Tour Eiffel : la direction assure qu’elle « n’a jamais été aussi préservée »

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Tout simplement incroyable ! Mal en point, et complètement rouillée, la Tour Eiffel serait sur le point de tomber ! En effet, selon plusieurs rapports confidentiels, il existerait des « défauts de maintenance ». Et beaucoup trop de dégradations…

Mais qu’en est-il vraiment?

La campagne de peinture la plus inefficace de l’histoire

Actuellement en cours, la 20e campagne de peinture de la tour Eiffel est non seulement la plus chère de l’histoire, mais aussi certainement la plus inefficace ! En effet, selon nos confrères de Marianne, ce monument historique est très mal en point. Depuis 2010, plusieurs rapports confidentiels mettent en garde sur les défauts de maintenance, mais aussi sur l’ampleur des dégradations.

Sauf que…

« Pour la première fois de son histoire, on a décapé la tour, c’est-à-dire qu’on a retiré l’intégralité des couches de peinture » sur l’arc sud, soit 5% de la surface totale, et « on a découvert que le fer puddlé était impeccable alors qu’on était dans la partie la plus abîmée » par la rouille, répond Patrick Branco Ruivo.

C’est grâce à ce décapage en 2021, que la présence de plomb dans les couches de peinture précédentes avait été détectée. Cela avait entrainé la suspension des travaux pendant près de huit mois. « il y a 15% de la structure qui, pour la première fois, est vraiment reprise en profondeur, comme le préconisait un rapport », souligne-t-il.

En ce qui concerne les 800 défauts évoqués par Marianne, sur 18 000 pièces, il s’agit pour la plupart de pièces qui n’avaient pas reçu la note maximale, assure le directeur. « Les 68 éléments qui ont fait l’objet d’une alerte étaient des éléments secondaires », comme des cornières, ajoute-t-il. Leur remplacement progressif est en cours. Il y a en effet un classement de A à F pour évaluer de l’urgence des travaux. Seuls 68 éléments de la décoration et de l’ornement avaient obtenus la note de F.

Conclusion

La Tour Eiffel nécessite donc des travaux mais ne menace pas de tomber pour autant.

Bernard Giovannoni, l’expert judiciaire qui est à l’origine du rapport de 2014 sur l’état des peintures, confirme qu’il n’a « jamais écrit que la tour Eiffel menaçait de s’effondrer ». Il y avait bien « de la peinture qui s’effritait, de la rouille », mais « rien qui mette la tour en péril ».

Il rappelle cependant qu’il avait bien alerté à l’époque à engager « des travaux au plus vite » pour éviter des réparations de plus en plus couteux dans les années à venir, et l’application de nouvelles normes environnementales par exemple.

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