Le festival ALIMENTERRE rappelle que 80 % des personnes qui souffrent de la faim dans le monde sont ceux qui nous nourrissent, c’est-à-dire des paysannes et paysans. En Europe comme en Afrique nos modèles agro-industriels
menacent l’environnement et creusent les inégalités. Les conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la guerre
en Ukraine posent la question de l’accessibilité pour toutes et tous à une alimentation saine, en quantité suffisante
et à coûts raisonnables, en un mot, de notre droit à bien nous nourrir pour rester en bonne santé.
Partout en France et dans 12 pays et jusqu’au 30 novembre, des milliers d’acteurs se mobilisent pour proposer des
espaces de débats autour de l’alimentation. Cette année, les 9 documentaires sélectionnés mettent l’accent sur
les impacts des pesticides, les conditions de vie des producteurs en France et au Congo, la transmission des fermes
laitières, les mécanismes de l’aide alimentaire, la disparition de la biodiversité ou encore la surpêche sur les côtes
gambiennes.
Ce festival permet de sensibiliser plus de 70 000 personnes sur leur rôle en tant que citoyen dans la construction de systèmes alimentaires plus justes. En facilitant les regards croisés avec l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, le festival ALIMENTERRE permet d’aborder les enjeux globaux posés par la problématique de la transition économique, sociale et environnementale.