Cette exemption temporaire, qui demeure insatisfaisante au regard des contraintes structurelles permanentes qui affectent nos régions, n’a pourtant pu être obtenue qu’à l’issue de négociations longues et particulièrement difficiles au niveau des co-législateurs européens. Nos régions disposent désormais d’un délai pour convaincre les institutions européennes de l’impact négatif de cette future éligibilité au SEQE sur la mobilité de leurs concitoyens et pour obtenir, sur la base de l’article 349 du TFUE, un traitement plus adapté sur le long terme et aussi plus équitable en termes d’accessibilité, de cohésion et d’attractivité de nos territoires.
Dans ce contexte, l’initiative du gouvernement d’augmenter significativement la taxe de solidarité sur les billets d’avion à partir du 1ᵉʳ janvier 2025 risque, si elle devait être étendue aux régions d’Outre-mer, de constituer un précédent préjudiciable à l’indispensable cohérence des politiques nationales et européennes. Plus encore, elle pourrait compromettre la recherche d’un équilibre entre les objectifs nationaux et la prise en compte des besoins spécifiques des Outre-mer, tout particulièrement en matière de connectivité.
En faisant le choix d’un simple traitement national de ce problème, le risque est de largement sous-estimer le rôle de l’accessibilité dans la vie économique et sociale des régions ultramarines éloignées du continent. L’évolution du coût des vols affecte naturellement l’accès des habitants de nos régions à l’éducation, à la formation, aux biens et aux services dans une bien plus grande mesure que pour les régions continentales. Elle porte également atteinte à notre attractivité, notamment en tant que destinations touristiques, et affaiblit considérablement le dynamisme des compagnies aériennes régionales ainsi que celui des économies locales.
Face à ces enjeux cruciaux, je vous demande solennellement de reconsidérer l’application de cette hausse de la taxe de solidarité aux liaisons aériennes avec les Outre-mer.
Je sais, Monsieur le Premier ministre, votre sensibilité et votre parfaite compréhension des enjeux des régions ultrapériphériques, frontières actives de l’Europe dans leur environnement géo-économique.
Je vous invite donc, Monsieur le Premier ministre, à considérer cette question, pas uniquement sous l’angle de la fiscalité, mais dans une perspective plus large de stratégie nationale et européenne. Une politique de connectivité aérienne adaptée pour les Outre-mer est une nécessité sociale et économique pour le développement de nos territoires ultrapériphériques dans l’intérêt de la France et de l’Union européenne.
L’exemption des territoires ultramarins de l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion serait conforme à l’esprit de l’article 349 du TUE relatif aux régions ultrapériphériques ».
moin mi interpel a li pou armete la continuité territoriale tous les ans et donne travail son ban militant pa rink son famille !
Je t’emmerde Créole…
Fais bourre à ou zorey occupe ton momon espèce la chiasse
Aussi Con que les antillais….
Pas besoin d ‘elle pour faire reculer ces compagnies voleurs, il suffit que tous les réunionnais ne voyagent plus juste les prochaines vacances et vous verrez qu’ ils viennent vous lecher le cul piyr vous flatter mais ici le problème comme dit me Rivière trop dociles, trop cons et surtout pas de solidarité ç’est ça leur point faible