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Épidémie de Chikungunya : mobilisation renforcée à L’Étang-Salé pour enrayer la propagation (VIDEOS)

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La Réunion en phase épidémique : le plan ORSEC activé
Suite à l’augmentation rapide des cas de chikungunya, notamment dans le sud de l’île, le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a activé le niveau 3 du plan ORSEC Arboviroses. Cette décision marque une étape cruciale pour intensifier les efforts de lutte contre cette épidémie à faible intensité et prévenir une propagation à grande échelle.
L’Étang-Salé au cœur des actions
Avec plus de 90 cas recensés, L’Étang-Salé est particulièrement touchée, notamment le quartier de Ravine Chaudron. Le maire de la commune a tenu à rappeler l’importance des mesures prises :
  • Accélération des interventions : Grâce au passage en phase épidémique, les équipes municipales peuvent désormais intervenir directement chez les particuliers sans les contraintes administratives habituelles. “Cela nous permettra de retirer les véhicules hors d’usage, qui constituaient des gîtes larvaires, en moins de deux mois”, a précisé le maire
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  • Appel à la responsabilité des habitants : Lors de son intervention, le maire a formulé un message clair à la population de L’Étang-Salé :

“Je fais un appel à toute la population de L’Étang-Salé : appelez le service communal pour qu’on puisse venir nettoyer chez vous. Un arrêté sera pris par le préfet pour permettre d’intervenir directement chez les personnes qui ne peuvent pas assurer elles-mêmes l’entretien de leur environnement, notamment les personnes à mobilité réduite.

Ce message met en lumière la nécessité pour les habitants de signaler les situations problématiques et de participer activement aux efforts de lutte antivectorielle.
Le maire a également insisté sur la responsabilité individuelle :

“Si vous ne nettoyez pas et si vous ne jetez pas les gîtes larvaires, cela va forcément créer des épicentres épidémiques.”

Des chiffres qui traduisent l’urgence
Depuis le début de l’épidémie :
  • 43 périmètres ont été traités ;
  • 87 gîtes larvaires ont été détruits ;
  • 217 traitements spécifiques ont été réalisés dans les zones les plus touchées
Les gestes de prévention : un devoir collectif
Le maire a souligné l’importance de l’implication de tous pour limiter l’impact de l’épidémie :
  • Éliminez les récipients où l’eau peut stagner (gouttières, pneus, coupelles).
  • Protégez-vous contre les piqûres avec des vêtements longs, des sprays ou des moustiquaires.
  • Consultez un médecin dès les premiers symptômes (fièvre, douleurs articulaires, fatigue).
En ce moment critique, le maire et le préfet appellent à une mobilisation générale. “Cette épidémie est un défi que nous devons relever ensemble. Chacun, par ses gestes, peut contribuer à protéger notre commune et ses habitants”, a déclaré le maire de L’Étang-Salé, concluant sur l’importance d’agir maintenant pour éviter une crise sanitaire majeure
Photos & Vidéos : Gauvin Raphael 

2 Commentaires

  1. Il n’a pas forcément besoin de beaucoup d’eau. L’équivalent d’un bouchon peut parfois être suffisant pour que ses larves se développent.

    La femelle, après avoir été fécondée, pond directement sur les parois asséchées de ces contenants susceptibles de se remplir d’eau.

    Une fois au contact de l’eau, au retour des beaux jours, les œufs se développent rapidement : il faut compter environ une semaine pour que les larves prennent une forme adulte.

    La femelle peut pondre tous les 12 jours. Elle va en moyenne pondre 5 fois au cours de sa vie (150 œufs par ponte) soit environ 750 œufs au total, ce qui explique la diffusion rapide de ce moustique.

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