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Forêt de Mare Longue : une forêt luxuriante quasi-originelle à préserver (Vidéo – Photos)

14 min de lecture

Le territoire de chaque Parc national français a un caractère original, qui justifie sa protection et sa mise en valeur. Le caractère du Parc national de La Réunion est lié à sa nature volcanique et à la biodiversité née de
l’insularité, mais aussi à la place particulière des Hauts dans l’histoire et l’identité de l’île.

Une biodiversité remarquable

La Réunion, haut lieu de l’endémisme, forme, avec Madagascar, les Comores, les Seychelles et les autres
îles des Mascareignes, l’un des 34 «points chauds» (ou «hot spots») de la biodiversité mondiale. Les 105000ha du cœur naturel du Parc national regroupent 94% des habitats primaires préservés de l’île.

LES ÉCOSYSTÈMES

La colonisation de l’île par les espèces végétales et animales, combinée à des conditions géographiques
et climatiques très variées et évolutives depuis le début de la formation de La Réunion, est à l’origine d’une extraordinaire biodiversité.

Cette biodiversité s’exprime dans une mosaïque d’une vingtaine d’habitats naturels contigus. Étagés
en altitude, adaptés aux différents climats de l’île, ils diffèrent également entre le versant est exposé aux
vents et à la pluie, et le versant ouest abrité du vent, plus sec et plus ensoleillé. Avec le Piton des Neige, le
cœur du Parc national abrite le plus haut sommet du sud-ouest de l’océan Indien et les seuls écosystèmes
de montagne des Mascareignes, derniers étages d’un gradient de végétation continu depuis le littoral.

Dans ce carrefour de biodiversité, la nécessaire adaptation des espèces à des substrats d’âge et de composition différents, et à des topo-climats diversifiés, a engendré des taux d’endémisme records dans le règne végétal et animal. Dans ce laboratoire vivant, l’évolution se poursuit.

LA FLORE

La Réunion a été progressivement colonisée par diverses espèces végétales amenées par les vents (notamment les cyclones) ou par les courants marins.

Dès lors isolées, nombre de ces espèces se sont peu à peu différenciées de leurs populations d’origine
pour s’adapter à la diversité des habitats naturels et des microclimats réunionnais. Ces espèces indigènes
ont ainsi évolué en de nouvelles espèces, devenant endémiques.

Sur 848 espèces végétales indigènes de la flore vasculaire aujourd’hui recensées, 390 sont endémiques des Mascareignes, dont 237 strictement endémiques de La Réunion. Leur origine et leur isolement les rend plus fragiles que leurs proches parentes continentales face aux espèces introduites. Actuellement, près du tiers des espèces endémiques de la flore de La Réunion est considéré comme menacé.

LA FAUNE

Du fait de l’isolement de l’île, la faune indigène de La Réunion est relativement pauvre en vertébrés: moins
de 50 espèces, mais à l’originalité marquée. Certains groupes comme les invertébrés (dont les insectes:
papillons, coléoptères…), les oiseaux, les reptiles, présentent un grand intérêt et un fort taux d’endémisme. On compte 10 taxons endémiques pour 18 espèces d’oiseaux terrestres et marins nicheurs, et 335 coléoptères endémiques sur les 900 espèces dénombrées. Les espèces aquatiques méritent également une attention particulière du fait de leur originalité.

Le cœur du Parc national est le dernier refuge pour un grand nombre d’espèces, menacées et en danger.

Des paysages spectaculaires

Les paysages de La Réunion sont uniques, extrêmement variés et contrastés, en constante mutation sous l’effet combiné du volcanisme et d’une érosion puissante. Ils sont l’un des éléments clefs de l’identité réunionnaise.

Le cœur du Parc national rassemble les paysages naturels les plus spectaculaires, structurés autour des «Pitons, cirques et remparts», désormais inscrits au Patrimoine mondial. Les paysages de l’aire ouverte à l’adhésion sont diversifiés, majoritairement ruraux et agricoles: ils constituent des espaces de transition entre le cœur de nature primaire et la ceinture urbaine littorale.

Un patrimoine culturel original

Les Hauts sont riches d’un patrimoine diversifié: cases créoles intégrées à leur environnement, vestiges d’ouvrages hydrauliques, édifices religieux témoignant de la variété des cultes, anciens chemins pavés ou encore réseaux de «sentiers péï» sillonnant la forêt. Les Hauts sont également dépositaires d’un riche patrimoine immatériel. La langue créole est intimement liée à l’identité réunionnaise ; elle s’est enrichie au fil des siècles de mots d’origine malgache, indienne ou chinoise. La mémoire collective conserve encore de nombreux événements reflétant l’histoire ou la vie quotidienne d’autrefois, ainsi que des superstitions, des savoir-faire architecturaux, artisanaux, culinaires ou médicinaux… Solidarité, partage et convivialité sont des valeurs ancrées dans l’art de vivre de ces territoires, où l’homme a développé une relation étroite et particulière avec la nature.

Les patrimoines naturels, paysagers et culturels du territoire du Parc national sont soumis à de multiples
pressions.

LA PROLIFÉRATION DE PLANTES EXOTIQUES ENVAHISSANTES

L’installation de l’homme sur l’île s’est accompagnée de l’introduction, volontaire ou involontaire, de nombreuses espèces végétales et animales. Ce phénomène est aujourd’hui facilité et amplifié avec la multiplication des échanges. Certaines des espèces introduites se sont très bien adaptées à leur nouvel
environnement, au point de proliférer au détriment des espèces indigènes et de modifier la structure des
écosystèmes.

Si l’expansion de certaines espèces est désormais reconnue comme l’une des plus grandes menaces écologiques et économiques sur l’ensemble de la planète, elle est particulièrement aiguë sur les îles océaniques. A La Réunion, plusieurs centaines d’espèces sont ainsi devenues envahissantes (chat, rat, merle Maurice, raisin marron, liane papillon…), avec des impacts considérables sur les écosystèmes, sur les paysages, voire sur la santé des populations.

UNE URBANISATION GALOPANTE

La Réunion est aujourd’hui en proie à une urbanisation diffuse et au développement rapide d’infrastructures qui artificialisent d’importantes portions du territoire. Ce phénomène a des conséquences directes sur les paysages de l’île, qui évoluent rapidement sans que l’on est une grande maîtrise de leur transformation.

L’impact des activités humaines marque notamment l’ensemble des pentes et mi-pentes, et menace la préservation de l’originalité et de la qualité de ces paysages. Compte-tenu de la forte valeur patrimoniale mais aussi économique de ces derniers, il est impératif que leur devenir ne soit pas hypothéqué. L’urbanisation de ces espaces impacte également l’environnement nocturne de l’île.

DES ESPACES TRÈS FRÉQUENTÉS

Le cœur du Parc national est un espace ouvert au public, qui y pratique de nombreuses activités et loisirs de pleine nature. Certains sites sont déjà très fréquentés et le seront encore davantage dans le futur, du fait de la croissance démographique de l’île mais aussi des modes de vie de plus en plus urbains, qui s’accompagnent d’une recherche accrue de naturalité. Si cette fréquentation est une source potentielle de développement économique, elle présente aussi des menaces pour les sites les plus fragiles. Il est donc essentiel de maîtriser les flux et de structurer une offre touristique respectueuse des patrimoines, du caractère du parc et des valeurs du Bien inscrit au Patrimoine mondial.

UNE PRESSION INCENDIAIRE CROISSANTE

Les risques d’incendie sont importants au sein du Parc national, et notamment dans les territoires nord, ouest et sud. Cette fragilité s’explique par une combinaison de trois phénomènes : la nature de la végétation (facilement inflammable), les conditions climatiques (sécheresse et vent) et l’accessibilité de nombreux sites. Le climat et le relief rendent ensuite la lutte souvent difficile.

LE PARC NATIONAL DE LA RÉUNION

Créé en 2007, le Parc national de La Réunion est né d’une prise de conscience: l’exceptionnelle nature de l’intérieur de l’île exige d’être protégée, pour offrir aux Réunionnais un cœur vert préservé et transmettre aux générations futures un patrimoine naturel, culturel et paysager unique, ainsi que des ressources naturelles de qualité.

Un peu d’histoire

Le 5 mars 2007 est la date de naissance officielle du Parc national de La Réunion, neuvième Parc national français. Cette création fut l’aboutissement d’une volonté et d’une prise de conscience progressive de la société réunionnaise.

Les Hauts sont longtemps restés un horizon lointain, colonisés sur le tard et en dernier recours par des agriculteurs modestes ne trouvant plus de terres disponibles sur le littoral. Dans les années 1970, alors que le chômage augmente dans les agglomérations littorales, les pouvoirs publics cherchent à freiner l’exode rural en créant les infrastructures qui faisaient défaut dans les Hauts (routes, réseaux d’eau et d’électricité). Au même
moment, le botaniste Thérésien Cadet est le premier à révéler l’extraordinaire biodiversité de La Réunion, notamment dans ses zones d’altitude encore préservées. Les premières zones protégées sont alors créées.
La réflexion sur l’aménagement équilibré du territoire, qui se concrétise en 1995 avec l’adoption du premier Schéma d’aménagement régional, souligne la nécessité de préserver le cœur vert de l’île, mais aussi l’héritage culturel des Hauts. Une identité créole particulière s’y est en effet forgée, dès le début de leur peuplement et dans un rapport très étroit entre les hommes et la nature.

En 2000, les collectivités demandent à l’Etat de créer un Parc national, qui sera l’outil de cette protection. Une mission de création est mise en place ; elle termine son travail préparatoire en 2007, au terme d’une large concertation, avec la naissance de l’établissement public du Parc national de La Réunion.

LE CŒUR DE PARC NATIONAL

Le cœur du Parc national de La Réunion s’étend sur 105 400 hectares. Il couvre l’essentiel de l’intérieur montagneux, dont le cirque habité de Mafate et constitue un territoire unique au monde. Ses paysages extraordinairement variés englobent la partie centrale des deux massifs volcaniques de l’île : celui du piton des Neiges, le plus ancien, et le massif du piton de la Fournaise, dont le volcan est l’un des plus actifs et des plus grandioses de la planète. Autour du piton des Neiges, trois amphithéâtres naturels confèrent au cœur de La Réunion une identité géographique très originale: les cirques de Cilaos, Mafate et Salazie. Les hauteurs de l’île abritent également une biodiversité remarquable, marquée par un fort taux d’endémisme, dans des milieux forestiers comme peu d’îles tropicales ont su en conserver.

L’AIRE OUVERTE À L’ADHÉSION

Le Parc national de La Réunion comporte également une aire ouverte à l’adhésion de 87 800 hectares, qui épouse les limites administratives des Hauts, élargies aux principales ravines. Ce périmètre correspond aux zones habitées et cultivées de mi-altitude, l’espace intermédiaire entre l’urbanisation littorale et le cœur naturel et montagneux de l’île.

La charte du Parc national

La Charte définit les objectifs de protection et de valorisation pour le cœur et les orientations de développement durable pour l’aire ouverte à l’adhésion.

Après la mise en place de l’établissement public du Parc national de La Réunion, en 2007, a commencé
l’élaboration de la Charte. Elle est issue d’un long processus d’élaboration, largement participatif, et le fruit de très nombreux échanges, réunions thématiques et ateliers territoriaux avec les partenaires locaux. La charte valorise les atouts du territoire et vise le juste équilibre entre protection et développement.

L’élaboration partenariale de la Charte du Parc national de La Réunion a permis d’identifier quatre enjeux majeurs, communs au territoire du cœur et de l’aire d’adhésion. S’y ajoute un enjeu transversal, qui irrigue chacun des quatre enjeux thématiques. Ensemble, ces enjeux définissent un projet de territoire équilibré et durable, spécifique aux Hauts de l’île, qui propose de replacer l’homme et les patrimoines au cœur du développement local.

Ces enjeux se déclinent de façon différenciée et complémentaire pour le cœur et pour l’aire ouverte à l’adhésion.

POUR LE CŒUR, ESPACE PROTÉGÉ

La Charte a une portée réglementaire et s’appliquera même en cas de non adhésion. Elle fixe des objectifs
de protection des patrimoines, opposables aux documents de planification et qui se déclinent aussi en mesures contractuelles. Elle définit également une réglementation «sur mesure» des usages et des activités, venant ainsi préciser le décret de création du Parc national de 2007.

POUR L’AIRE OUVERTE À L’ADHÉSION, ESPACE DE PARTENARIAT,

La Charte propose des orientations de développement durable, axées sur la protection et la valorisation des patrimoines. La Charte n’y introduit aucune réglementation nouvelle: les communes y conservent la maîtrise totale de leurs décisions. Elle offre l’opportunité d’une mise en œuvre conventionnée des actions.

À CHACUN SES MISSIONS

Les forêts réunionnaises n’appartiennent pas au Parc national. 91 % des forêts publiques de l’île sont des forêts déparmento-domaniales : elles appartiennent au Département mais l’État en conserve l’usage. A La Réunion, les forêts départemento-domaniales sont gérées par l’Office national des Forêts. Le domaine forestier géré par l’ONF couvre 85 % de la superficie du Parc national. Le Parc national, le Département et l’ONF travaillent donc ensemble en synergie, sur de nombreux sujets.

Préserver la diversité des paysages et accompagner leurs évolutions

PLAN PAYSAGE

En 2020, le Parc national a été retenu dans le cadre de l’appel à Projet du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, pour construire un Plan de Paysage sur l’ensemble du territoire de l’île. Ce Plan de Paysage doit permettre à terme, de placer le paysage comme véritable levier pour construire un projet de
territoire durable et de créer une “culture” paysage à La Réunion, afin que ces éléments soient intégrés dès la phase amont des réflexions en matière d’aménagement et d’urbanisme (SAR, SCOT et PLUs) et jusqu’aux projets d’infrastructure eux-mêmes.

LA VALORISATION PAYSAGÈRE ET ENVIRONNEMENTALE DE LA RN3

La route nationale 3, ou Route des Plaines, traverse le cœur de Parc national de part en part. A la Plaine des-Palmistes, elle le traverse entre le Col de Bellevue et le Bras des Calumets. Avec un impact paysager et environnemental fort, cette route justifie un effort de valorisation. Un cahier des charges pour une étude globale a été finalisé entre services techniques du Parc. Grâce à un financement du Plan de relance, l’étude répondra à cet objectif global de diminution des impacts de la route. Elle proposera également un programme d’accueil et de découverte le long de cet itinéraire.

L’ACCOMPAGNEMENT DU MAÎTRE D’OUVRAGE DANS LA RECONSTRUCTION DES GÎTES ET REFUGES PUBLICS

Les équipes du Parc ont poursuivi en 2021, l’accompagnement du Conseil Départemental dans la conception et la réalisation des programmes de reconstruction et réhabilitation de 2 de ses gîtes et refuges emblématiques : le gîte du Volcan et le refuge du piton des Neiges. L’objectif affiché du Département depuis 2014, est d’en faire de véritables vitrines de La Réunion en cohérence avec le caractère exceptionnel et classé des sites où ils sont implantés, tout en s’inscrivant dans une démarche de tourisme durable ou écotourisme.

Inverser la tendance à la perte de biodiversité

AMÉLIORATION DES CONNAISSANCES SUR LE DEGRÉ D’INVASION PAR LES PLANTES EXOTIQUES

La connaissance de l’état d’invasion est nécessaire pour définir, prioriser et coordonner les actions de conservation. Depuis 2019, sous l’impulsion du Département de La Réunion, le Parc national de La Réunion et le CIRAD co-animent un groupe de travail autour de ces questions. Une méthodologie d’inventaire du degré d’invasion a été mise en place et testée dans différents types d’habitat. En 2022, d’importants moyens humains ont été déployés pour parcourir plus de 870 ha à la Plaine Fougères, permettant l’acquisition de connaissances sur l’ensemble accessible du massif, auparavant très peu connu.

CAMPAGNE DE STÉRILISATION

Grâce aux financements alloués par la Région, une importante opération de sensibilisation au problème posé par les chats errants a été lancée sur les communes de Cilaos, Le Tampon et Saint-Joseph. S’en est suivie une campagne de stérilisation gratuite ciblée sur les propriétaires habitant les sites les plus proches des colonies. La campagne 2021 a permis de sensibiliser 1250 nouveaux foyers, et d’identifier et stériliser 161 chats avec le soutien de l’Association pour la Valorisation de l’Entre-Deux (AVE2M).

DISPOSITIFS DE BIOSÉCURITÉ

Afin de prévenir l’introduction de nouvelles espèces invasives, le Parc national a conçu un prototype de «station biosécurité», dont le financement est assuré par la Fondation d’entreprise EDF. Ce dispositif permet de réaliser le nettoyage des chaussures et des autres équipements pouvant contenir des graines et des morceaux de plantes invasives, et d’éviter ainsi leur transport dans le milieu préservé.

Impulser une dynamique de développement économique

ACCOMPAGNER LES ACTIVITÉS AGRICOLES – L’EXEMPLE DES FRICHES

Les friches sont aujourd’hui majoritairement couvertes de plantes exotiques envahissantes et sont par conséquent un enjeu majeur dans la lutte contre ces espèces. Par ailleurs, la reconquête de foncier pour des activités agricoles représente un levier important de développement économique des hauts. Un partenariat a donc été engagé avec l’ARMEFLHOR afin de mettre en place un réseau de parcelles pilotes sur lesquelles sont definies des techniques de défrichement et des méthode de culture en agroforesterie.

Ces procédés se veulent à la fois respectueux de l’environnement et économiquement viables pour les producteurs. C’est tout l’objet du projet GAIAR (Gestion Agroécologique et Innovante des Friches par l’Agroforesterie Réunionnaise) qui a débuté en 2020.

PROJET ALIMENTAIRE DE TERRITOIRE

Le PAT de Mafate «Planté pou manzé» est animé par le Parc national de La Réunion depuis 2019, avec pour objectif de co-construire avec les Mafatais un système alimentaire durable prenant en compte les spécificités du cirque. Plusieurs actions d’accompagnement et de formation ont été mises en œuvre sur le terrain. L’une d’entre elles permet d’approvisionner les cantines d’Aurère, Malheur, Bourse, Grand Place et la Nouvelle, en produits fruits et légumes cultivés sur les îlets, au bénéfice des 33 élèves et en partenariat avec les deux communes.

PAC MARE-LONGUE

Le territoire de Saint-Philippe abrite les dernières reliques de forêt humide de basse altitude et de forêts littorales de La Réunion. En 2019, le Parc national a lancé l’élaboration d’un Plan d’Action Concerté pour la forêt de Mare-Longue, afin de définir une vision à long terme pour cet espace et une programmation opérationnelle à court et moyen termes. Ce plan fédère plus de 80 acteurs et a notamment permis de renforcer la lutte contre les espèces envahissantes en impliquant les producteurs et propriétaires fonciers, de constituer un groupe d’agriculteurs engagés pour la préservation de ce milieu d’exception et de préparer la mise en place de pépinières de plantes indigènes.

 

Photos & Vidéo : Céline & David Spectra

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