En ces temps d’actualités plutôt moroses pour ne pas dire complètement dramatiques dans certains pays du Globe, heureusement qu’ à la Réunion, nous avons Raynaud, notre petit rayon de soleil. Oui, un peu de douceur, de gaieté, de bonheur, de chaleur, de joie, de lumière dans ce monde de brutes, de menteurs, de voleurs, d’escrocs de tous bords : menace de guerre nucléaire en Ukraine où Poutine pourrait péter un câble dans pas longtemps car son armée est en train de perdre pied, bèsements dans les stations services en métropole où la pénurie d’essence rend les automobilistes de plus en plus agressifs au point d’en venir aux mains (et aux pieds) et même à distribuer des torgnoles y compris aux femmes dont une a craché au visage d’un homme qui faisait le plein de carburants comme on a pu le voir dans les actualités. Le monde est devenu fou. Les politiques se font la guerre entre eux. A l’Assemblée nationale où un élu du Rassemblement National, Alexandre Loubet pour ne pas le nommer, a traité publiquement Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie de « lâche ». A l’Assemblée nationale encore où, faute de majorité solide, le gouvernement pourrait recourir au 49-3 et passer ainsi en force, pour faire adopter son budget. Où va-t-on ?

Sans compter les guéguerres locales qui continuent de plus belle. A saint-Louis, par exemple, où l’opposant Cyrille Hamilcaro poste sur son Facebook ce genre de message (voir ci-dessous), partagé par son camarade Louis-Bertrand Grondin. Lequel était collègue à Juliana M’Doihoma à la Région au sein de la majorité du temps où Didier Robert en était le patron.

Alors info ou intox ? Nous avons vérifié. « Non seulement de l’intox total mais aussi et surtout de la basse attaque », nous a répondu par SMS la maire de la commune de Saint-Louis.

Il y a également la guéguerre Tillier-Chane Pane concernant le JIR. Suis tombé sur un post Facebook d’Edouard Marchal, journaliste, responsable du SNJ (Syndicat national des journalistes) Réunion-océan Indien. Voici ce qu’écrit le SNJ : « en soutenant les salariés du JIR, pris en otages dans la bataille de chiffonniers qui oppose leur patron à l’imprimeur Alfred Chane Pane, le SNJ Réunion océan Indien défend l’emploi et le pluralisme mais n’entend pas se laisser abuser par le duo Tillier-Planchenault. Ces deux-là ne peuvent en aucun cas se présenter comme des martyrs de la censure tant ils se sont toujours illustrés comme les fossoyeurs de l’éthique journalistique en tordant les lignes éditoriales au gré des financeurs potentiels. Ils sont connus pour censurer, de leurs postes de direction, les papiers des journalistes qui ne vont pas dans le sens de leurs intérêts. Ce que le SNJ a déjà eu l’occasion de dénoncer. Ces mauvaises habitudes sont tellement ancrées dans leur façon de faire qu’ils n’ont pu s’empêcher de caviarder la courte introduction que le SNJ a publiée pour relayer la motion des journalistes du JIR. Leurs grands ciseaux ont coupé l’allusion aux règlements de comptes commerciaux qui sont à l’origine de toute cette lamentable affaire.

Pour une fois, on ne pourra pas m’accuser de régler des comptes personnels avec le JIR. C’est le SNJ qui écrit. Je tiens à préciser que je n’ai jamais été syndiqué de toute ma vie professionnelle, estimant être assez grand pour me défendre. Concernant cette histoire Tillier/Chane Pane, les attaques se poursuivent. Elles volent même parfois très bas de part et d’autres. Il a même été question de « pouliche ». Alain Bénard, conseiller municipal de l’opposition à Saint-Paul, a carrément publié sur sa page le nom et la photo ce celle qu’il considère comme étant « la pouliche ». Ça n’engage évidemment que lui. Pour ma part, je ne rentre pas dans ce débat. Mais à partir de la photo et du nom de la conseillère municipale de l’opposition qu’a balancé Bénard sur son Facebook, j’ai pris soin d’entrer en contact avec la personne citée, histoire de voir ce qu’elle éprouvait d’être ainsi jtée en pâture et traitée de « pouliche ». Elle a bien lu mon message sur Whats App mais n’a pas daigné me répondre. Pour revenir à la guerre que se livrent publiquement Tillier, le Pdg du JIR et Chane Pane, l’imprimeur, patron d’ICP Roto, je me dis que, Dieu merci, ces deux là, contrairement à Poutine, ne détiennent pas l’arme nucléaire, sinon la Réunion aurait été rasée de la carte tant ils ne se font pas de cadeau actuellement !

Raynaud, cette petite boule d’énergie positive qui sème la bonne humeur et la joie sur son passage

Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je vous dis : heureusement qu’on a Raynaud. Et je pourrais même ajouter : gout’ Sadon ! Raynaud Sadon, l’enfant prodige, cette petite boule d’énergie positive qui sème la bonne humeur là où il passe. Malgré tout, il y a eu un début de polémique de la part de certains « malokis » selon lesquels on en ferait trop concernant ce petit bonhomme. Ben non, pas du tout ! Je dirai même qu’on en fait pas assez car ce gamin, n’en déplaise aux jaloux, est un pur bonheur, non seulement talentueux, mais un exemple même de bonté, de générosité via son comportement, son caractère,. Un exemple également de maturité dans ses prises de parole. Un gamin qui n’est pas né avec une fourchette en or dans la bouche mais qui a été très bien éduqué par des parents modestes mais bosseurs avec le souci premier de toujours inculquer les vraies valeurs de vie à leurs enfants.

On ne le dira jamais assez, mais ce qu’a réalisé ce gamin de la Grande Ferme de la Plaine-des-Cafres « quartier la fré » du Tampon, relève de l’exploit : celui de briller au national et de ramener le titre de meilleur chanteur (dans sa catégorie) à la Réunion. Je serai même tenté de préciser au-delà de sa catégorie car Raynaud chante mieux que de nombreux adultes. Mais faut pas croire que tout cela est arrivé comme ça, d’un claquement de doigts. S’il existe vraisemblablement une part du destin dans son ascension, le petit bonhomme a aussi beaucoup travaillé et ce, dès son plus jeune âge aux côtés de sa maman qui lui faisait chanter de belles romances. quand ces petits camarades jouaient à la Play Station, lui chantait dans sa chambre, s’entrainait et s’entrainait encore. Ce qui fait qu’à l’âge de 8 ans, il était déjà capable de chanter sur les podiums, dans les fêtes foraines. Raynaud est donc un bel exemple de réussite, un modèle pour tous les jeunes et moins jeunes, dans le sens où, avec beaucoup de modestie, il nous montre que celui ou celle qui veut, peut ! A condition de croire vraiment en ses rêves et de s’investir à fond pour les concrétiser. A condition  aussi de ne jamais abandonner, de ne pas se décourager même lorsque des nuages s’amoncellent. Il n’y a rien sans rien ! L’arc en ciel a besoin du soleil, certes, mais aussi de la pluie pour donner des couleurs au ciel. De la même façon que l’existence n’est pas faite que de hauts. Raynaud est d’un naturel presque déconcertant, toujours souriant, affichant constamment une bouille de winner (vainqueur), comme le sont aussi Soan, l’autre vainqueur de The Voice ou encore Jody (le demi finaliste) et bien d’autres jeunes également dans divers autres domaines. Je pense notamment à nos champions sportifs. Des gamins qui ouvrent la voie, qui montrent le chemin et qui n’ont pas eu peur de « désote la mer » pour exprimer leurs talents.

Je comprends donc parfaitement toutes ces personnes qui ont tenu à immortaliser cet instant sacré avec notre talentueux petit, je dirai plutôt grand, chanteur qui, en plus, est pétri de simplicité, d’humilité. Ecoutez-le chanter, sa voix mélodieuse qui caresse les oreilles; Regardez-le, son sourire, sa posture, sa façon de se comporter… nul doute que de nombreux adultes devraient en prendre de la graine ! Et si vous n’avez pas encore poser avec Raynaud, ne vous découragez pas. Vous pourriez toujours  le faire ce dimanche aux Florilèges où il doit rendre un hommage à Johnny Halliday.

Pendant que certains posaient avec Raynaud, d’autres s’affichaient aux côtés d’autres « stars » péi. A l’image de Juliana M’Doihoma, maire de Saint-Louis, qui pose (photo ci-dessous) aux côtés de Kevin Nampota, 28 ans et Vincent Angouroussiva, 30 ans, deux Saint-Louisiens qui, respectivement, ont terminé 1^er et 3^ème au concours régional du meilleur croissant au beurre.

Ça doit être très bon mais à consommer tout de même avec modération Mme la maire. Il faut savoir en effet que pour perdre les calories que contient un seul croissant au beurre, il faut courir 7 kilomètres. Deux jeunes talentueux, deux Réunionnais, stars de la pâtisserie. Idem pour Roman Dubourg (photo ci-dessous), ce jeune de 24 ans qui a terminé 4^ème à l’un des plus grands concours de cuisine au monde, celui des Jeunes Talents d’Escoffier. C’était à Nice.

En parlant de star, suis également tombé sur deux photos publiées sur les réseaux sociaux par Johan Guillou, le président de la ligue réunionnaise de basket, qui se trouve actuellement en Corse pour une réunion de travail avec la fédération nationale de basket. Il pose avec le chanteur et comédien Patrick Bruel, rencontré dans la salle d’attente de l’aéroport à Paris en direction de la Corse.

Puis avec la chanteuse Jenifer (Bartoli) native de Nice et qui vit aujourd’hui dans l’île de Beauté d’où est originaire sa mère. Jenifer qui a remporté la première saison de la Star Academy en 2002.

Aux côtés de Raynaud, on dirait qu’André Thien-Ah-Koon (photo à voir dans la galerie ci-dessus), maire du Tampon, a rajeuni de 20 ans. Quant à notre ministre des Outre-mer, il s’est mis à causer en anglais dans son communiqué tant il semble avoir été ébloui par la performance du jeune Réunionnais. « He di dit », a-t-il écrit. Vive la Francophonie ! J’aurai préféré : « li la fé, gout’ à nous ! ». Force est de constater que Jean-François Carenco ne maitrise pas encore le créole réunionnais.

Encore une photo mais changement de décor cette fois, pour parler politique. A chacun ses stars. Le député Jean-Hugues Ratenon a choisi de poser avec Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer. Le député de LFI/Nupes l’a rencontré au ministère des Dom-Tom, rue Oudinot à Paris en début de semaine pour aborder divers dossiers. Il a posé beaucoup de questions. Il ne lui reste plus qu’à attendre les réponses qui arriveront peut-être un de ces jours. En attendant, le député peut toujours se contenter de la photo.

Rappelons que le député et conseiller régional Ratenon ainsi que son collègue de La France Insoumise Perceval Gaillard, député de la 7^ème circonscription et élu au sein de la majorité saint-pauloise d’Emmanuel Séraphin, ont apporté leur soutien au JIR et à Tillier. Lequel Tillier, éditorialiste du même journal, dézingue systématiquement, tous les samedis, Bello et Séraphin. Le soutien de Ratenon et de Gaillard à Tillier a beaucoup fait jaser du côté de la pyramide inversée. Huguette Bello et Emmanuel Séraphin qui sont, eux aussi, pour la liberté de la presse, n’oublieront sans doute pas ce soutien à leur « bourreau ». A suivre !

Moralité de l’histoire : il vaut mieux être trafiquante de cocaïne…

A se demander aujourd’hui qui, entre Jean-Hugues Ratenon et Patrice Selly, est  le plus proche d’Huguette Bello, la présidente de Région ? En tout cas, les élus bénédictins Patrice Boulevart et Anne Chane-Kaye-Bone, fidèles lieutenants de Selly, ne quittent plus d’un pas la présidente Bello. Laquelle a annoncé, avant-hier, la concrétisation d’une autre de ses promesses électorales, à savoir la gratuité des cars jaunes à compter du 28 novembre prochain. Ti pas, ti pas… On me dit que la présidente de Région a décidé de donner aux futurs lycées qui sortiront de terre le nom d’Albert Ramassamy (ancien proviseur et sénateur PS) et celui de Jean-Claude Fruteau (ancien professeur agrégé de Lettres, député et maire socialiste de Saint-Benoit). Il est prévu également de baptiser l’actuel lycée agricole de Saint-Joseph « Lycée Angélo Lauret » en hommage à l’ancien syndicaliste de la CGPER.

Un petit mot de politique et, plus précisément, des sénatoriales, comme je le fais depuis quelques mois déjà. C’est d’ailleurs en lisant le « Ti Kozman » du vendredi que vous avez appris que Cyrille Melchior se positionnait, que Wilfrid Bertile se plaçait pour la gauche. Idem pour Claude Hoarau etc… Je vous avais déjà parlé de la liste d’union régionale avec Wilfrid Bertile ou encore des élues proches de Mme Bello comme les conseillères régionales Laëtitia Lebreton ou encore Evelyne Corbière. Le communiste Maurice Gironcel, proche d’Ericka Bareigts, partant dans un premier temps, aurait un peu freiné son élan ces derniers temps. En revanche, le bruit court selon lequel Gilbert Annette souhaiterait avoir son mot à dire, voire même à postuler. Du côté de la Macronie, le sortant Michel Dennemont fait des pieds et des mains pour se maintenir mais la centriste Nassimah Dindar ne cesse de faire des yeux doux à l’entourage du Président de la République. A droite, Michel Fontaine garde le poste pour sa protégée Viviane Malet et, peut-être, pour Melchior, le « Macron-compatible » s’il décidait de postuler. Melchior (Renaissance) sur une liste « Les Républicains », ça pourrait faire désordre !

Pour finir, je voudrais revenir sur un procès qui, je ne vous le cache pas, m’a quelque peu interpellé en début de cette semaine : celui de Laëtitia, une enseignante d’arts plastiques dans un collège de Saint-Denis qui a comparu pour trafic de stupéfiants. De la cocaïne et de la kétamine. Rien que ça ! De la drogue cachée dans une bouteille de gel douche et de parfum. Eh ben, figurez-vous que les juges ont été manifestement très sensibles aux larmes qu’elles versées à la barre ; Que son ami,grand consommateur de cocaïne (selon ses dires) qu’elle n’a pas hésité à dénoncer, n’a même pas été inquiété par la justice et que (la pauvre) enseignante pourra toujours exercer, c’est-à-dire être en contact avec les élèves, nos enfants. Quand je pense que pour avoir accepté un emploi « pistonné », la sœur de d’une élue du Tampon, pourtant titulaire de « prestigieux diplômes », a été interdite d’exercer à vie dans la fonction publique et que son employeur, le maire du Tampon, risque l’inéligibilité. Moralité de l’histoire : il vaut mieux être trafiquante de cocaïne que de se faire employer dans une commune où sa sœur est adjointe au maire. Je précise en passant, sans pour autant me faire l’avocat du diable, qu’il y en a qui se retrouvent régulièrement en prison pour deux-trois pieds de zamal, cette drogue du pauvre !

Y.M.

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