est d’ailleurs le cas avec tous les autres élus, j’ai presqu’envie de lui dire : « t’inquiète Maurice, tu peux dormir tranquille, ce n’est que le PNF ». Personnellement, je ne crois pas vraiment au… (j’allais dire au Père Noël) PNF. Pour la bonne et simple raison que, non seulement, les soit disant fin limiers ne viennent qu’une fois par an et, comme par hasard, en décembre, mais surtout parce que j’attends toujours les résultats de leur enquête sur l’attribution des marchés de la NRL (Nouvelle Route du Littoral); Une enquête démarrée en 2015. Nous sommes en 2022. Entretemps, la grande patronne du PNF, l’ancienne plutôt, Eliane Houlette, était venue dans l’île et nous avait mis l’eau à la bouche. Sept années ont passé, toujours rien à l’horizon dans ce dossier qui concernait, entre autres, des multinationales du BTP dont les ptarons sont des potes au Président de la République. Un dossier tombé à la mer, sûrement. Disparu ! Tout comme Eliane Houlette, partie à la retraite, remplacée depuis 2019 par Jean-François Bohnert, ancien procureur général de Reims qui, paraît-il, maîtrise cinq langues (l’Allemand, l’Anglais, le Grec, l’Italien et le Neerlandais). Tant mieux pour lui, mais ça ne nous dit pas pour autant où en est  l’affaire de l’attribution des marchés de la NRL qui dure depuis 7 ans.

Donc, à ce rythme là, Maurice Gironcel, président de la Sidélec (Syndicat de l’électricité à la Réunion) dont les locaux, comme je vous l’avais annoncé depuis avant-hier, ont été perquisitionnés mercredi 7 décembre à Sainte-Suzanne, n’a pas de souci à se faire. Nous sommes en décembre 2022. A en juger par leur rythme de travail concernant notre île, disons que les enquêteurs du PNF vont re-débarquer en décembre 2023, soit dans un an, pour savoir si les marchés publics du Sidélec ont été « truqués » ou pas. Cela dit, quand ils reviendront en décembre 2023, ce sera peut-être pour tout simplement poursuivre l’enquête ainsi que les auditions. A vue d’œil, sans être trop pessimiste, ils en ont encore pour au moins deux-trois années. A moins d’avoir une commande politique expresse ! D’ici là, en septembre 2023, c’est-à-dire dans 9 mois, Maurice Gironcel aura peut-être le temps de décrocher un mandat de sénateur de la République ainsi que l’immunité qui va avec. On verra bien !

En tout cas, vous disais-je précédemment, la dernière fois que les enquêteurs de l’OCLCIFF étaient venus dans l’île, nous étions en décembre 2021, le 6 précisément – vous voyez qu’ils adorent cette période, puisque avant-hier, jour de perquisitions à la Sidélec, c’était le 7 décembre – et ils étaient là pour perquisitionner les locaux de la Région, en présence de la nouvelle Procureure de la République, Véronique Denizot. Un an plus tard, « ces policiers métropolitains spécialisés dans les infractions financières » (comme j’ai pu le lire sur un site local), reviennent pour « compléter leurs auditions » auxquelles ils avaient procédé il y a un an dans le cadre de l’information ouverte sur les présumés « emplois fictifs » au sein du cabinet de Didier Robert, l’ancien président de Région durant son deuxième mandat (2015-2021).

Sans prétention aucune, pas besoin d’être « policier métropolitain spécialisé… » et se déplacer au moins à 6 ou 8 depuis Paris, pour découvrir que de nombreux agents de cette collectivité étaient payés pour faire de la politique. C’était de notoriété publique. Aux quatre coins de l’île, dans les antennes décentralisées, certains agents de la pyramide, responsables de service, bien rémunérés, avec secrétaires en renfort, n’avaient pour seule mission que de « recruter » des miltants/es en faveur d’Objectif Réunion, le parti de Didier Robert, en vue de préparer le scrutin régional de 2021. Avec, comme récompense pour les fidèles parmi les fidèles, un poste dans un lycée. Tout un système avait été mis en place, avec collecte de fonds et autres aides diverses (paiement de repas dans les restaurants, fourgons, voitures, salles de conférences…) auprès des entreprises. Je pourrais donner des noms, mais je ne le ferai pas car un journaliste ne révèle jamais ses sources. Espérons que, concernant ce dossier, les enquêteurs du PNF auront le temps de boucler leur enquête. Mais si ce n’est pas le cas, ce n’est pas bien grave, ils reviendront en décembre prochain. Aux frais de la princesse. Un peu comme les élus, à vrai dire ! C’est les contribuables qui trinquent…

Jean Chatel et Joseph Sinimalé « i bougent encore »

Je vous parlais du Sidélec, de Gironcel, je profite de l’occasion pour vous signaler que j’ai eu Alek (Alexandre Laï-Kane-Cheong) par SMS et qu’il m’a juré, contrairement à certaines rumeurs politiques malsaines qui circulent à Sainte-Suzanne à son encontre, n’avoir jamais copiné avec le maire de Sainte-Suzanne. Ce n’est pas demain la veille qu’il se laissera mettre dans la poche par Maurice Gironcel. Si Alek est assez silencieux en ce moment sur le terrain – quoi que il a été très actif lors du dernier conseil municipal – c’est parce qu’il bosse : un poste de professeur remplaçant à Saint-Denis, pour lequel il n’aurait pas été encore payé en novembre, alors que nous sommes déjà le 9 décembre. Oté rectorat, bouge à zot un peu ! Courage Alek, qui, me dit-il, « galère sec » en ce moment. Par ailleurs, j’ai un peu égratigné gentiment, la semaine dernière, Daniel Alamélou, qui regarde aujourd’hui Gironcel avec les yeux de Chimène. Lequel le lui a bien récompensé en lui donnant un poste à la Sidélec et la présidence de SYDNE (Syndicat de traitement de déchets dans le Nord et l’Est). Son entourage m’a appelé pour me faire remarquer que « Daniel Alamélou est un bosseur, qu’il a été porté, en octobre dernier, à l’unanimité des élus de la Cirest et de la Cinor à la présidence de SYDNE suite à la démission de Michel Vergoz, et qu’en deux mois, il a réalisé déjà un gros boulot au sein de ce syndicat en rencontrant aussi bien ici qu’à Paris des personnes importantes, élus et autres, pour faire avancer SYDNE ». Je note.

Joseph Sinimalé

Voilà qui m’amène à vous parler politique politicienne. Vous n’allez sans doute pas en croire vos yeux, mais sachez que  Jean Chatel et Joseph Sinimalé « i bougent encore ». L’ancien conseiller général de Saint-Denis dans les années 90, candidat vaincu aux municipales de 1995 dans le chef-lieu et ancien maire de Saint-Paul ont animé une réunion, ce mercredi 7 décembre, de 17 heures à 18h30/45, dans une boulangerie situé sur le Boulevard Sud, en présence d’une quinzaine de personnes. Un réunion initiée, d’après mes sources, par un certain Daniel Toussaint (anciennement très actif dans le domaine politique dionysien et connu pour avoir été un très proche de feu Pierre Lagourgue, ancien président de Région et sénateur). Présent également à cette réunion, Eric Marcely qui, dit-on, se prépare déjà pour les prochaines législatives de… mars 2023 dans le 7ème circonscription. Pourquoi mars 2023, me direz-vous ? Parce que, selon l’entourage de Marcely, il devrait y avoir une dissolution de l’Assemblée nationale d’ici à 4 mois.

Mais revenons à cette fameuse réunion à Saint-Denis avec 15 personnes pour préparer la vision de Saint-Denis en 2026. Rien que ça ! Présent également (c’était assez facile de les identifier étant donné qu’ils étaient 15), un policier du commissariat du Chaudron, un certain Yannis A., qui « mène un gros travail auprès des jeunes » du même quartier, me signale-t-on. Un policier déjà engagé dans le milieu politique pour avoir été colistier de Nadia Ramassamy aux régionales de 2015. Il aurait des ambitions pour 2026. C’est bien d’avoir des ambitions ! En tout cas, Jean Chatel (78 ans) et Joseph Sinimalé (79 ans,inéligible pendant 8 ans maintenant, condamné pour embauche familiale), ne visent plus de mandat mais sont toujours disponibles pour partager  leur expérience politique (cela va de soi) aux plus jeunes et à encourager « la relève ». D’ailleurs, Joseph Sinimalé devrait animer une autre réunion, ce samedi 10 décembre, dans une des communes de la 7ème circonscription, aux côtés d’Eric Marcely, futur candidat à la députation en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. Faut toujours se fixer des objectifs dans la vie !

Je ne sais pas si Eric Bareigts est au courant de tout ce remue-méninge, mais il faut croire que son fauteuil de première magistrate de la plus grande commune de l’Outre-mer est très convoité. Visiblement, elle est pas là ek ça. Ce qui compte pour elle, c’est de faire le job et de le faire bien, en étroite collaboration avec ses administrés. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle se démène sur le terrain chaque jour que Dieu fait, s’il fallait en juger par le nombre d’invitations presse à des manifestations diverses et variées sur le territoire dionysien. Un rythme de travail et de présence sur le terrain à en couper le souffle !

Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis.

Cette réunion qui s’est tenue Boulevard Sud devait initialement avoir lieu à la Mare à Sainte-Marie. A propos de Sainte-Marie, j’avais écris la semaine dernière que le directeur de cabinet du maire de ladite commune, Pascal Renaudière de Vaux, ne faisait pas l’unanimité au sein de l’équipe d’élus et d’agents communaux. C’est en partie vrai. Mais un de ses proches m’a appelé pour me donner l’une des principales raisons : « c’est parce qu’il en a remis beaucoup au boulot et, forcément, il passe pour le méchant. Mais il a toujours toute la confiance de son patron, à savoir Richard Nirlo ». Voilà qui est dit !

Puisqu’on est dans la 7ème circonscription, je m’arrête un instant à Saint-Leu où Thierry Robert, l’ancien député-maire, y croit plus que jamais à un retour aux manettes d’ici à 2026 à la mairie de Saint-Leu ou en 2027 à la députation voire même en 2028 à la Région. Les mauvaises langues prétendent même qu’il mise beaucoup sur la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion (CCIR) présidée par son petit frère Pierrick pour mener à bien sa politique. Ces mauvaises langues en veulent pour preuves sa présence, il y a quelques semaines, à Maurice, lors du Forum économique des îles de l’océan Indien ainsi que l’embauche au cabinet de la CCIR de Christian Malda, un de ses anciens bras droits du temps où il était maire de Saint-Leu. Lequel Christian Malda aurait aujourd’hui pour mission  de préparer le terrain des municipales de 2026, des législatives de 2027 et des régionales de 2028 à Thierry Robert. Ça fait un peu beaucoup pour un seul homme, non ?

Christian Malda, collaborateur au cabinet du président de la CCIR, Pierrick Robert.

J’ai essayé d’aborder Malda lors d’un reportage au marché forain du Chaudron où il accompagnait le président Pierrick Robert en se tenant bien à l’écart. Je voulais échanger avec lui, entre hommes, adultes bien élevés, mais il m’a fuit comme si j’avais la peste… De là à dire que Thierry Robert se servirait de la CCIR comme rampe de lancement pour se remettre sur orbite politique à Saint-Leu, dans la 7ème ou à la Région d’ici à quelques années, je ne pense pas qu’il se risquerait à une telle gymnastique, d’autant que son petit frère sait que l’élection de la CCIR est toujours sous le coup d’une décision de justice suite à deux plaintes déposées par les opposants.

Je vous l’ai dit, ce ne sera pas long aujourd’hui. Quelques mots pour vous rappeler que je n’ai pas cessé mon combat pour « la libération de la terre réunionnaise » et pour son aménagement par celles et ceux qui s’y connaissent le mieux et non par des ingénieurs de passage, sûrement très compétents, je n’en doute pas une seconde, mais qui sont de passage quand même. Donc, je vous reparlerai de la CDPENAF prochainement. Mais d’après ce que m’a dit tout récemment un élu très proche de la Macronie, « il va y avoir du changement dans l’air, l’année prochaine. L’avis de la CDPENAF à la Réunion devrait être comme en métropole, à savoir consultatif et non plus conforme, comme c’est actuellement le cas à la Réunion ». Dont acte ! A suivre. Mais ça ne m’empêchera pas de remettre une couche à chaque fois que l’occasion se présentera et elle se présentera, j’en suis sûr, car vous êtes nombreuses, nombreux, à vous plaindre régulièrement des avis négatifs et pas toujours très cohérents de la CDPENAF à la Réunion.

En parlant de cohérence, il est beaucoup question en cette période de sécheresse de coupures d’eau dans plusieurs communes de l’île et non des moindres.Question : pourquoi certaines communes de l’île comme le Tampon, Saint-Benoit et bien d’autres encore ne sont jamais concernées par des coupures d’eau ? D’après ce que m’a expliqué un vieux camarade, Jean-Claude Nagède de Saint-Benoit, qui a, durant quasiment toute sa carrière œuvré dans ce domaine, « c’est parce que de nombreux élus n’ont jamais eu de vision à long terme dans la gestion de cette ressource et qu’ils n’avaient pas prévu de station de pompage ». Le même Nagède me fait remarquer que pendant que de nombreuses communes manquent terriblement d’eau, on en jette 6000 litres par seconde tous les jours et depuis des décennies, à Sainte-Rose; Il s’agit de l’eau qui sert à fabriquer de l’électricité. Cette eau quotidiennement jetée à la mer aurait pu servir aux communes de Saint-André ou de Bras-Panon qui sont concernées par des coupures intermittentes en cette période de sécheresse. Mais personne, aucun élu n’y a pensé, depuis toutes ces années. Nous pouvons envoyer des hommes sur la lune, construire des routes sur la mer dans le monde entier (l’exemple de la Réunion n’est pas le meilleur à ce titre), mais nous ne pouvons pas encore capter ces 6000 litres d’eau jetés à chaque seconde qui passe pour les utiliser à bon escient. De même que nous avons transféré de l’eau (celle de Salazie) de l’Est vers l’Ouest, alors que des communes de l’Est, y compris Salazie, souffrent de la sécheresse. Comprenne qui pourra ! Mais dans tout ça, faut s’estimer heureux : il n’y a plus d’eau, mais nous avons la 5G; Nous avons des fast-food à chaque coin de rue… Que demande le peuple ! J’avais encore pas mal de petites choses à vous raconter concernant d’autres communes (les Avirons par exemple…) et ausi la façon dont la direction du RN traite ses militants, y compris ses responsables de circonscription, mais j’en garde un peu pour la prochaine fois. portez-vous bien !

Y.M.

([email protected])

 

Yves Mont-Rouge

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Téléphone : 0692 85 39 64

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