Des professeurs contraints d’enseigner en métropole malgré des postes vacants sur l’île

1 min de lecture
14

La situation est incompréhensible et a suscité l’indignation chez une auditrice de notre journal radio ce matin. Malgré la disponibilité de postes vacants sur l’île, plusieurs professeurs réunionnais sont contraints de partir en métropole pour enseigner. Ce dysfonctionnement administratif, qui laisse perplexes de nombreuses personnes, met en lumière des problèmes de gestion au sein du rectorat. C’est du moins ce que notre auditrice a tenté de nous expliquer. Selon elle, le problème proviendrait d’une procédure administrative qui n’aurait pas été correctement suivie :

« Le berceau n’aurait pas été remonté, » dit-elle. Cette expression technique signifie que les postes vacants sur l’île n’ont pas été officiellement signalés ou mis à jour dans le système de gestion des affectations des enseignants.

Cette omission administrative entraîne des conséquences lourdes de sens. Les enseignants qualifiés, ayant obtenu leur master et leur CAPES, se voient obligés de quitter leur île natale pour la métropole. Cela ne fait qu’accentuer le sentiment d’injustice et de frustration chez ces professionnels de l’éducation qui souhaitaient exercer leur métier près de chez eux.

En parallèle, le rectorat se voit dans l’obligation de combler ces postes vacants avec des contractuels, souvent moins expérimentés et ne disposant pas toujours des mêmes qualifications que leurs homologues diplômés. Cette situation pourrait impacter la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves réunionnais, qui devront s’adapter à de nouveaux enseignants potentiellement moins bien préparés.

Rappelons que nous avons déjà consacré quelques articles à ce sujet. Les députés et sénateurs du NFP ainsi qu’Huguette Bello, présidente de Région, avaient tenu des conférences de presse pour attirer l’attention des autorités sur ce dossier.

14 Commentaires

  1. Bonsoir,
    Les commentaires n’engagent que ceux qui les écrivent mais il faut connaître les textes qui régissent ce concours.
    D’abord, il est national et les affectations sont faites par ordre de résultats….les meilleures notes ont la primeur des postes et les dernier ceux qui restent…
    De plus lorsqu’un candidat passe le concours il est informé de cette règle et qu’il a des chances d’être affecté en France métropolitaine. Alors, la mauvaise fois est d’actualité pour beaucoup… ils comptent sur ce clivage pour se passer comme des victimes.
    On peut aussi crier sur les professeurs des écoles qui habitent l’ouest ou le sud et qui sont affectés dans l’est ou les Cirques selon leur rang au concours.
    S’il vous plaît battez vous pour ce qui en vaut la peine….

    • sauf que nos députés ne veulent pas que nous partions découvrir autre chose car on comprendrait vite leurs magouilles, leurs incompétence et leur racisme envers les zoreils.
      Nos députés veulent que nos jeunes restent à leur portée de mains pour les « abrutir »
      Heureusement que certains sont plus intelligents et partent découvrir « l’ailleurs « et comme vous le dites n’ont pas envie de revenir car ils se rendent compte que ‘l’ailleurs » c’est pas si mauvais que ce que nos députés ont voulu leurs faire croire.

  2. Normal que les zoreils préfère venir ici , et ne veulent pas aller dans des quartiers pourris et perdus en métropole, ici ils se prennent pour des rois , et les créoles sont obligés de partir dans ces coins pourris, beaucoup de postes à la réunion sont réservés aux métros , le créole à diplôme égal n’arrive pas à travailler sur son propre pays , pendant ce temps ça arrive de plus en plus sur notre île , alors réunionnais défendez vous n’acceptez pas de partir car le retour c’est presque dans un rêve, n’y comptez pas , combien de nos compatriotes sont partis et ne peuvent plus revenir ? défendez vous !!!

    • Mes enfants travaillent en métropole dans une ville calme et très sympathique, c’est même grâce à un ami reunionnais qu’ils ont eux leur travail.
      Si on suit votre raisonnement, ils ont donc pris le travail des locaux qui eux sont surement partis travailler dans des lieux moins sympathique que là où se trouve leurs familles, là où ils ont grandis.
      Pour votre culture générale, La Reunion n’est pas un pays mais un département français donc mes enfants et ceux des autres ont le droit de travailler là où bon leur semble
      De plus en plus de réunionnais travaillent en métropole et n’ont pas envie de revenir ici, comme mes enfants car ils trouvent que la mentalité est vraiment déplorable et ils ne sont pas du genre comme vous à pleurer et mettre la faute de tous ce qui ne va pas à La Réunion sur le dos des métropolitains. Nous valons mieux que vos propos de victimes perpétuelles et de remplis de racisme

  3. Au moins ils apprendront le français, et pourront se présenter aux prochaines zelections ! Et supprimeront la vie chère,l octroie de mer, les zorey, les comores, chasseront le tang et les capucins toute l année, augmenteront le smic à leur guise et danseront le maloya nuit et jour avec le gouverneur qui sera issue de la communauté…

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

La cascade de Grand Galet : Lieu touristique incontournable

Article suivant

Tour Auto : Maxime Dupuy abandonne après une sortie de route à l’ES5

Free Dom