Départementales et régionales : le vrai sondage sera celui des urnes, le 20 juin !

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Un rapport qui n’a rien « d’explosif » mais qui interpelle quand même. Je ne dis pas « explosif » car je n’ai pas envie de galvauder ce mot. Vous aurez compris que pour certains, qui ont des comptes perso à régler en cette période électorale, tout est devenu « explosif ».

Concernant donc ce rapport qui n’a rien « d’explosif » mais qui interpelle malgré tout, il émane de la Chambre régionale des comptes (CRC) et est relatif au Syndicat mixte du parc routier de la Réunion (SMPRR), une structure rattachée à la Région, longtemps présidée par Dominique Fournel qui a, depuis, passé la main à Bachil Valy.

Notons au passage que la CRC est très productive actuellement en terme de rapports sur la Région et ses satellites. Ça me rappelle certains rapports sortis sur le cabinet de Gilbert Annette à la mairie de Saint-Denis juste à la veille des dernières municipales. Mais ne soyons pas mauvaise langue, il s’agit sûrement d’un hasard de calendrier. Les magistrats ne travaillent pas sur commande politique, n’est-ce pas ?

Rien « d’explosif » vous-disais-je si ce n’est quelques rappels à la loi concernant les exercices de 2015 à 2020. Je tiens à préciser qu’il n’a rien « d’explosif » car par les temps qui courent, de par la magie des mots et de la présentation (l’habillage) tout devient « explosif » en fonction de l’objectif visé, selon le bon proverbe « quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».

En disant cela, je fais évidemment référence au rapport de la CRC paru dans un journal local samedi dernier ; Rapport relatif au cabinet de Didier Robert et, plus précisément, au nombre de conseillers techniques (22) de la Région. J’ai bien rit en lisant ce rapport semble-t-il « explosif » qui apparaît comme par l’effet du Saint Esprit en pleine campagne électorale des régionales avec dans le collimateur le président sortant. Vous imaginez bien qu’en d’autres temps, ce rapport serait resté dans les tiroirs. J’ai bien rit parce que je n’ai cessé de dénoncer depuis maintenant 3 ans ce « cabinet pléthorique » qui était connu de toute la Réunion. Et par deux fois, je me suis retrouvé au tribunal, parce que mes écrits gênaient et il fallait coûte que coûte me faire taire. En vain ! Le tribunal m’a toujours donné raison.

A l’époque lorsque je balançais sur la place publique tous les recrutements (les Victoria, Ferrière, Ferrère, Massain, Alamélou, Marouvin, Julie et beaucoup, beaucoup d’autres encore) aux postes de conseillers techniques de la Région parmi lesquels de nombreuses personnes qui bénéficiaient déjà d’une belle retraite (dans l’éducation nationale ou autres corps de métier) ou encore de personnes n’ayant nullement besoin d’un emploi qui plus est rémunéré à plus de 4000 €/mois, lorsque je dénonçais ces » emplois-cadeaux » en faveur des militants plus ou moins actifs, parfois même des emplois fictifs, je me faisais, outre les procès en diffamation pour intimidation intentés contre moi par la Région, traiter de « canidé » par un journal hyper subventionné à coups de millions d’euros d’argent des contribuables par la pyramide inversée.

A l’époque, je me rappelle même avoir écrit que c’était bizarre que les magistrats de la Chambre régionale des comptes ne se bougeaient pas plus que ça ; Bizarre qu’ils ne regardaient que ce qui se passait au cabinet du maire de Saint-Denis ou dans la case de Tatie Nassimah Dindar dans le bas de la Rivière à Saint-Denis en faisant totalement abstraction des recrutements du côté de la Région. Il était pourtant de notoriété publique à ce moment là que ces recrutements interpellaient plus d’un à la Réunion sauf les magistrats de la CRC. C’était un secret de polichinelle, c’était gros comme le nez sur le visage, mais les magistrats de la CRC faisaient « zoreilles cochon dan’ marmite pois ». Idem pour le média qui, à trois semaines du scrutin, a fait la découverte du siècle et, au passage, une affaire d’Etat pour tirer à boulets rouges contre celui là même qui l’a nourri durant ces dernières années.

Force est de constater à présent que la Chambre régionale des comptes, concernant précisément la Région, a décidé de sévir à un mois des élections régionales. Sauf que maintenant, ça fait un peu réchauffé étant donné qu’une bonne partie de ces conseillers techniques visés par le rapport dit « explosif » ne sont aujourd’hui plus en fonction au conseil régional ou dans ses satellites. La Collectivité a également eu le temps de se conformer à la réglementation. Tout simplement ! En clair, toute dénonciation qui intervient exclusivement en cette période électorale n’a qu’un but : affaiblir, salir.

La fille du maire va-t-elle rembourser les sommes indûment perçues ?

Revenons au rapport de la CRC qui vient de sortir et qui concerne le Syndicat mixte du parc routier de la Réunion. Je tiens toutefois à rappeler que, contrairement à certains d’autres médias, freedom.fr n’a aucune vengeance à assouvir, aucune histoire de c… (ça peut aussi vouloir dire cœur) à régler avec aucun des candidats (es). Nous n’avons aucune colère, aucune frustration par rapport à tel ou tel candidat car nous n’avons jamais essayé d’imposer sur une liste ni amant ni maîtresse, ni copain ni copine. Je rappelle aussi qu’à freedom.fr, nous ne confondons pas notre statut de journaliste avec celui de nervis de la plume, de militant politique opportuniste ou de « papillons la lampe » qui, par intérêt mercantile ou par désir de vengeance personnelle pour une histoire de braguette, écrivent pour détruire, pour tenter d’anéantir, pour faire mal …

Donc, à partir de là, tout ce qui pourra paraître « explosif » pour les uns, ne le sera pas forcément pour nous. En cette période politique, tous les coups sont permis. Nous ferons tout pour ne jamais tomber dans ce genre d’exercice malsain et lâche.

Alors que dit ce rapport de la Chambre régionale des comptes sur le Syndicat mixte du parc routier de la Réunion (SMPRR) ? Tout d’abord, il faut savoir que le transfert du parc départemental de l’équipement de l’Etat à la Région a été réalisé en 2011, dans le cadre de la loi du 26 octobre 2009. Fin 2013, la régie a été transformée en un syndicat mixte dénommé « Parc routier de la Réunion » entre la Région et le Département. Le syndicat compte une soixantaine d’agents. L’établissement exerce trois missions : une activité de garage pour 450 véhicules, une activité de travaux et d’entretiens des routes et des opérations d’équipement sur le réseau routier. En 2020, le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a intégré le syndicat pour assurer l’entretien de ses véhicules.

La CRC observe que « l’équilibre des comptes du syndicat est précaire et risque d’être remis en cause avec la livraison prochaine de la nouvelle route du littoral et la disparition des recettes liées à l’entretien de l’actuelle route du littoral, soit 16% des recettes du syndicat ».

Concernant certaines passations de marchés, la CRC observe que « le formalisme attaché à la passation de ces marchés n’est pas respecté ». Au niveau des finances, la CRC recommande au syndicat de « mieux respecter ses obligations en matière de présentation des comptes pour une information éclairée et précise du comité syndical en présentant des annexes budgétaires exhaustives, fiables et conformes aux instructions budgétaires et comptables ».

Concernant les moyens humains, le coût annuel des charges de personnel est d’environ 3,8 millions d’euros. « La gestion humaine se caractérise par une absence de contrôle automatisé du temps de travail notamment pour les agents des services techniques », note la CRC.

Concernant les frais de déplacement, 238 126 € ont été versés durant les exercices contrôlés. La CRC relève que « le syndicat n’a pas été mesure de produire des ordres de mission ainsi que les justificatifs de repas exigés par la délibération ».

S’agissant du personnel, le syndicat note qu’un CDD avait été recruté en avril 2017 suite à une déclaration de vacance et que ce CDD a été transformé en CDI en décembre 2019 au grade d’adjoint administratif territorial 2ème échelon avec le bénéfice d’un indice majoré à 367. La CRC note que cet emploi était cumulé avec un contrat de travail dans le secteur privé. Suite aux observations de la Chambre, l’agent a démissionné du poste occupé dans le secteur privé. Le syndicat a indiqué effectuer une analyse juridique de la situation avant d’engager une procédure pour obtenir le remboursement des sommes ».

D’après mes informations, il s’agit d’Evelyne Nirlo, fille de Richard Nirlo, maire de Sainte-Marie qui, en effet travaillait en même temps au service RH au SMPRR et dans le privé. Notons également que le SMPRR a promis de régulariser les situations non conformes à la loi montrées du doigt par la CRC. Rien de bien « explosif ». Pas de quoi casser 3 pattes à 1 canard, hormis peut-être un petit coup de pison du père pour faire embaucher la fille. Pratique courante dans toutes les collectivités locales de France et de Navarre que je désapprouve évidemment mais je reste conscient que ce n’est pas ma petite personne qui va changer un système vérolé qui perdure depuis des lustres.

Le bulletin de vote d’Eric Ferrère est-il conforme au code électoral ? Plusieurs nuances de… bleu !

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C’est la question que se pose un des électeurs du canton concerné, celui précisément du canton 1 (Etang-Salé/Les Avirons) après avoir vu le bulletin de vote du binôme Eric Ferrère (maire des Avirons) et Louise Symbaye. Lequel binôme a comme remplaçants Mathieu Hoarau (l’adversaire principal de Jean-Claude Lacouture à l’Etang-Salé) et Marie Christelle Remule. L’électeur en question a effectué quelques petites recherches d’ordre juridique. Il se trouve, selon lui, que le bulletin d’Eric Ferrère comporte plusieurs couleurs : bleu clair, bleu marine et noir sur papier blanc. Autrement dit, le bulletin de vote n’est pas « monochrome » comme l’exige le code électoral (Art R.30).

En effet, l’article R.30 du code électoral modifié par le décret n° 2020-1397 du 17 novembre 2020 (Art. 1) stipule, entre autres, que « les bulletins doivent être imprimés en une seule couleur sur papier blanc, d’un grammage de 70 grammes au mètre carré… ». Il est à signaler également que l’Art. R66-2 modifié par décret n°2020-1397 du 17 novembre 2020 précise que « sont nuls et n’entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement les bulletins ne répondant pas aux prescriptions légales ou réglementaires édictées pour chaque catégorie d’élections, à l’exception de la prescription relative au grammage, ce dernier pouvant être de 60 à 80 grammes par mètre carré ».

Rappelons qu’une élection municipale d’avril 2018 avait été annulée en Guyane en juin de la même année suite à un recours relatif à la couleur du bulletin de vote d’un des candidats en lice. Le bulletin de vote en question comportant plusieurs nuances de bleu a fait que le juge a vu rouge. Ce dernier avait considéré que l’association des deux couleurs (bleu azur et de bleu indigo) utilisée pour « l’impression bicolore » du bulletin de vote du candidat «  a pu produire un effet visuel singularisant les bulletins de vote en cause par rapport aux bulletins des deux autres listes qui, eux, respectaient les exigences réglementaires définies à l’article R.30 du code électoral ; Que ces bulletins irréguliers qui ont, dans ces conditions, pu exercer une influence sur le vote des électeurs, ont été utilisés dans l’ensemble des bureaux de vote de la commune (…) que l’irrégularité des bulletins de vote résulte d’une manœuvre permettant notamment de distinguer les bulletins de cette liste et de les mettre en valeur ; Que cette irrégularité qui a exercé une influence sur le choix des électeurs au premier tour, a nécessairement eu un impact sur le nombre de voix obtenus par les deux autres listes et, compte tenu de la très faible marge de voix par rapport à la majorité absolue des suffrages exprimés, a permis l’élection » du candidat utilisant le bulletin de vote irrégulier.

A croire que le bulletin de vote de Monsieur Ferrère a échappé à la vigilance du service de propagande de la préfecture. Quelle sera la réaction de l’Etat ? A suivre ! J’en connais au moins un qui doit veiller tout cela comme le chat qui surveille la graisse et qui ne manquera pas d’activer le levier du recours au cas où…

« 150 euros la voix » aux élections régionales, qui dit mieux ?

Comme durant toutes les campagnes électorales, celle là ne déroge pas à la bonne vieille tradition. Il y a à boire et à manger. Entre les tentatives d’achat de voix et les « sondages bidons », nous sommes servis. Un habitant d’une commune de l’Ouest m’a raconté pas plus tard qu’avant-hier que des militants d’un candidat aux régionales sont venus le voir en début de semaine et lui ont proposé jusqu’à 150 euros pour son vote : soit 50 euros tout de suite, avant l’élection, puis 100 euros après le scrutin mais à condition d’apporter la preuve de « bon » vote, c’est-à-dire une photo faite du « bon » bulletin dans l’enveloppe ; Photo faite dans l’isoloir.

Pour ne rien vous cacher, j’ai malicieusement conseillé à ce monsieur (un pauvre boug vivant dans les hauts de l’Ouest de l’île) d’accepter le deal, de prendre les 50 €, puis de suivre le mode opératoire dicté, mais une fois la photo faite avec le « bon » bulletin, je lai conseillé de mettre le « bon » bulletin à la poubelle et de glisser celui de son choix dans l’enveloppe, puis de voter en son âme et conscience. Mon message vaut également pour toutes les personnes qui vont recevoir dans les jours qui viennent la visite des candidats (es) ou de leurs staffs. S’ils vous proposent de l’argent ou autres, acceptez (c’est l’argent de vos impôts), mais votez toujours en votre âme et conscience en vous disant qu’il n’y a pas de caméras dans les isoloirs. C’est pas plus compliqué !

J’en arrive maintenant aux « faux sondages » ceux dont je faisais déjà état depuis deux semaines après avoir fleuri sur les réseaux sociaux. J’en ai relevés aussi bien du côté des militants de Didier Robert que celui des militants d’Ericka Bareigts. Parce qu’il s’agit d’une technique bien connue aujourd’hui facilitée par l’utilisation des réseaux sociaux. Auparavant, c’était à grands coups de tracts mensongers voire même parfois injurieux. Il y a quelques décennies de cela, les militants utilisaient les fameuses « broquettes » pour s’attaquer aux camps d’en face. Rien d’alarmant et de bien surprenant. C’est pas « jojo » certes mais de là à remplir une page d’un journal pour jeter l’opprobre uniquement sur un seul candidat, c’est pire qu’un faux sondage.

Venons-en maintenant au « vrai » sondage. Je tiens à rappeler d’emblée, en dépit du respect que j’ai pour le professionnalisme de Philippe Fabing de Sagis, que pour moi, le seul vrai sondage qui vaille, ce sera celui des urnes le 20 juin au soir. Il n’y aura pas de plus vrai sondage que celui-là. Tous les autres, comme le dit d’ailleurs Fabing lui-même, ne sont qu’une photographie à l’instant T. Ni plus, ni moins. En clair, le sondage qui a été réalisé en une semaine/10 jours par Sagis n’est plus d’actualité. C’est comme les actus et la météo. Le temps qu’il a fait hier ne sera sans doute pas celui de demain et ainsi de suite. De même au fil des jours qui passe, une nouvelle en chasse l’autre. L’actualité est constamment changeante. C’est pareil pour l’opinion publique. Après tout, c’est bien connu, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, d’autant que le vote idéologique, par conviction, c’est bien fini depuis longtemps ; D’autant que plus de 70% des jeunes se désintéressent de la chose politique…

Le sondage de ce début de semaine réalisé par Sagis pour Réunion La 1ère/Le JIR et Imaz Press Réunion ne m’a pas éclairé outre mesure sur l’issue du scrutin du 20 juin prochain. Je pense qu’il en est de même pour toutes celles et tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la politique locale et, plus particulièrement, à ces régionales. Didier Robert est en tête (24% des intentions de vote), suivi d’Ericka Bareigts (23,5%) et d’Huguette Bello (22,5%). Arrivent dans le deuxième groupe Vanessa Miranville (8,5%) ; Patrick Lebreton (8%) et Olivier Hoarau (7%). Jean-Pierre Marchau et Philippe Cadet sont à 2% ; Joseph Rivière du Rassemblement National à 1,5% et Jean-Yves Payet de Lutte Ouvrière et Corinne De Flore à 0,5%. En rappelant que 500 personnes ont été sondées et qu’il existe plus de 600 000 inscrits à la Réunion. En rappelant aussi que sur ces 500 personnes, près de la moitié ne sait pas encore pour qui elle va voter.

Vaccin obligatoire pour aller voyager ; Bientôt le vaccin pour aller pique-niquer dans la forêt ?

J’ai aussi constaté que d’habitude les sondages de Sagis étaient beaucoup plus complets, qu’ils nous donnaient le vote par catégories socio-professionnelles, par tranches d’âges, par régions géographiques (communes etc…) ; D’habitude, Philippe Fabing était beaucoup plus prolixe, plus explicite, mais sur ce sondage là, manifestement, pas grand-chose à dire si ce n’est que, malgré des condamnations récentes par le tribunal correctionnel dans l’affaire de la SEM des Musées régionaux (3 ans d’inéligibilité et 15 mois de prison avec sursis), malgré un bilan très critiqué, malgré une NRL pas terminée, malgré le « TSDR » (Tout Sauf Didier Robert) brandi comme un étendard par la majorité des onze candidats, le président sortant arrive en tête de ce sondage. On peut comprendre que ce résultat ait pu « glacer » au moins deux des trois médias « payeurs » qui ont été quelque peu gênés aux entournures dans la présentation de cette enquête. Avec un peu de mauvaise foi, il y en a même qui ont comparé les 24% d’intentions de vote récoltés par le sortant avec les 40% qu’il avait totalisés à l’issue du premier tour des régionales de décembre 2015. On peut difficilement comparer le résultat d’un sondage réalisé à deux semaines d’un scrutin en 2021 sur un échantillon de 500 personnes parmi lesquelles 46% se disent encore indécises avec le résultat du premier tour d’une élection grandeur nature qui remonte à 2015. J’ai aussi entendu l’argument selon lequel le poids des maires à droite n’a pas fonctionné. Peut-être parce que le « capitaine » ne fait plus trop le poids justement et qu’il aurait fallu un autre meneur. C’était pareil avec Alain Bénard aux régionales de 2004. Je tiens à rappeler aussi que toujours au niveau sondage, on a connu localement quelques « ratés » historiques.

Au vu de ce sondage, la gauche pèserait ainsi plus de 70% des voix à la Réunion ? Permettez-moi d’en douter. En revanche, là où suis entièrement d’accord avec Fabing – et je n’avais pas besoin de payer un sondage pour ça – c’est que « rien n’est joué », le « jeu est complètement ouvert », et que « les jours qui viennent seront décisifs pour tous les candidats en lice ». Je rajouterai que la grande inconnue reste évidemment la mobilisation ou pas des électeurs.

Pour rester dans les régionales, les candidats ne savent plus quoi inventer. Trop comique ! Avez-vous déjà entendu parler de la « Caravanessa » ? C’est la caravane de Vanessa Miranville (Liste Osons le changement) qui va sillonner l’île demain et dimanche pour « vendre » son programme électoral. Le week-end dernier, elle était à vélo du côté de Saint-Gilles. Ne soyez pas surpris de voir, peut-être, dans les jours qui viennent un ou une candidate vous rendre visite dans une charrette bœuf pour vous vendre « l’authenticité » ou « l’identité » réunionnaise !

Je ne vais pas m’étendre sur la gifle que s’est prise le Président de la République lors d’une visite dans la Drôme. Je condamne évidemment toute forme de violence même si je constate que les élus sont de plus en plus à portée de claque. Sans doute parce que les citoyens en ont de plus en plus ras-le-bol d’être tournés en bourriques en raison des promesses jamais tenues. Voilà qui m’amène à la conclusion en vous disant un petit mot sur la Covid. Pas besoin de vous faire un dessin. Le gouvernement (préfecture et ARS y compris) n’a qu’un seul mot d’ordre : « vaccin » ! Vaccin obligatoire pour voyager, bientôt il le deviendra aussi (j’ai presqu’envie de prendre le pari) pour aller au resto, en salle de sport, pique-niquer dans la forêt ou… pour aller pisser dans les toilettes publiques. Vous verrez, j’exagère à peine !

La prochaine fois, je vous parlerai d’une autre élection, celle qui va débuter le 14 octobre prochain à la Chambre des métiers où le poste de Bernard Picardo, l’actuel président, sera remis en jeu après ses deux mandats. A ma connaissance, cinq candidats ont déjà commencé à aiguiser leurs armes. Je vous en dis plus dans le prochain édito.

Y.M.

([email protected])

 

Yves Mont-Rouge

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Téléphone : 0692 85 39 64

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