Entre la ferronnerie et les massages bien-être : portrait de Désirée Tian Van Kai, une femme « originale » (VIDÉO)

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Nous avons rencontré Désirée Tian Van Kai dans son atelier de ferronnerie le 8 mars dernier, journée de la Femme. Pendant que des conférences de presse se tenaient un peu partout à la Réunion et dans le monde entier, dans les institutions et ailleurs, pour célébrer la Femme, Désirée Tian Van Kai, elle, se trouvait dans son atelier à Quartier-Français (Sainte-Suzanne) aux côtés de son mari Bernard, à travailler le fer. Au programme : soudure des œuvres que son mari avait déjà assemblées. Et c’est ainsi depuis près de 25 ans.

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« Nous avons monté notre atelier nous mêmes, tous les deux, comme des grands », explique tout sourire Désirée Tian Van Kai avec son jean et ses grosses chaussures de travail. Un bâtiment imposant en effet. Elle est toute contente d’exercer ce métier d’homme. « Tout a commencé en 1994, nous étions en train de construire notre maison et nous avions besoin, comme tout le monde qui construit, d’un portail. Nous nous sommes dit, pourquoi ne pas le faire nous mêmes ? ». Et l’aventure professionnelle a débuté comme ça.

Un métier qui plaît manifestement à Désirée, visiblement heureuse d’exercer avec Bernard tous les jours : « nous concevons, réalisons et posons nos portails et autres, nous mêmes. Nous travaillons aussi bien pour les particuliers que pour les collectivités. Et même s’il faut aller poser un portail à Cilaos, nous y allons, ça fait partie du boulot. Pour faciliter les opérations de pose étant donné qu’on manipule des objets très lourds parfois, nous avons acheté un camion-grue », précisent Désirée, 45 ans, et Daniel, 50 ans qui se sont surtout fait connaître durant le Salon de la maison. Ils ont participé à quasiment toutes les éditions. « Avec la Covid, il n’y a malheureusement plus de salon », regrettent-ils.

Désirée et Bernard sont parents d’une fille de 28 ans et d’un garçon de 19 ans. « Notre fille travaille dans la motorisation des portails », signalent Désirée et Bernard, déjà grands-parents d’un marmaille de 6 ans.

 Mais au-delà de la pose de leurs fabrications en fer ou en alu, Désirée exerce parallèlement un autre métier qui n’a strictement rien à voir avec la ferronnerie. C’est ce qui fait d’ailleurs  la particularité de cette dame. Trois jours par semaine, elle se trouve en effet dans son atelier de ferronnerie d’art avec le bruit des moteurs, des scies métaux électriques et des postes de soudure… Les trois autres jours, elle se retrouve au calme dans son cabinet climatisé de massages. Son espace bien-être où elle reçoit sur rendez-vous une clientèle exclusivement féminine.

« Le bien-être, les massages, cela a toujours été son rêve, elle toujours voulu faire ça », raconte Bernard.

Désirée est donc allée se former durant deux ans à la Réunion mais également en Inde. Elle a suivi la formation de praticienne de SPA, puis s’est spécialisée dans plusieurs types de massage : modelage au bambou, à l’huile tiède (ayurvédique), avec coquillages chauds et froids, Reiki (énergétique), réflexologie plantaire à l’indienne… Elle s’est aussi spécialisée dans la dermologie pour tout ce qui est cure d’amincissement. Désirée Tian Van Kai et son mari n’ont pas hésité à investir dans des machines ultra modernes afin de pouvoir concrétiser le rêve de madame et de pouvoir, surtout, donner satisfaction aux clientes du salon de bien-être. « Il y a même des kinésithérapeutes qui viennent se faire masser chez moi », fait remarquer Désirée qui, tant dans le cadre de son atelier de ferronnerie, ou sur le terrain, ou bien encore dans son cabinet de massages, aime partager de sa bonne humeur constante. « C’est ma marque de fabrique : envoyer autant que faire se peut des ondes positives car nous en avons bien besoin en ces temps de crise sanitaire », dit-elle. Et elle a parfaitement raison !

Y.M.

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