La Force Ouvrière des communaux du Tampon annonce sa mobilisation avec l’ensemble du personnel communal du Tampon, du CCAS, de la caisse des écoles et de la police municipale le lundi 27 janvier  sur le parvis de l’hôtel de ville à partir de 8H00. Un préavis de grève est d’ailleurs déjà déposé.

Les revendications portent entre autres sur la mise en place d’un plan de titularisation maîtrisé pour les CDI dans le cadre de la lutte contre la précarité, la réévaluation salariale obligatoire tous les trois ans pour les contractuels.

Il est également question d’augmentation des ratios d’avancement de grade à 100% pour les titulaires, le renforcement des effectifs de la police municipale et la revalorisation du régime indemnitaire des policiers municipaux.

Vidéo-Photos Raphaël Gauvin

Alexis Chaussalet :

« A l’occasion de la mobilisation de ce lundi 27 janvier, j’apporte tout mon soutien aux employés communaux ainsi qu’à la Fédération des Personnels des Services Publiques et des Services de Santé Force Ouvrière (FO).

Les agents dénoncent une précarité de plus en plus importante, des conditions de travail dégradées ainsi qu’une mauvaise gestion des ressources de la commune. Cette mobilisation légitime a pour but de réclamer :

– La mise en place d’un plan de titularisation pour les C.D.I.
– La mise en place des révisions salariales obligatoires tous les trois ans pour les contractuelles.
– L’augmentation des ratios d’avancement de grade à 100% pour les titulaires.
– La priorité au recrutement en interne pour les promotions internes.
– Le renforcement des effectifs de la police municipale.
– La revalorisation du régime indemnitaire des policiers municipaux.

Ces revendications légitimes font naturellement partie d’un programme que nous serions amenés à soutenir lors des prochaines élections municipales.

Sans le travail acharné et diligent des employés communaux, la commune se verrait dans l’incapacité de fonctionner correctement. Il est indispensable pour M. le Maire de prendre ses responsabilités face à l’exaspération et à la précarité de ses agents. Cette non reconnaissance de leur labeur à travers le refus du dialogue est inacceptable. Il est urgent d’entamer des discussions afin de trouver des solutions durables et respectueuses des employés de la commune du Tampon. »