Errance animale : la Fondation Brigitte Bardot désignée par le gouvernement pour réaliser une étude ?

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La Ligue des Droits de l’Homme de la Réunion monte au créneau après appris cette nouvelle. Il semble en effet que la Fondation Brigitte Bardot a été désignée par le gouvernement pour participer à la réalisation d’une étude relative à l’errance animale. Sauf que, comme le rappelle la LDH, le 7 octobre prochain « s’ouvrira devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis le procès de Brigitte Bardot pour injures raciales à l’encontre des Réunionnais ». La LDH a adressé une lettre à Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer (notre photo de Une). Rappelons que le 18 mars 2019, l’ancienne actrice avait adressé un courrier au préfet de la Réunion dans lequel elle écrivait en sa qualité de présidente de la Fondation portant son nom  :

« J’ai honte de cette île… de cette population dégénérée… »

« Cette île qu’ils appellent  » l’île du diable  » est la seule parmi tous les départements et territoires d’outre-mer français qui continue à se conduire aussi sauvagement avec les animaux. »

« Les autochtones ont gardé leurs gênes de sauvages, mais les lois françaises sont faites pour être respectées et c’est votre fonction de les mettre en applications. »  « (…) Vous autorisez les fêtes indiennes Tamoul avec décapitations de chèvres et boucs en offrandes à leurs Dieux et dont les abats jetés à la mer attirent les requins… d’où les attaques ! Tout ça a des réminiscences de cannibalisme des siècles passés et devraient être INTERDITES. » « (…) J’ai honte de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore,… »

« (…) une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches. »

La LDH rappelle que  « Madame BARDOT, qui avait écrit en qualité de Présidente de cette fondation, est poursuivie pour injure publique à caractère raciste, envers une personne ou un groupe de personnes, à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, délit passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. Aussi, la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion a écrit un courrier à Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer :

« Monsieur le Ministre,

Alors que sur plainte de la LDH, Madame Brigitte BARDOT sera jugée en correctionnelle le 7 octobre prochain, pour injures raciales à l’encontre des réunionnais, nous apprenons qu’un représentant de votre ministère aurait annoncé, lors d’une récente visioconférence, la désignation de la Fondation Brigitte Bardot dans le cadre d’une étude sur l’errance animale à la Réunion. Une telle décision reviendrait à cautionner les propos racistes à l’égard des Réunionnais, signées de Madame BARDOT, en qualité de présidente de cette Fondation, dans une lettre ouverte au préfet de la Réunion, en date du 18 mars 2019 : « des autochtones qui ont gardé leurs gènes de sauvages », « réminiscences de cannibalisme », « population dégénérée, encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches « . A travers vous, nous demandons solennellement au Gouvernement de renoncer à désigner la Fondation Brigitte BARDOT dans le cadre d’une décision ministérielle visant l’étude envisagée ». Affaire à suivre !

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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