Nassimah Dindar, l’ancienne présidente du Conseil d’administration du SDIS, a comparu ce 23 mars 2023 devant la Cour d’Appel, pour être rejugée sur une affaire remontant à 2015. Six mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre , ainsi qu’une inéligibilité, et elle espère la relaxe. Le verdict de la Cour d’Appel est tombé ce jeudi matin 1er juin : Nassimah Dindar a été relaxée.
Elle est suspectée de prise illégale d’intérêt et le conteste
Le dernier « acte » remonte au 5 mars 2021 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour « prise illégale d’intérêt » sur une période allant de 2015 à 2018. Il lui est reproché d’être intervenue dans l’embauche au Service Départemental d’Incendie et de Secours de sa femme de ménage et d’un jardinier. Des faits que la sénatrice conteste. Le procureur a requis 5 mois d’emprisonnement avec sursis et 2 ans d’inéligibilité à l’encontre de Nassimah Dindar. La sénatrice avait été relaxée en première instance.
Mais le 19 avril 2021, le Parquet a décidé de faire appel de cette décision.
Six mois de prison avec sursis ont été requis
En fin de matinée de ce jeudi 23 mars, l’avocate générale a requis une peine de six mois de prison avec sursis, assortie d’une amende à déterminer par le tribunal. De plus, une peine maximale d’un an d’inéligibilité a été demandée.