Fusillade à Jérusalem : au moins sept morts selon les secours, l’assaillant «neutralisé»

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Drame à Jérusalem, pendant les prières du début du shabbat, vers 20h15 dans une rue proche d’une synagogue. Sept personnes ont été tuées vendredi 27 janvier par un homme armé ayant ouvert le feu près d’une synagogue à Jérusalem-Est. Il a été abattu par les forces de l’ordre après avoir pris la fuite à bord d’une voiture.

« Une des pires attaques de ces dernières années contre des Israéliens », Kobi Shabtai, le chef de la police.

Selon la police, l’auteur de la fusillade était un Palestinien âgé de 21 ans.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a dit avoir recensé au total dix victimes touchées par balles, parmi lesquelles un homme de 70 ans et un adolescent de 14 ans.

La fusillade intervient au lendemain de la mort de neuf Palestiniens dans un raid des forces armées israéliennes dans le camp de Jénine, ville du nord de la Cisjordanie occupée. Le raid, qui a également fait des dizaines de blessés, ciblait le groupe Jihad islamique qui planifiait une attaque en Israël, d’après des sources israéliennes.

Un dixième Palestinien a été tué jeudi par des tirs israéliens à Al-Ram, près de Ramallah, selon le ministère palestinien de la Santé. Les Nations unies n’ont pas recensé un bilan aussi élevé en une seule opération israélienne en Cisjordanie depuis qu’elles ont commencé à comptabiliser en 2005 les victimes du conflit israélo-palestinien. En représailles, des roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza, sous le contrôle du mouvement du Hamas.

Israël a répliqué dans la foulée par des frappes contre le micro-territoire palestinien. Aucune victime n’a été recensée dans cette passe d’armes. En réaction au raid israélien à Jénine, l’Autorité palestinienne a décidé de mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël, une première depuis 2020.

La France a exhorté Israël et les Palestiniens « à s’abstenir d’alimenter l’escalade » et les Etats-Unis se sont dits « profondément préoccupés par l’escalade de violence ». De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré jeudi dans un communiqué que son pays « ne cherchait pas l’escalade » mais se préparait « à tous les scénarios ».

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