//

France volontaire : le Département signe une convention pour insérer les Réunionnais

3 min de lecture

Ce jeudi 8 juin, le Département de La Réunion et France Volontaire ont signé une convention de partenariat pour la mise en œuvre du projet de la Collectivité dans le domaine du volontariat.

Le Département avait en effet proposé 11 missions de Volontaires de Service Civique à Madagascar, Maurice et, pour la première fois, 2 missions d’accueil de jeunes volontaires malgaches. Une programmation retenue par France Volontaire dans le cadre du programme TEVO (Territoires Volontaires). Adèle Odon, conseillère Départementale et Yann Delaunay, Directeur Général de France Volontaire ont acté le partenariat en présence d’Anne Korszuk, responsable de l’antenne de France Volontaire à La Réunion.

Le Programme Territoires Volontaires porté par France Volontaire a pour mission de mettre en œuvre les projets des collectivités lauréates de l’appel à projet lancé par France Volontaire. Le Département de La Réunion ayant été retenu, la convention de partenariat a pu être signée.

Il s’agit pour la collectivité de confier à France Volontaire la mise en œuvre du programme « clés en mains » avec pour objectif d’accroitre le nombre de volontaires mobilisés dans le cadre de l’Action Internationale des Collectivités Territoriales (AICT). Des programmes qui sont ouverts à l’international mais également à la France. « Le Département ne pouvait que se reconnaître dans cette ambition et contribuer à la démarche en proposant 11 missions de VSC à Madagascar et Maurice et, pour la première fois, 2 missions d’accueil de jeunes volontaires malgaches. Une subvention de 66 350 euros sera ainsi versée à France Volontaires. La participation financière du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE) est d’un montant identique et l’Agence du Service Civique contribuera à hauteur de 81 633 euros », a précisé Adèle Odon, conseillère départementale.

Le service civique à l’international s’adresse à des jeunes de 16 à 25 ans qui réalisent une mission d’intérêt général à l’étranger pendant 6 à 12 mois. Dans ce cadre, 11 missions de VSC à Madagascar (9) et Maurice (2) ont été définies, principalement sur la thématique de l’appui à la francophonie. Il s’agit, par exemple, de missions d’animateurs de club de français dans des lycées ou d’appui à la communication et à la gestion de projets auprès d’associations. La durée des missions a été fixée à 10 mois.

« On est convaincu que le volontariat à l’international d’échanges et de solidarité permet d’accompagner les jeunes en leur permettant d’expérimenter l’étranger mais c’est aussi un moyen pour les collectivités de travailler sur l’action à l’international dans le domaine de la coopération », a expliqué pour sa part Yann Delaunay, Directeur Général de France Volontaire.

Outre ces VSC en poste à l’international, la programmation, pour la première fois, inclura l’accueil à La Réunion, de VSC venant de pays de la zone. Ainsi 2 VSC de Madagascar effectueront une mission de 8 mois au sein d’associations réunionnaises agissant dans le domaine de la transition écologique.

Des expériences enrichissantes pour les jeunes volontaires

Cette signature de convention s’inscrit dans les priorités au titre de la coopération régionale mises en place dans le plan de mandature 2021/2028. Parmi celles-ci, la mobilité à l’international avec notamment le soutien au contrat de volontariat.

Ces contrats pour les jeunes Réunionnais constituent une opportunité afin de favoriser l’insertion sociale et professionnelle. La preuve avec les témoignages des Volontaires de Service civique à l’International (VSI) qui rentrent de leurs missions.

« J’étais basé à Tuléar. Ma mission a été de valoriser et de développer les échanges qui existaient entre La Réunion et le Sud-Ouest de Madagascar. Cette expérience m’a beaucoup apporté. Je me suis fait des amis, j’ai vécu des moments exceptionnels sur le plan personnel et professionnellement j’ai appris énormément de choses. Aujourd’hui, je veux travailler dans la coopération internationale. Je suis en formation de langues pour avoir un Bac+3 », explique Siméon Grondin. Vivre une expérience unique et prendre confiance en soi, c’est aussi le ressenti de Ilana-Rose Ali-Mari qui a travaillé comme chargée de communication en Afrique du Sud. « Je voulais donner du sens à mon parcours car je manquais de confiance en moi. Je voulais me prouver que j’étais capable de vivre cette expérience. J’en ressors avec énormément de satisfaction. Mon anglais s’est amélioré et j’ai gagné en autonomie. »

Crédit photos : BBamba (Com Département)

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

0 0 votes
Note de l'article
S'inscrire
Me notifier des
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Article précédent

Opération Wuambushu : une manifestation « contre » à St-Denis et une manifestation de « soutien » à St-Pierre le samedi 10 juin (VIDEO)

Article suivant

Déclaration des revenus 2022 en ligne : 120 000 piscines « oubliées »

Free Dom