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Des quincailliers devant la justice pour abus de biens sociaux et banqueroute

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Cette famille implantée devant à Saint-Louis et Saint-Pierre se retrouve devant les tribunaux pour abus de biens sociaux et banqueroute. Le père à placé ses enfants à la tête de la société qui ont toutes finies par être liquidées.

Le patriarche a voulu que ses enfants reprennent les affaires familiales sans trop leur demander leur avis. La fille lui reproche d’ailleurs de « l’avoir retirée trop tôt de l’école pour aller travailler avec lui ».

En 2004, la famille ouvre une nouvelle quincaillerie, gérée par la fille, mais le père n’est jamais bien loi. En 2007, lorsque les difficultés financières surviennent, le père conseille à sa fille d’encaisser les chèques de l’entreprise directement sur son compté personnel et de remettre l’argent en liquide dans les caisses.

La situation financière se dégrade, jusqu’à ce que l’entreprise soit placée en redressement judiciaire. Il faut dire que le père percevait des salaires sans avoir aucun statut dans l’entreprise.

La fille explique ne pas avoir su gérer une entreprise, n’ayant pas fait d’études. Elle a arrêté l’école en troisième et son père ne savait ni lire, ni écrire. Un comptable était pourtant là pour conseiller la famille.

Pour sauver cette première quincaillerie, la famille décide d’en ouvrir une seconde. C’est le fils qui en prend la gestion. Mais cette situation ne dure pas, le fils découvrant les fraudes, s’oppose à son père, et porte plainte. Celle-ci sera classée sans suite.

Le père demande alors à son gendre de prendre la gestion de la seconde quincaillerie. Il accepte, mais ça sera le patriarche qui officieusement gérera la boutique. En plus des fraudes, des vols surviennent, achevant le sort de la quincaillerie.

Finalement, ce serait plus de 500 000€ détournés, les deux quincailleries confondues. Le fils affirme que ce ne sont pas aux enfants de payer pour les malversations de leur père, absent au procès.

Le parquet affirme pourtant que ce sont les enfants qui étaient gérant de droits et donc responsables. Le ministère public requiert 12 mois ferme mais aménageables à l’encontre du patriarche et 50.000 euros d’amende.

La fille risque 2 ans de sursis et 30.000 euros d’amende, son mari risque 12 mois de sursis simple et 15.000 euros d’amende. Le parquet requiert 6 mois de sursis et 8.000 euros d’amende contre le fils, lui laissant  ainsi une chance de continuer à gérer sa société personnelle. Tous trois ont l’interdiction définitive de gérer est également demandée.

Le délibéré aura lieu le 2 juin prochain.

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