Après la conseillère régionale Anne Chane-Kaye-Bone Tavel, la semaine dernière, nous vous invitons, cette semaine via notre série « Les Ti Nouveaux » à faire de plus amples connaissances avec Fabiola Lagourde, conseillère municipale à la Possession et, depuis juin 2021, conseillère départementale, binôme de Gilles Hubert. Une « mamie hyper-active de 49 ans, très investie dans la vie associative », qui voue une grande admiration à Vanessa Miranville, la maire « honnête, intègre, bienveillante et rigoureuse » de La Possession.
Son enfance
« Je suis née le 19 novembre 1972 dans une famille monoparentale à Saint Denis. J’ai une sœur de 4 ans plus jeune que moi et un frère qui est décédé à l’âge de 2 ans et demi. Nous avons vécu toute notre enfance au Chaudron à Saint-Denis ».
Son parcours scolaire, universitaire
« J’ai suivi ma scolarité à l’école primaire Damase Legros, puis au collège les Alizés, ensuite au lycée Leconte de Lisle et enfin Lislet- Geoffroy où j’ai suivi un parcours professionnel de comptabilité et gestion. J’ai eu mon baccalauréat de comptabilité et de gestion. Et j’ai le niveau BTS mais pas l’examen ».
Sa situation professionnelle
« J’ai été cheffe d’entreprise dans le domaine de la restauration pendant 15 ans. Il y a maintenant 3 ans, je suis dans le domaine du bien-être massage et hypnothérapie en tant que micro entrepreneur. La vie offre de belles opportunités qu’il faut savoir saisir ! Je suis une personne particulièrement investie dans le cadre professionnel et je m’épanouie réellement dans le domaine du bien-être ».
Sa situation familiale
« J’ai eu 2 enfants merveilleux de 26 ans pour mon fils et de 23 ans pour ma fille. Suie mamie de deux petits-enfants, 3 ans pour mon petit-fils et 1 an et demi pour ma petite-fille. Je suis une femme épanouie et je partage ma vie avec mon compagnon depuis 4 ans ».
Son parcours politique
« Fidèle citoyenne attachée aux valeurs familiales, culturelles et patrimoniales de mon île, je n’avais jamais pensé à me lancer dans la vie politique ou y être associée d’aucune manière. En 2019, j’oeuvrais au sein de deux associations, une pour lutter contre l’isolement des gramounes, et l’autre pour lutter contre le suicide des jeunes et des séniors par l’écoute active.
Un après midi, où j’étais tranquillement chez moi dans mon canapé, je reçois un appel. C’était Mme Miranville, je ne la connaissais pas personnellement, mise à part le fait qu’elle était la maire de ma commune de résidence… et j’ai entendu : « Bonjour, c’est Vanessa Miranville. Tu vas bien Fabiola ? Voilà je suis en train de composer mon groupe politique, et il me manque une femme, est-ce que ça t’intéresse d’assister à un conseil municipal et ensuite tu verras si tu veux y être ? ». La Maire qui m’appelle, qui me tutoie. Waouh !!
Étant très respectueuse des personnes, j’ai dit ok pour la réunion. Et finalement, il s’avère qu’elle avait entendu mon implication dans le milieu associatif, et c’est cela qui fait qu’elle m’a interpelé. J’ai donc dit oui, je suis partante. Et on ne s’est plus quittée. C’est une femme intègre, honnête, bienveillante et rigoureuse. Des valeurs qui sont très importantes pour moi. J’ai rencontré Gilles Hubert par la suite, qui a cette facilité d’aborder les gens et une implication citoyenne remarquable. Nous avons été élus. Je suis donc conseillère municipale déléguée à la petite enfance, à l’intergénérationnel et à la jeunesse.
En ce qui concerne les Départementales, suite toujours à un appel de Vanessa Miranville, « il y a les départementales qui arrivent. Ça te dit d’y aller ? » « Euh, je ne sais pas parler, je ne suis pas politique, je ne fais pas des grandes phrases avec des grands mots. Je ne sais pas. Vanessa : « il n’y a pas besoin de savoir bien parler, ce sont des adages… Nous avons besoin d’une femme de terrain avec les valeurs que nous connaissons ». Alors j’ai dit OK. On y va ! Et je suis conseillère Départementale depuis juillet 2021. Je suis présidente de la commission jeunesse et insertion. Membre de la commission permanente. Membre de la commission solidarités et cohésion sociales. Et titulaire de la commission d’appel d’offres. Les différents meetings politiques et cette volonté d’agir sans concession pour son prochain m’ont apporté une autre vision de moi-même. J’ai réussi à me révéler politiquement et à avoir une aisance lors de mes différentes prises de parole. C’est une aventure formidable ».
Ses ambitions politiques
« Je n’ai pas d’ambition politique. Je suis une citoyenne engagée surtout dans le social. Un citoyen avait dit un jour à la télévision, nous faisons de la politique chaque jour, nous tous. Lorsque nous prenons une route Départementale, lorsque nous mettons nos enfants dans un collège, lorsque nous inscrivons nos parents à des activités séniors etc…je souhaite être au plus près des Possessionnais, des Réunionnais. Et avec cette permanence de « Conseillers Départementaux que l’on souhaite mettre en place M. Hubert et moi-même, nous pourrons écouter, conseiller, orienter, monter des dossiers d’aides avec nos usagers. Il y a tellement à faire dans le logement, l’habitat insalubre, au niveau des aides pour les seniors et les personnes porteuses de handicap, l’insertion de nos jeunes et des personnes bénéficiant du RSA…Je souhaite juste, qu’à la fin de mon mandat, avoir apporté quelque chose à toutes les personnes qui m’ont interpellée mais également à celles qui attendent jour après jour de l’accompagnement et une prise en charge. Chaque jour, je suis sollicitée et je me bats pour faire avancer les dossiers ».
Ce qu’elle espère pouvoir changer grâce à son manda de conseillère départementale
« Je me rends compte que j’ai eu raison d’accepter ce mandat. Car au Département, c’est beaucoup plus facile d’aider; Les moyens financiers sont là pour les citoyens. Ce que je souhaite, c’est que lorsque les personnes m’interpellent, je puisse trouver des solutions au cas par cas pour nos usagers pour au final voir les paillettes dans leurs yeux lorsque les choses avancent. C’est ma plus belle récompense… Une chose qui me tient également à cœur c’est notre identité réunionnaise à travers notre culture, notre langage kozé, notre patrimoine, notre savoir-faire et notre savoir-être. Nous devons nous appuyer sur nos gramounes et apprendre de leur histoire pour pourvoir aller plus loin ».
Ses passions, ses loisirs dans la vie…
« J’aime la nature, les randonnées, le sport. Je cours tous les jours, cela me permet de me retrouver avec moi-même et de me ressourcer. J’apprécie également à tous les niveaux l’interaction avec les autres. J’aime discuter et rencontrer au quotidien de nouvelles personnes. Je suis en effet une hyper-active et je garde quand même pour valeur essentielle celle de la famille, car ma plus grande passion ce sont les moments que je vis avec mes proches ».