Giovanni Payet : « Sommes-nous impuissants et seuls face au dérèglement climatique ? »

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Giovanni PAYET, de la Voix citoyenne, se pose la question sur nos impuissances et nos solitudes face au dérèglement climatique , au moment où la COP 27 se déroule.

Dans un communiqué, il a indiqué qu’ « Un mois d’octobre jamais aussi sec depuis 51 ans. La sécheresse devient durable et illustre le changement climatique qui se déploie sur notre île. La hausse des températures est inéluctable, tout comme les sécheresses et les cyclones plus proches et plus puissants.

Sommes-nous impuissants et seuls face au dérèglement climatique ?
Clairement, non. Aujourd’hui, nous citoyen.nes, nous nous mobilisons sur les territoires pour amplifier les initiatives qui amortissent les conséquences de ce changement. La transformation est bien là.
Néanmoins, d’un point de vue structurel, les politiques publiques ne parviennent pas tourner radicalement le dos aux solutions du XXème siècle. En effet, le défi, n’est pas seulement la décarbonation de notre mode de vie pour rejeter moins dioxyde de carbone, c’est aussi agir pour limiter l’accumulation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, comme le précise de nombreux scientifiques.

Pour parvenir à relever le défi du siècle, il nous revient, avec nos élu.e.s de :
1. Préserver les cycles de l’eau : Il devient prioritaire d’améliorer la qualité de nos masses d’eau en réduisant drastiquement les agrotoxiques et en limitant notre production de
déchets. L’optimisation de rendements sur les réseaux, tout comme une meilleure consommation au robinet, concourt aussi à la préservation de la ressource.

2. Faire la révolution agricole, pour préserver la qualité de nos sols et freiner l’effondrement de la biodiversité. Un sol vivant capte le carbone et retient mieux l’eau de pluie. L’agriculture biologique et locale est l’un des leviers les plus puissants pour la transformation écologique de notre territoire. Par ailleurs, il génère de l’emploi non délocalisable et produit des aliments sains et de qualité pour nous tous.
3. Développer les mobilités collectives : Les collectivités locales, avec le soutien de l’Etat  et de l’Union européenne, doivent construire des réseaux de transports en commun de masse efficace (tramway, bus à haut niveau de services) et améliorer les liaisons entre les grandes villes réunionnaises et les liaisons entre les hauts et les bas. Multiplier des voies piétonnes et voies vélo ombragées et sécurisées est une nécessité pour réduire notre impact sur le climat et l’érosion de la biodiversité.

4. Arrêter les grands projets d’aménagements, vorace en énergie et en ressources, qui sacagent nos sols, abîment notre océan et ont une empreinte carbone démesurée. Chacun.e, nous agissons déjà dans notre quotidien avec les écogestes. A présent, nous devons convaincre nos élu.e.s qu’il devient impératif de faire de La Réunion une île capable d’affronter avec courage le dérèglement climatique et les transformations
sociales qui lui sont associées »

4 Commentaires

  1. Mdrrr, c’est qui ce type ? encore un qui parle de sujets (agrotoxiques, revolution agricole) qui ne maitrise meme pas le monde agricole réunionnais et qui surfe sur la vague de la bonne pensée et la morale…. quelle blague….. peut etre cherche t-il un mandat ou un poste ?

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