Après des semaines de tension et d’incertitude, la situation semble évoluer positivement pour les salariés d’Albioma à La Réunion. La grève, initialement suspendue le 27 octobre 2024, a permis aux planteurs de reprendre la livraison de leurs cannes grâce à la nomination d’un médiateur par l’État. Cet acte de conciliation a ouvert la voie à des négociations décisives prévues les 4 et 5 novembre.
Les syndicats, bien que déterminés à obtenir des avancées pour les salariés, avaient prévenu que l’échec des discussions pourrait entraîner la reprise du mouvement de grève. Cependant, selon les informations de nos confrères d’Imaz Press, un accord de principe aurait été trouvé entre la direction d’Albioma et les représentants des grévistes. Cette entente pourrait marquer la fin de ce conflit social qui impactait lourdement le secteur de l’énergie et de la production sucrière de l’île.
Le 27 octobre 2024
Ce vendredi matin, Albioma annonçait la reprise de la vapeur pour les deux usines, avec une remise en route prévue pour lundi. Un espoir de dialogue entre la direction et les employés était également attendue. Dominique Clain, président de l’UNPA, ainsi que William Orange et Guibert Boulangert, respectivement présidents de CMU Beaufonds et CR 974, avaient exprimé leur satisfaction concernant cette démarche.
Cependant, dans une vidéo publiée peu après 14h, l’UNPA a exprimé son inquiétude face à une situation qui reste complexe. La vapeur, bien que promise pour ce soir, n’a pas encore été restaurée, et le processus de remise en service des usines nécessite un délai de 72 heures. Il est donc possible que les usines ne soient pas pleinement opérationnelles lundi matin, et des actions sont d’ores et déjà envisagées pour lundi si la situation n’évolue pas.
Levée de grève dimanche 27 octobre
Dominique CLAIN était en direct sur notre antenne pour annonçait une bonne nouvelle. Selon lui, l’activité devrait pouvoir repartir dès ce dimanche après-midi.
Et vers 11h40, il nous confirmait que les grévistes ont obtenu un accord sur la présence d’un médiateur de l’Etat lors des négociations avec la direction d’Albioma les 4 et 5 novembre à Paris.
Le préavis reste en cours mais la reprise du travail a été votée dans les centrales thermiques de la Réunion et des Antilles. Le retour de la vapeur pour broyer la canne dans les usines sucrières est espéré dans les prochaines heures.
Le lundi noir annoncé devrait donc ne pas avoir lieu.
Albioma s’engage à rétablir la vapeur pour les deux usines dès ce vendredi soir : un « soulagement » pour les planteurs
Lors d’une réunion ce matin chez Albioma, les responsables ont pris la décision de rétablir la vapeur pour les deux usines dès ce soir, permettant ainsi une reprise des activités dès lundi matin. Cette initiative marque un tournant important dans les relations entre la direction et les employés, avec un cadre de négociation prévu pour établir un dialogue constructif. Dominique Clain, président de l’UNPA, ainsi que William Orange, président de CMU Beaufonds, et Guibert Boulangert Boulanger, président de la CR 974, ont exprimé leur espoir que cette démarche apporte satisfaction aux salariés d’Albioma.
Grève reconduite chez Albioma jusqu’à lundi
La situation s’intensifie chez Albioma. La centrale du Gol à Saint-Louis, tout comme celle de Bois-Rouge, a été investie dans la nuit de mercredi à jeudi. Après avoir repris le travail mercredi matin, les salariés d’Albioma ont décidé de se remettre en grève à minuit, dénonçant l’absence de réponse de la direction à leur demande de médiation nationale et de dialogue.
Cette grève reconductible, suite à des concertations avec les sections des Antilles, est prévue pour se poursuivre jusqu’à lundi à 6 heures. Les employés espèrent ainsi faire entendre leurs revendications et obtenir un engagement concret de la direction.
Réactions
Le PLR
« Le PLR (Pour La Réunion) tient par ce communiqué à manifester son soutien aux travailleurs en grève de l’usine Albioma et aux planteurs directement impactés par les conséquences de cette grève.
Le PLR appelle à une résolution du conflit au plus vite, en invitant l’État par la voie de la Préfecture et la direction du travail (DEETS) à procéder à une médiation pour trouver une sortie par le haut de cette situation.
Depuis la privatisation du secteur et le rachat d’Albioma par le fonds de pension américain KKR, les salariés de l’usine réclament légitimement un respect des revendications communes exprimées par les salariés de l’entreprise à La Guadeloupe, La Martinique et La
Réunion.
Ce vendredi 25 octobre, l’usine de Bois Rouge est à nouveau à l’arrêt. Il en va de l’intérêt des travailleurs, des planteurs et de l’ensemble des Réunionnais de trouver une issue positive à ce conflit social. »
Frédéric MAILLOT, Député de La Réunion adresse une lettre au PDG d’ALBIOMA, appelant au dialogue social et à une médiation :
Jean-Hugues Ratenon, député LFI
« J’apporte mon total soutien aux salariés d’Albioma en lutte ainsi qu’aux agriculteurs de la filière cannière qui subissent indirectement le mépris de la direction d’Albioma. Les salariés qui réclament, entre autres, de meilleures conditions de travail doivent être entendus mais face à eux il n’y a aucun interlocuteur. Comme dialogue sociale il y a mieux. C’est la démonstration que notre économie est dans la main d’étrangers qui n’ont rien à faire des
spécificités de notre territoire.
L’Etat, de son côté, ne fait qu’observer au mieux, ou se désintéresse au pire ! dans les deux cas, cela est inadmissible. Le dialogue social est un droit et un devoir et par la même mettre en difficulté tout un pan de notre économie qui est : l’agriculture Réunionnaise n’est pas acceptable.
Ces dernières années, les saisons ont été catastrophiques pour les planteurs. Ce qui n’est pas sans conséquences pour les différentes exploitations avec des trésoreries négatives. Faut-il rappeler que la canne c’est : 22 664 ha soit 52,94 % de la superficie agricole utilisée de La Réunion. Près de 3 400 exploitations et emploient quelques 10 500 personnes dont 6 700 de manière permanente et 3 800 à titre saisonnier, selon la DAF.
Ces sont ces femmes et ces hommes qui travaillent dans des conditions pénibles qui apportent la matière première aux usines du Gol et de Bois Rouge et permet à Albioma d’engranger 754 millions d’euros de chiffre d’affaire consolidé en 2023 !
Tout comme le reste de la population, ces planteurs sont en souffrance et n’arrivent plus à vivre de leurs productions. Les salariés d’Albioma ont raison et la convergence des luttes est nécessaire pour contrer le capitalisme sauvage. Aussi et sans délai, les dirigeants d’Albioma doivent engager les discussions pour une sortie de crise. L’Etat et Téréos doivent proposer leur médiation ».
Grève chez Albioma : « Les planteurs pris en otage, une situation intolérable » selon les jeunes Agriculteurs de la Réunion
Le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de la Réunion tire la sonnette d’alarme face à la crise qui secoue actuellement la filière cannière de l’île. En raison de la grève des salariés d’Albioma, les planteurs de canne à sucre se retrouvent dans une impasse dramatique, incapables de livrer leurs récoltes, ce qui accentue une situation économique déjà fragile.
Voici leur communiqué :
« Le Syndicat des Jeunes Agriculteurs Réunion exprime sa profonde inquiétude face à la grève des salariés d’Albioma, qui impacte lourdement les planteurs de canne à sucre de l’île. Cette situation est inacceptable. Les planteurs se retrouvent pris en otage par un conflit qui ne les concerne pas directement, et les conséquences sont désastreuses pour notre filière.
La campagne 2024 est déjà marquée par de grandes difficultés, et la trésorerie des exploitations agricoles est au plus bas. Aujourd’hui, en raison de cette grève, les planteurs ne peuvent plus livrer leurs cannes. Or, une fois coupées, les cannes perdent rapidement en richesse, aggravant encore les pertes économiques pour nos agriculteurs.
Nous souhaitons réaffirmer notre soutien total aux planteurs de la Réunion, qui subissent cette situation alors qu’ils traversent déjà une période extrêmement difficile. Il est urgent de trouver une issue rapide à cette crise. Nous appelons les autorités compétentes ainsi que les acteurs concernés à engager sans délai un dialogue pour permettre la reprise des livraisons et éviter de nouvelles pertes pour notre filière.
Parmi les solutions à envisager en urgence, il est impératif de prendre des mesures pour que les cannes déjà coupées et en attente de livraison ne soient pas dévalorisées en termes de richesse. Des dispositifs spécifiques doivent être mis en place pour garantir que les planteurs ne subissent pas de pertes financières supplémentaires dues à la dégradation de leurs cannes, conséquence directe de cette grève. Il est crucial que les efforts des agriculteurs ne soient pas anéantis par l’inaction face à cette situation.
Les agriculteurs réunionnais ne doivent plus être les victimes collatérales de conflits qui dépassent leur cadre. Nous espérons que des solutions concrètes seront rapidement mises en œuvre afin de préserver l’avenir de nos exploitations. »
Incident à l’usine du Gol : une action malveillante perturbe la production
L’usine du Gol a été contrainte de suspendre la production de canne à sucre suite à une action malveillante survenue dans la nuit du côté d’Albioma. Cet acte a provoqué l’arrêt de la vapeur, un élément essentiel pour le processus de broyage, forçant ainsi l’arrêt des opérations dès 1h du matin.
Heureusement, les équipes techniques ont réagi rapidement pour rétablir la situation. Le broyage a pu reprendre, et l’usine espère maintenir une production régulière, à moins de nouveaux imprévus. Cependant, cet arrêt imprévu a causé un retard important dans le traitement de la canne à sucre, avec un report de tonnage à broyer plus conséquent que prévu.
Malgré tout, les responsables de l’usine ont rassuré les planteurs et déclaré qu’ils parviendront à maintenir les centres de collecte de canne ouverts. Toutefois, des ajustements dans la régulation des apports seront nécessaires pour éviter une surcharge des capacités de l’usine.
Une réunion d’urgence prévue ce 24 octobre
Ce jeudi 24 octobre, une réunion d’urgence aura lieu à 14h à Beaufonds pour aborder une situation critique qui impacte directement les agriculteurs de l’île. L’UPNA (Unis Pour Nos Agriculteurs) appelle tous les producteurs à se mobiliser massivement face à cette nouvelle crise.
La cause de cette réunion est l’arrêt soudain des chaudières de l’usine Albiomia, intervenu dans la nuit du 23 au 24 octobre. Cet incident majeur a contraint la Sucrerie de Bois Rouge à fermer l’ensemble des centres de réception de cannes à sucre dès 8 heures ce matin. Cela signifie que les agriculteurs ne peuvent plus livrer leurs récoltes, créant un risque immédiat pour la filière cannière.
L’UPNA exhorte les agriculteurs à se rassembler pour discuter des prochaines actions à mener. « La situation est très grave », avertit l’organisation dans un communiqué, insistant sur la nécessité de faire front commun pour protéger les intérêts de la profession.
Les impacts de cet arrêt brutal sont potentiellement dévastateurs : les récoltes en cours risquent d’être perdues si une solution rapide n’est pas trouvée. Les agriculteurs sont donc dans l’attente d’une communication de l’évolution de la situation, et espèrent des réponses rapides de la part des responsables de la sucrerie et des autorités locales.
Ce jeudi après-midi, la réunion à Beaufonds sera décisive pour organiser une riposte collective face à cette crise. L’UPNA compte sur la participation massive des agriculteurs pour défendre leurs droits et trouver une issue à cette situation d’urgence.
Restez à l’écoute pour de nouvelles informations concernant l’évolution de la situation et les décisions prises lors de cette réunion cruciale.
« Chers collègues, bonjour,
Les deux usines du Gol et de Bois Rouge ont été arrêtées depuis minuit. Ils espèrent pouvoir redémarrer ce matin, mais sans certitude. Nous avons demandé que tous les chargements soient tout de même réceptionnés aujourd’hui.
Président de l’UPNA,
Dominique CLAIN »
Planteur = GRATTEUR
courage à zote planteur mwin nena famille les dedans. Bin i fé pitié. courage encore à zote
Planteur aller fait la grève devant la.porte bande meneur albioma empêche .son famille sorti zot va voir si les bon
oté MANGE MON ZEF ou lé vulgaire et aparemment ou la pas apprendre a vivre sans jure domoune i montre a moin out l’inteligence daivouar ou lé in planteur certainement cela explique tout! mais ou connais que mon cul lé tellement grand que i fé rentre toute les subvention que les planteurs de canne i rentre dedans et i fé pas mal a moin dutout mais zot lé toujours créver comme d’habitude et pour information si ou connait expression creole i di pa graine coulé mais graine toufé comme ou et sagissant de la canne explique a moin c’est quoi la culture exactement parseque sans subvention zot lé mort et macro la société c’est domoune comme ou qui ecrase lé zot pou subvension
Que demandent les grévistes ? Personne ne dit quoi que ce soit à ce sujet. C’est pourtant fondamental il me semble.
Book Jordu lundi ou même la semaine mais surtout rentre zot kaz samedi et dimanche po repozé
Oui bande la merde aller gratte zot cul a la plage au lieu de dire zot fait pitié, sans zot gueule nana que subvention subvention, toute peine mérite salaire si tout de moun y réclame subvention a chaque pluie, vent, sechetesse et mêle kan la point rien fait rire mes dents, après out momon avec ton go’s momon fais bourré à li son. Ki macro
amédé gréen mettre la subvention dans ton cul tu connais quoi de la culture de Cannes espèce de graine couler, fais pic out papa avec out maman, macro la société.
planteur pris en otage i fé ris a moin parceque zot i vend zot cannes a l’usine ou non zot lé toujours subvensioné a chaque fois que zot i perde la valeur ou pas si band indistruels i ferme zot usine n’a bien voir et cela est imminent bientot mi espére .zot c’est z’enfant i pleure trop.
Employés d albioma nena plus mal loti que zot arrête pleure la bouche pleine.
Et puis ouvre d autres concurrents c est tout.
La gauche soutient les preneurs d’otage classique quoi
Un syndicat preneur d’otage
Surtout lorsque l on voit sa tete Pas le 1 er de la classe
A chacun son tour de subir les conséquences des grèves a répétitions, heureusement se ne sont pas seulement le citoyen lambda qui en pâtisserie ,mais aussi ceux qui pratiquent ce genre de protestation,bien fait pour eux.
Cessez de vous plaindre. Mettez vous au travail ! Malgré les aléas de la vie, il faut bien vous adapter. Arrêtez vos enfantillages !