Lors de la 63e assemblée générale de la Mauritius Co-operative Agricultural Federation Ltd, qui s’est déroulée dans les locaux du Mauritius Sugarcane Industry Research Institute (MSIRI) à Réduit, les défis de recrutement de personnel dans l’industrie sucrière ont été mis en lumière.
Autrefois un pilier majeur de l’économie, ce secteur fait face à des difficultés à attirer les jeunes ouvriers et à recruter de la main-d’œuvre étrangère. Contrairement à certains secteurs économiques qui parviennent à dénicher des talents, les petits planteurs de l’industrie cannière rencontrent des obstacles dans leurs efforts de recrutement. Le manque de soutien pour engager des travailleurs supplémentaires contribue à ce découragement, comme le souligne Gansam Boodram, un vétéran de la profession, qui exprime des inquiétudes quant à l’avenir de l’industrie.
Il explique à nos confrères de Lexpress.mu que «les Mauriciens ne semblent pas intéressés à travailler dans ce secteur. Nous avons fait des démarches pour recruter des travailleurs étrangers mais les procédures interminables nous desservent.»