Et la droite locale dans tout ça ?

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De la gauche, du NFP (Nouveau Front Populaire), de la droite nationale, on en parle quasiment tous les jours depuis deux mois, depuis les dernières législatives partielles; En fait, depuis que la France se retrouve sans gouvernement. En revanche, ici, pas un mot de la droite locale, cette droite qui ressemble à une coquille vide; Un peu comme un avion sans ailes, sans pilote. Une droite locale atone, aphone, amorphe qui s’est faite « piquée » une grande partie de son électorat déçu par le Rassemblement National (RN) aux dernières élections ; Une droite locale qui n’a même pas été capable d’aligner des candidats dans les circonscriptions de la Réunion les 30 juin et 7 juillet derniers lors des législatives. Une droite sans âme, sans aucune ligne politique directrice, qui ne sait même plus où elle habite (un coup pro-Macron, un coup Anti-Macron). Bref, une droite locale vieillissante, pour ne pas dire molle dans laquelle ne se reconnaissent plus les jeunes « pousses » de cette même famille politique et des centres, qui sont souvent « zappées », ignorées par les anciens. Une droite qui a besoin d’être reconstruite. J’y reviens dans un instant.

Je vais commencer par le sport. En cette période des J.O paralympiques, permettez-moi cette métaphore. En effet, je me suis rendu compte que le sport préféré des Réunionnais reste le ladilafé ! En la matière, il n’y a pas meilleure illustration que l’accident de la route survenu le week-end dernier à Sainte-Suzanne et dans lequel est impliqué le député Jean-Hugues Ratenon. Je ne vais pas vous refaire le film. D’après ce qui se dit, car personnellement, je n’y étais pas (contrairement à toutes celles et tous ceux qui s’expriment sur le sujet par l’affirmative), aux environs de 00h30, ce soir-là, une voiture venant de Saint-André et roulant vers Saint-Denis a percuté une autre voiture qui, elle, se trouvait, tous feux éteints, stationnée sur le côté droit de la quatre-voies. Au volant de la voiture qui roulait se trouvait une dame. Le choc a été assez violent. La dame roulait en compagnie d’un ami. Après le choc avec la voiture stationnée, la dame, une habitante du Sud, et son ami sont sortis de leur véhicule pour aller voir à l’intérieur de la voiture percutée. Dans celle-ci, se trouvait le député Jean-Hugues Ratenon, assis au volant, la tête penchée en arrière. Vous connaissez la suite et toute la polémique qui a suivi avec en toile de fond la question cruciale : Ratenon était-il « bourré » ou pas ? Et pourquoi-a-t-il refusé, comme l’a précisé le Canard Enchaîné, de se soumettre aux tests de dépistage ? A partir de ces deux questions, et avant même que la justice ait fait son travail d’enquête, l’opinion publique, dans sa grande majorité, a déjà tranché, manifestement, en se faisant par déduction sa propre vérité : « s’il a refusé de se soumettre aux tests de dépistage, donc il était saoul ».

Accident du député insoumis Ratenon : un mail des autorités locales au ministre démissionnaire des Outre-mer et de l’Intérieur

Sauf que le député réfute catégoriquement les écrits du Canard Enchaîné, en parlant de « pseudo-informations ». L’entourage du député insoumis a réagi en mettant en avant « un malaise ». Le parquet de Saint-Denis a ouvert une enquête. La conductrice a été entendue par les gendarmes à Sainte-Anne qui leur a dit et répété, malgré leur « insistance » : « non, Monsieur Ratenon ne sentait pas l’alcool ». Et toujours, malgré « l’insistance » des gendarmes, elle a décidé de ne pas déposer plainte contre le parlementaire.

Le député de La France Insoumise, Jean-Hugues Ratenon. (Crédit photo d’archives : Y.M)

Je n’ai pas (encore) le secret de la science infuse de toutes celles et de tous ceux qui affirment comme s’ils avaient vécu l’accident en direct. Il existe malgré quelques zones d’ombre autour de cet accident. La conductrice a déclaré (c’est écrit noir sur blanc dans son PV d’audition qu’elle a signé chez les gendarmes de Sainte-Anne) que tout le temps qu’elles est restée sur le lieu de l’accident, soit un peu plus d’une heure et demie, Jean-Hugues Ratenon était dans un état inconscient et qu’il n’était pas en mesure de se soumettre aux tests d’alcoolémie, notamment de souffler dans le ballon. Le député a donc été transporté aux Urgences du CHU de Bellepierre par les pompiers. Les gendarmes, eux, sont restés sur le lieu de l’accident. Une heure, peut-être un peu plus, après avoir été emmené à l’hôpital, Jean-Hugues Ratenon a été consulté par l’équipe médicale et subit quelques rapides examens. Entretemps, il a repris conscience, a appelé une connaissance pour venir le chercher au CHU. D’après mes informations, lorsqu’il a quitté le service des Urgences, des gendarmes se trouvaient juste devant l’hôpital. Lui s’est engouffré dans la voiture de l’ami venu le récupérer. Ce dernier aurait même demandé à un des gendarmes présents si le député pouvait rentrer chez lui. Le gendarme a posé la question à son supérieur, qui a donné le feu vert. D’où ma question : voyant que le député était remis sur pattes, si je puis m’exprimer ainsi, qu’est-ce qui a empêché les gendarmes de faire souffler le député Ratenon dans un ballon ? Pourquoi leur-a-t-il autorisé à regagner son domicile sans lui faire subir les tests de dépistage le samedi matin, au sortir des Urgences ? Toujours est-il que durant le week-end, des échanges ont eu lieu entre le parquet de Saint-Denis et la direction générale de la gendarmerie à la Réunion. Un mail aurait même atterri au ministère des Outre-mer et de l’Intérieur. Puis est parue, mercredi matin, dans le Canard Enchaîné, le petit article selon lequel le député insoumis aurait « refusé de se soumettre aux tests de dépistage ». D’où par la suite, la déduction d’une partie de l’opinion publique locale, s’appuyant sur cet article du Canard Enchaîné, selon laquelle « le député était en état d’ivresse ». Qui commande ? Ratenon ou les gendarmes ? Pourquoi ces derniers ne lui ont pas obligé à se plier aux règles, étant donné qu’il allait beaucoup mieux, samedi matin ? A-t-on les preuves que Ratenon a brandi sa carte de député tout en faisant jouer son immunité parlementaire ? Hormis les « on dit », rien de concret à ce niveau, pour le moment !

D’après mes informations, le député a été convoqué par les gendarmes ce jeudi 29 août. Il devrait être entendu avant la prise de parole en public de la Procureure de la République, prévue ce vendredi 30 août. Alors « état d’ivresse » ? « Malaise » ? La justice devrait le dire dans les heures qui suivent. Pendant ce temps, quelle que soit la réponse, le mal est fait car le « ladilafé » a déjà précédé la « vérité » judiciaire. Jean-Hugues Ratenon est député insoumis ; Il fait partie du NFP, ce même parti politique qui revendique le poste de chef du gouvernement ; Ce même parti « maudit » par Macron, lequel ne veut pas en entendre parler et qui ne souhaite surtout pas laisser le poste de Premier ministre à un insoumis. Le nom de Ratenon, « grâce » au Canard Enchaîné, a déjà été balancé sur nombre de télés nationales, en rubrique Faits-divers, le faisant passer (à tort ou à raison ?) pour un soûlard. Une polémique qui tombe à pic pour le gouvernement démissionnaire d’autant que deux autres députés insoumis (celui de Lyon et de Marseille) se retrouvent, eux aussi, dans le Canard Enchaîné.

Photo d’archives de la Clara prise sur sa page Facebook

Avant de revenir à la politique, je me permets de faire un zoom sur un autre « ladilafé », celui relatif à la tenue vestimentaire de la ravissante et talentueuse chanteuse Clara Roland lors de la soirée de l’élection de Miss Réunion 2024 au téat de Champ-Fleuri. Une rafale de critiques, tout simplement parce que sa magnifique robe/bermuda orange laissait apparaître un morceau de cuisse dénudée. du coup, cachés derrière leur ordinateur ou smartphone, certains n’ont pas pu s’empêcher de se défouler sur la petite dame en crachant la frustration et jalousie enfouies en eux. Personnellement, j’ai trouvé sa prestation agréable à regarder, tout en me disant que Clara est une grande fille majeure et vaccinée et qu’elle était libre de faire ce qu’il lui plaît, de s’habiller comme elle veut, car s’il fallait se fier à l’avis et la vie des « Malokis » pour vivre sa propre vie et son bonheur, on ne serait plus grand monde sur ce bout de terre ; Et on serait toutes et tous été tentés d’aller mettre la corde. Au diable donc les « Malokis », et un grand bravo à Clara pour ses belles chansons créoles et ses tenues aux couleurs chatoyantes de la Réunion lors de ses spectacles. Que celles et ceux qui sont complexés par la silhouette « fitness» et craquante de Clara, se bouchent les yeux avec leurs mains, ainsi que les oreilles (avec leurs doigts) s’ils/elles n’aiment pas le séga ! Moi je kiffe les deux !

Cyrille Melchior veut reconstruire la droite locale

Venons-en à la politique ! Nationale, d’abord. Je ne vais rien vous apprendre en vous disant que c’est toujours le grand cirque depuis bientôt deux mois. Deux jours avant le lancement des J.O (Jeux Olympiques), Emmanuel Macron l’avait clairement annoncé lors d’une interview sur France : pas de Premier ministre et donc de gouvernement avant le 8 septembre prochain, c’est-à-dire, pas avant la fin des J.O Paralympiques.

Comme vous le savez, depuis un peu plus d’une semaine maintenant, le Président de la République qui se comporte en arbitre ou plutôt en Maître des horloges, consulte les responsables des partis politiques en vue de la nomination de ce futur Premier ministre qui, lui, aura pour mission de former son gouvernement, avec Macron, pas trop loin. Vous l’aurez donc compris, depuis bientôt deux mois, depuis la fin les dernières législatives partielles des 30 juin et 7 juillet, la France n’a plus de gouvernement, ni de Premier ministre.

Il existe bel et bien un chef du gouvernement en la personne de Gabriel Attal, mais ce dernier, tout comme les autres ministres, est démissionnaire. Il s’agit d’un gouvernement « zombie » ou « fantôme » pour uniquement gérer les affaires courantes. Pour l’instant, Macron pèse et soupèse avant de choisir son futur Premier ministre qui ne sera pas issu du Nouveau Front Populaire ; En tout cas, pas de La France Insoumise. Macron n’en veut pas de Mélenchon et des insoumis. Ok pour le PS (Parti socialiste), le RN à la rigueur, mais pas LFI ! C’est son choix, mais pas vraiment celui des Françaises et des Français. Il n’en a cure. Selon lui, aucun parti politique ne peut se taper sur le ventre en criant victoire au lendemain des législatives. Il faut donc composer. Lui préfère composer avec les Macronistes de Renaissance, les centristes, la droite et le PS. Les insoumis sont évidemment en pétard. Ils menacent de manifester le 7 septembre prochain. A suivre !

Cyrille Melchior (à gauche sur la photo), en compagnie de Michel Fontaine, patron local de « Les Républicains »

Et la droite locale dans tout ça ? Si au plan local on connaît les relations tendues entre Huguette Bello et Ericka Bareigts; Si au plan national, on connaît dans les moindres détails les travers de la gauche NFP qui s’étalent quotidiennement dans les colonnes de la presse nationale, ainsi que les commérages de la droite nationale version Wauquiez/Retailleau et version Ciotti/RN de l’autre, on n’entend plus parler, en revanche, de la droite réunionnaise qui, jadis, avait existé et, tant bien que mal, était en ordre de marche.

Aujourd’hui, cette droite locale hier encore « Macron-compatible », incarnée par Cyrille Melchior et Michel Fontaine, est plutôt mal en point. Elle a été incapable de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions de l’île lors des dernières législatives partielles. Dans la 1ère circonscription, cette droite a « ressuscité » René-Paul Victoria, un ancien. Dans la 2ème, Melchior a trouvé un revenant en la personne de Jean-Yves Morel. Pas de candidat de droite dans la 3ème. Idem dans la 5ème, dans la 6ème et dans la 7 ème. David Lorion, soutenu par Fontaine dans la 4ème, s’est pris une rouste, la deuxième en 2 ans, qui lui a été une fois de plus infligée par Emeline K’Bidi, la petite protégée de Patrick Lebreton. C’est vraiment le désert de Gobi à droite.

Raison pour laquelle, après la claque cinglante des législatives, Cyrille Melchior, président du Département, avec à ses côtés Michel Fontaine et André Thien-Ah-Koon, tente de reconstruite la droite et les centres. Il y a péril en la demeure. Il faut donc réagir, au plus vite, pour être présent aux rendez-vous de 2025 (législatives partielles en cas d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale), puis en 2026 (municipales). En sachant que les résultats des municipales de 2026 vont fortement impacter les scrutins des départementales et des régionales de 2028, sans oublier les sénatoriales de la même année.

Aussi, à l’initiative de Cyrille Melchior, trois réunions se sont déroulées après les dernières législatives : une première à Saint-Pierre avec quelques maires de droite comme Mathieu Hoareau (Etang-Salé), Bruno Domen (Saint-Leu), Eric Ferrère (Les Avirons), Bachil Valy (Entre-Deux), Patrice Thien-Ah-Koon (Tampon), Richard Nirlo (Sainte-Marie), Serge Hoareau (Petite-Ile)… Michel Fontaine (Saint-Pierre) s’est fait représenter par son 1er adjoint Stéfano Dijoux. Juliana M’Doihoma (Saint-Louis) n’a pas pu se déplacer. D’autres élus (conseillers départementaux…) étaient présents. La deuxième, c’était dans l’Ouest, à l’Ermitage et la troisième, aux « Citronnelles » à Sainte-Marie. L’objectif de ces rencontres initiées par Melchior étant de créer une « droite renouvelée » pouvant présenter un candidat unique dans chaque circonscription en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. « Il faut reconstruire la droite et lui donner une nouvelle âme », explique un maire de droite. Une droite et des centres aujourd’hui complètement éparpillées pour ne pas dire perdues dans la nature, faute de leader charismatique, voire même faute de leader tout court. Une droite dont ses responsables étaient jusqu’ici « maqués » avec Macron, avec un pied dans la Macronie et le regard tourné ailleurs. Une droite fustigée dans le même temps par le Macroniste Michel Vergoz, président du Mouvement Politique Trait-d’Union (MPTU) qualifié par Serge Hoareau de « Mouvement Politique Traitre d’Union ». Bonjour l’ambiance au sein de la Macronie locale !

En tout cas, ce qu’il faut retenir, c’est que la droite locale veut se reconstruire. Un chantier qui, à n’en pas douter, sera semblable à celui de la NRL (Nouvelle Route du Littoral), commencée fin 2014 et prévue de s’achever d’ici à 2028-2029. En parlant de la NRL, cela me fait penser à Didier Robert qui, pour l’instant, est certes empêtré dans ses affaires judiciaires mais d’aucuns prétendent qu’il s’intéresse toujours à la vie politique locale et qu’il n’a pas exclu de candidater d’ici à 2026, soit à Saint-Denis ou alors à Saint-Paul, ville par ailleurs convoitée par Cyrille Melchior. Pour le moment, Didier Robert n’a pas déserté le terrain, mais il se concentre davantage sur ses activités professionnelles (son restaurant dionysien) et sur son procès à venir, celui-bis des emplois de cabinet, prévu début 2025, devant la Cour d’Appel de Saint-Denis, après la relaxe générale qui avait été prononcée par le tribunal Correctionnel en première instance, en mai dernier, et contre laquelle le parquet avait fait appel. On aura l’occasion d’en reparler.

On termine avec la SPL Estival qui se voit accorder par le tribunal mixte de commerce de Saint-Denis une prolongation de 6 mois de sa période de redressement judiciaire. La troisième et dernière. Si rien n’est d’ici à à la fin de cette période d’observation, ce sera la liquidation et le chômage pour les 122 salariés. La SPL Estival est financièrement mal assise : 3,2 millions d’euros de déficit; Il va falloir que la Cirest mette la main à la poche en trouvant d’ici à fin novembre prochain 2,2 millions d’euros. Or, l’intersyndicale a aussi ses revendications et a obtenu de la DEETS satisfaction sur la revalorisation de leur point d’indice qui représente un budget de plus de 600 000 €. La Cirest présidée par Patrice Selly (maire de Saint-Benoit) est prête à un effort financier d’un peu plus de 1 million d’euros. Elle a déjà voté en juillet dernier une enveloppe de 800 000 € à la SPL Estival dont le conseil d’administration est présidé par Patrice Selly. Malgré tout, le compte n’y est toujours pas et l’équation ne sera pas facile à résoudre. Sans compter que, sur le plan pénal, le paquet pourrait ouvrir une enquête eu égard une plainte qui a déposée par le maire de Saint-André, Joé Bédier, et au rapport accablant de la Chambre régionale des comptes (CRC). La fin de l’année ne s’annonce pas de tout repose pour Patrice Selly. Et pour d’autres élus locaux aussi, pour d’autres raisons. J’y reviendrai…

Y.M.

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Yves Mont-Rouge

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22 Commentaires

  1. Après avoir bien défendu Didier Robert quand il était président, aujourd’hui je l’attaque.

    Je vais dans le sens du vent. Je suis une girouette.

    Ma néna rien a fout band réunionnais. Mon poche en promié

    • Mon poche en promié! Montrouge, ou lé pas Selly! Par contre, pas besoin ou sava dan la vulgarité, laisse cozé! Ou lé au dessus de tout ça! Kan ou lé en vacances, nou attende out ti kozman! Laisse la mer batte! Band maloki, i changera zamais! Tienbo, largue pas! Au moins ou lé pas in bounty! Néna i fé serpillère carpette devant deux trois parce que zot i doit plaire!
      La Réunion, la besoin demoune intègre, la besoin la vérité ek la zistice!

  2. Tant que les politiciens seront dans le système que tout le monde connaît et se soutiennent mutuellement la reunion l avancera pas droite, gauche pareil au même moi je dis arrêtont de voter surtout quand des jeunes politiciens à l image du maire de st Benoît et plus excro manipulateurs que les anciens pourquoi voter

  3. M Montrouge c est vous qui parlez de l’ado lafé? Freedom a bâti son audimat sur le ladi lafé? Là aujourd’hui ou veut pas y touché out camarade Ratenon? Pour la petite histoire le parquet l’a convoqué Ratenon devant tribunal, allez passe son avocat!
    La droite locale? Candidat Nirlo la fait 2%! Super le doit! Les citronnelles restaurant sans permis construire qui nourrit gratuitement la mairie ! Allez enquêter c est pas l’ado lafé ca…

  4. la droite en la personne de Michel Fontaine a dézingué Didier Robert…. il a fait voter pour Bello.. Maintenant il n’y a plus que des girouettes qui tournent au gré du vent…. Je suis apolitique, moi je vote en fonction des programmes mais faut dire que ces derniers temps le programme « faire barrage » » m’a complètement dégoutée des politiciens. Meme Macron a demandé de faire barrage en s’alliant avec la méluche et le résultat c’est que c’est toujours les innocents qui payent pour les coupables…. on tourne en rond, on se mord la queue, on renifle les derrières et nos jeunes pendant ce temps ils attendent…. tout est bloqué au niveau des bts alternance car les entreprises ne prennent plus les jeunes car ils ne savent pas à quelle sauce elles font etre bouffées en particulier s’il y a un gouvernement de gauche….

  5. Melchior, qui cherche constamment à se rapprocher des élites politiques (pousse les gens pour être au 1er rang, vous vous en souvenez!), est connu pour ses manœuvres opportunistes, comme lorsqu’il s’est efforcé de se mettre en avant aux côtés de Fontaine, dans l’unique but de se faire remarquer. Malheureusement, il ne jouit d’aucune véritable estime, perçu comme un opportuniste au sein d’un département largement constitué de Saint-Paulois. Ses demandes de réunions ne sont motivées que par son ambition de devenir maire de Saint-Paul, mais ses efforts sont voués à l’échec, car même Fontaine pourrait le faire échouer. On se souvient des élections régionales de 2021, où Fontaine a habilement choisi de se placer en dernière position sur la liste de Didier Robert avec TAK , afin de mieux orchestrer la chute de ce dernier. Fontaine avait raison d’agir ainsi face à un Robert perçu comme un gaspilleur et un rapace, uniquement préoccupé par ses intérêts personnels. Aujourd’hui, Fontaine devrait envisager une approche similaire avec Melchior, car si ce dernier devenait le leader de la droite locale, cela conduirait à un effondrement total. Après l’éviction de Robert, c’est au tour de Melchior de quitter la scène. Nous nous occuperons nous saint paulois de vous mettre à la porte CM. vive Fontaine Patron de la droite locale, pas MELCHIOR

  6. Melchior a changé et est devenu opportuniste. Je le préférais quand il était encore innocent et moins manipulateur. Il devient comme Nassimah. Il mange à tous les râteliers, entretient de bonnes relations avec Bareigts et Selly et flirte avec la droite en même temps! Nous ne voulons plus de ces petits arrangements entre amis. Nous avons besoin de clarté! Macron fait ce mélange de genre pour se maintenir au pouvoir! Il n’y a plus d’idéologie, juste des combines! Et le peuple est le dindon de la farce!

  7. La droite locale est morte, n’en parlons plus. Trop de de divergences d’intérêts mais surtout pas l’intérêt général des réunionnais et de LA RÉUNION. Tristes sires. Où est l’argent détourné de la SPL Estival? Ne me dites pas qu’on ne le sait pas. Tout le monde a bouffé dans la gamelles compris certains salariés qui ne veulent pas que l’on touche à leurs avantages ( mal) acquis. Quant à ceux qui critiquent la chanteuse ( inconnue, mais qu’importe),il faut leur dire que nous ne sommes pas (encore) sous le régime des talibans ou d’une quelconque monarchie du golfe que certaines féministes ( entre autres) admirent tant

    • Comme tous les enfants battus, les « jeunes pousses » de la droite locale ont été placés par les services sociaux. Tu peux les retrouver à Paris, à Nice, à Cannes, chez tatie Valérie, chez tonton David, chez le cousin Éric….A la tombée de la nuit, au café de Flore, tu peux les entendre dire qu’ils ne reviendront jamais au 97-4.

    • Le commérage Fontaine/ les jeunes, vaut mieux pas rentre dedans ! Un jour y supporte pu, le lendemain collé avec…. Un jour y totoche, le lendemain y sa va rodé. Un jour y pleure, le lendemain que ze t’aime que ze t’aime. Autant laisse à zot en France là bas.

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