Des pompes funèbres condamnées pour s’être débarrassées de corps dans un dépôt sauvage

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Ce mardi 10 janvier, le Tribunal de Bastia a condamné un entrepreneur des pompes funèbres et son sous-traitant a six mois de prison avec sursis pour le premier, et 5 000 euros d’amende pour le second pour « atteinte à l’intégrité de cadavres ».

« Une faute professionnelle », selon l’avocat

L’affaire dite des « cercueils de Bigorno » débute en mars dernier, lorsque le patron des pompes funèbres confie à son employé la charge d’exhumer sept corps d’un caveau familial que l’héritier de la concession souhaitait rendre à la commune. Persuadé d’avoir vidé les cercueils, puis placés l’ensemble des restes dans un sac mortuaire redirigé vers le crématorium, l’employé revient le lendemain chercher les cercueils et ce qu’il estime être des gravats emballés, dont il se débarrasse sauvagement… Malheureusement, le « tri » n’avait, visiblement, pas été bien réalisé.

Quelques jours plus tard, le maire de la petite commune de Corse de 80 habitants nommé Christophe Graziani passe dans le secteur et remarque sur le bord de la route trois cercueils, mêlés à d’autres gravats. Il prévient alors les gendarmes, qui découvrent rapidement plusieurs sacs poubelles contenant des restes humains, ainsi que des ossements de trois corps différents.

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