En garde à vue hier matin, Sandra Sinimalé toujours dans la tourmente judiciaire

1 min de lecture
4

L’actuelle conseillère départementale, fille de l’ancien maire de Saint-Paul, Joseph Sinimalé, déjà condamnée en avril dernier par la Cour d’Appel de Saint-Denis à 3 ans de prison dont 2 avec sursis, à une amende de 20 000 euros ainsi qu’à 10 ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire du CDG (Centre de Gestion) et dans celle relative à l’embauche de son concubin à la mairie de Saint-Paul, n’en a manifestement pas fini avec la justice.

Elle a été convoquée hier, mercredi 26 mai 2021, chez les gendarmes à Saint-Denis pour être auditionnée, avant d’être placée en garde à vue durant la matinée dans le cadre de l’affaire dite de « l’emploi fictif à la SPL Tamarun » dont la municipalité de Saint-Paul est actionnaire. Elle occupait une fonction de cadre au sein de cette SPL entre début 2019 et janvier 2020, soit environ  1 an.

Occupait-elle réellement un emploi fictif au sein de la SPL Tamarun ? Bénéficiait-elle légalement d’une réduction du temps de travail par rapport à ses occupations politiques (conseillère départementale et adjointe au maire) ? Les enquêteurs vont prochainement transmettre les résultats de leurs investigations au procureur de la République qui décidera de la suite à donner à ce dossier. En clair, Sandra Sinimalé pourrait être de nouveau renvoyée devant le tribunal correctionnel. Rappelons que, prise dans cette tourmente judiciaire, elle a décidé de ne plus postuler au Département aux prochaines élections des 20 et 27 juin.

(Photo prise sur la page Facebook de Sandra Sinimalé)

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

4 Commentaires

  1. Pfff !!! Na rien à war ek out couleur d’ peau !Y veut absolument la commune lé dans zot main et y gagne pas travaillé correctement. Le pire c’est que y compte su militant fait réunion zot case rassemble domoun pou mette à zot en l’air. Et dire que deux trois la gaigne seulement un ces (contrat emploi solidarité) Ils se foutent vraiment de la gueule des réunionnais. Na un peu, avoir à faire ek la justice lé comme un passe temps pou zot.

Répondre à Antoine Annuler la réponse

Your email address will not be published.

Article précédent

Nuits réunionnaises : « Coco » n’est plus

Article suivant

Ile Maurice : un bébé de 8 mois testé positif à la Covid-19

Free Dom