C’est donc parti pour 5 jours de fêtes ! Joé Bédier, maire de Saint-André, a donné ce mardi 12 novembre, un peu avant 19 heures, le coup d’envoi officiel des festivités du Dipavali. En effet, la Mêla indienne a donc officiellement commencé ce mardi soir au Parc du Colosse et elle s’achèvera dimanche 17 novembre à 19 heures.
L’inauguration s’est déroulée en présence d’un public venu nombreux et en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le sous-préfet de Saint-Paul Philippe Mallizard, représentant de l’Etat; La directrice de l’AFD; le député Jean-Hugues Ratenon; Sophie Arzal, vice-présidente du Département; Stéphanie Poïny-Toplan, représentante de la Région; du Consul de l’Inde, du président de l’association Tamij Sangam, le Dr Selvam Chanemougame et de bien d’autres officiels.
Voici en images le coup d’envoi officiel de la 35ème édition du Dipavali de Saint-André. Notre journaliste Yves Mont-Rouge était présent au Parc du Colosse :
Quatre temps forts pour cette 35ème édition de la fête de la lumière à Saint-André : la mêla indienne (village indien) au Parc du Colosse avec shows lumineux fontaine à musique tous les soirs, du 12 au 17 novembre, de 9 heures à 21 heures où pas moins de 80 exposants locaux et indiens seront présents; L’inauguration du Dipavali ce 12 novembre à partir de 18h30 au Parc du Colosse; Le grand défilé de chars en centre-ville de Saint-André le samedi 16 novembre à partir de 18 heures avec un feu d’artifices sur le stade Sarda Garriga aux environs de 22 heures et, enfin, le Hôli le 17 novembre, de 9 heures à 15 heures, pour jeunes et moins jeunes, au Parc du Colosse. On pourrait même ajouter un cinquième temps fort avec le char itinérant qui passera de village en village « pour que toute la population de la ville puisse profiter de la fête de la lumière; L’objectif est de toucher tous les publics, d’aller vers les personnes parfois isolées et ne pouvant pas se déplacer en centre-ville le jour du défilé », a insisté le maire de Saint-André Joé Bédier, qui tenait une conférence de presse ce vendredi matin 8 novembre afin de présenter les grandes lignes de cette manifestation à la fois cultuelle pour la communauté tamoule et culturelle pour le grand public.
Entouré de ses élus, de la conseillère régionale Stéphanie Poïny-Toplan, de son directeur de cabinet Guillaume Govindin-Ramassamy, du président de Tami Sangam (à l’origine du lancement du Dipavali à la Réunion et plus précisément à Saint-André), le Dr Selvam Chanemougame) ainsi que des représentants d’associations culturelles et de Sandilène Moutounaick, la nouvelle responsable du service « Evenementiel » à la mairie de Saint-André, Joé Bédier a d’abord expliqué la symbolique de la thématique retenue pour cette 35ème édition, à savoir « La lumière nous unit ». « Il était essentiel pour mon équipe municipale et moi de choisir une thématique en lien avec notre époque et ses réalités. Dipavali est une fête, un moment de partage et de joie qui porte des messages importants pour notre société. Cette thématique vient nous rappeler à quel point le lien entre l’Inde et la Réunion est fort, en raison de notre histoire locale, de nos valeurs et de nos pratiques (…) Notre époque nous appelle à nous interroger sur les valeurs essentielles et universelles. A l’heure des crises, des ruptures et de la guerre, nous devons toujours faire preuve de résilience et rappeler que la paix et le savoir doivent primer sur toute forme de violence. Cette 35ème édition vient donc consacrer l’histoire du Dipavali qui, selon la légende, raconte qu’un démon terrorisait un peuple et qu’au final la justice a triomphé du mal. L’actualité mondiale tragique actuelle nous incite ainsi à ne jamais oublier qu’il faut militer pour la justice, le développement et la paix. C’est le socle essentiel pour l’harmonie de la société ». Le maire de Saint-André s’est dit « particulièrement attaché » à cette manifestation « qui véhicule des valeurs essentielles de respect, de paix, de justice et de partage qui font aujourd’hui écho dans le monde entier ». Ecoutez Joé Bédier, il est au micro d’Yves Mont-Rouge :
L’édition 2024 sera plus longue que celle de l’année dernière. Elle durera une semaine. 80 exposants à la mêla indienne au Parc du Colosse avec un food court « spéciale mets indiens », une centaine d’associations concernées par le Dipavali, plus de 2 000 défilants au grand défilé du 16 novembre en centre-ville, 8 chars dont 5 confectionnés par des artisans indiens, plus de 20 000 personnes attendues au grand défilé de chars… Une manifestation intense qui suppose une organisation rigoureuse. Ecoutez Sandilène Moutounaick, qui va vivre sa toute première fête de la lumière en tant que nouvelle responsable du service « Evenementiel » à la mairie de Saint-André :
De son côté, le Dr Selvam Chanemougame est tout heureux et fier de voir que son « bébé » a grandi. 35 ans déjà ! Le premier Dipavali de la Réunion a été lancé à Saint-André en 1990. Et cette fête de la lumière à la fois cultuelle, traditionnelle et familiale, culturelle a vite été adoptée par d’autres communes de l’île comme Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Leu… Le Dr Chanemougame a également insisté « sur la volonté politique de la nouvelle municipalité de Saint-André non seulement de pérenniser mais d’amplifier cette manifestation dans la commune ». Ecoutez le président de l’association Tamij Sangam :
A la fin de la conférence de presse, Joé Bédier a tenu à rendre hommage au travail qu’a réalisé, durant ces 35 dernières années, Daisy Alamèle à la tête de l’organisation du Dipavali.
« Ce n’est pas rien. Il s’agit d’une grosse implication pour les agents communaux. Daisy Alamèle a su faire vivre comme il se doit le Dipavali. Elle a donné beaucoup de son temps, de son implication personnelle. Elle s’est investie. Je voudrais saluer son travail et, par la même occasion, celle des agents des différents services impliqués dans l’organisation de cette manifestation phare de la notre commune. Daisy Alamèle a pris aujourd’hui sa retraite, bien méritée. Je souhaite la même longévité à Mme Moutounaick, la nouvelle responsable du service Evenementiel ».
Rappelons que le samedi 16 novembre, jour du grand défilé de chars indiens, l’Avenue de la République et la rue de la Communauté seront totalement fermées à la circulation à partir de 12 heures.
Trop de mélange culturel cultuel. Je ne veux pas de ce petit charriot de divinité malabar qui passe dans mon quartier avec l’argent de mes impôts. Par pitié, ça ne représente pas la lumière pour moi ça !!!!!! C’EST PAS MA RELIGION
Ote la réunion trop d’ethnies tue le cervelet ! Lol
Fête de Gandhi, fête de la Salette , fête Kaf, fête yabe , ôté la c’est vraiment un bouillon de culture ! Comme dit waro il reste que le Maloya qui sépare ce bouillon !
au lieu de fé la féte règle lés vrais probléme de ST andré oussa na mahorais ou commore lé aprés fé borbel dans la ville mr le maire ou lé la riens que pou camera ou n’aurez du tourne dan ko lanta band l’emmission la taille comme ça ou la peur la verité parsque ou va perde out fauteuille si i continue!
Le Dracula de sin binoit, lé invité ?
Si li vient la manifestation sera gâté, ce z’oiseau dissimuler….
En tout cas, bonne fête de lumières !
Li sava la chapelle pou bouche le yeux malbar Sin Benoît et après il mange entrecôte. Le jour Dipavali, li la fé Halloween et li la choisi son camp : les ténèbres!